CONFIDENCES DU WEEK-END : Enquête parlementaire sur les fraudes fiscales : des débiteurs de l’Etat fondent en larmes
* Enquête parlementaire sur les fraudes fiscales : des débiteurs de l’Etat fondent en larmes
Il nous est revenu que pendant l’enquête menée par les députés, certains débiteurs ont fondu en larmes devant les enquêteurs. C’est, par exemple, le cas de cet homme qui était censé gérer les intérêts d’un opérateur économique aujourd’hui hors du pays depuis octobre 2014. L’opérateur économique ayant surtout refusé de reconnaître les actes posés par cet homme qui, dit-on, agissait pourtant en son nom. Y-a-t-il complicité entre les deux? C’est la principale question que l’on a envie de se poser, vu certains faits. Comment un opérateur économique peut-il se retrouver, à lui seul, avec 100 chèques impayés ? Sa banque et les agents de l’Etat pouvaient-ils ignorer que c’était de la fraude ?
* Enquête parlementaire sur les fraudes fiscales : des ex-dignitaires pressent le pas
Au cours de l’enquête parlementaire sur les fraudes fiscales, les membres de la commission ont rencontré les débiteurs de l’Etat. Parmi eux, il y a particulièrement des anciens ministres, des anciens députés et anciens présidents d’institution. Des personnalités de l’opposition qui faisaient partie de ce groupe se sont empressées de payer leurs dettes, soit en entièreté, soit en partie. Pour rappel, la commission avait menacé de publier les noms des débiteurs si ceux-ci refusaient de s’exécuter. Certains y voyant un suicide politique ont donc vite fait de se mettre en règle.
* Putsch manqué au Burkina : la France retire la Légion d’honneur à Gilbert Diendéré
On en parlait dès le lendemain du coup d’Etat manqué du 16 septembre dernier. Et c’est désormais chose faite. La France vient de retirer la Légion d’honneur au général Gilbert Diendéré ; une distinction qui lui avait été faite en 2008. L’annonce a été faite par l’ambassadeur de France au Burkina, Son excellence Gilles Thibaut, hier 18 octobre 2015. Rappelons que Gilbert Diendéré est poursuivi pour crimes contre l’humanité par la justice militaire.
* Affaire fausses cartes d’électeurs : la CENI demande de se fier aux autorités compétentes
Ceci est un communiqué de presse du Secrétaire général de la Commission nationale électorale indépendante (CENI), Dramane Ernest Diarra. Il demande à tous de faire confiance aux autorités compétentes sur l’affaire présumée de fausses cartes d’électeurs qui défraie la chronique.
Lisez !
« Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a constaté que des Organisations de la société civile (OSC) ont entrepris une campagne d’information tous azimuts sur la rumeur relative à « la production et la distribution de 5000 cartes d’électeurs à partir d’un cyber café de Ouaga 2000».
Il réitère que la confection et la mise en circulation de fausses cartes d’électeurs, si elles étaient avérées, de même que les fausses rumeurs y relatives, peuvent faire naître un doute sur la sincérité des scrutins à venir et jeter un discrédit sur l’ensemble du processus électoral. C’est pourquoi, il salue la vigilance de tous les acteurs en alerte en vue d’élections transparentes et crédibles.
Aussi, le président de la CENI rassure l’ensemble des acteurs du processus électoral que ces fausses cartes d’électeurs, éditées dans un cybercafé, même si elles existaient, ne peuvent en aucune manière affecter le fichier électoral destiné à l’administration des scrutins à venir; celui-ci a été confectionné avec soin, sous le contrôle de tous les acteurs du processus électoral et verrouillé aux moyens des dispositifs modernes de sécurité. Ces caractéristiques du fichier ont été confirmées, aux dires d’experts, par l’audit réalisé par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
Néanmoins, la CENI, soucieuse de la transparence du processus électoral et de la crédibilité des opérations électorales a saisi la police et la gendarmerie, pour que des investigations sérieuses soient menées afin de situer l’opinion publique nationale et internationale sur la matérialité des faits allégués, l’identité et le mode opératoire éventuel des prétendus faussaires.
Le président de la CENI réaffirme sa confiance en ces autorités compétentes. Il demande à tous les acteurs du processus électoral d’en faire autant et de faire preuve de patience, pour attendre les résultats des enquêtes jusqu’à la totale manifestation de la vérité.
Il souhaite qu’à l’issue des investigations, les résultats soient largement communiqués à l’opinion publique par les services de police judiciaire et la justice, pour lever toute équivoque sur cette question légitimement préoccupante. »
Jean Gabriel Yaméogo
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Je félicite les débiteurs qui se sont acquittés de leurs dettes vis-à-vis de l’Etat et invite les retardataires à emboîter leurs pas. Cela participe de leur réhabilitation car c’est un acte de contrition et de patriotisme. Une faute avouée étant à moitié pardonnée, le peuple magnanime du Burkina en tiendra compte au moment des jugements et saura reconnaître les siens.
Quant à la CENI, au sujet des fraudes présumées sur les cartes d’électeurs, la moralité de l’affaire, c’est qu’elle a pêché en matière de communication. En effet, si elle n’avait pas joué à la politique des trois singes, “Pas vu, Pas entendu, pas parlé”, lorsque le lièvre a été levé, le doute ne se serait pas installé dans les esprits. Or, elle réagit à la suite des OSC, comme l’a dit le SG de la CENI, je cite: “Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a constaté que des Organisations de la société civile (OSC) ont entrepris une campagne d’information tous azimuts sur la rumeur relative à la production et la distribution de 5000 cartes d’électeurs à partir d’un cyber café de Ouaga 2000». Fin de citation. Il ne fallait pas laisser le temps et le soin aux OSC d’en faire leurs choux gras avant que la CENI ne sorte des bois à ce sujet. De fait, cela laisse penser qu’en l’absence de cette action énergique des OSC, l’affaire aurait été enterrée de sa belle mort, avec les conséquences y relatives. La moralité de l’affaire est que chaque institution de l’Etat doit se rendre à l’évidence qu’il n’y aura plus de chasse gardée et que le peuple veille comme une sentinelle sur les affaires de la cité. Chacun doit donc prendre ses responsabilités en ce qui le concerne avant que les veilleurs n’alertent le peuple sur les “affaires sombrent” qui pourraient venir ternir la révolution menée de main de maître par les patriotes du pays des hommes intègres. Toutefois, mieux vaut tard que jamais et la CENI est encouragée à faire faire éclater la lumière sur cette nébuleuse avant les élections tant attendues du 29/11/2015. Autrement, il n’y aurait un arrière-goût d’inachevé qui pourrait assombrir tant soit peu les résultats des urnes au soir de ce jour HISTORIQUE. Courage à la CENI dans la ligne droite amorcée jusqu’aux élections qui doivent être sans ambages et acceptées par tous pour parachever la lutte héroïque du peuple à la conquête de la liberté et du progrès. La Patrie ou la Mort, nous vaincrons.
19 octobre 2015Vive la démocratie!!!
Vive le peuple du Burkina Faso!!!
Vive les Peuples d’Afrique et du monde en quête du bonheur!!!