CONFIRMATION DE PEINES DE DEUX ANCIENS CACIQUES AU CAMEROUN : Le rouleau compresseur de Biya continue
Vingt ans de prison ! C’est la peine dont écopent deux proches du président camerounais, Paul Biya. Il s’agit de Jean-Marie Atanga Mebara, ancien secrétaire général de la présidence et son co-accusé, Ephraïm Inoni. Les deux hommes n’auront d’autres choix que de purger leur peine, toutes les voies de recours ayant été épuisées. Sauf à espérer une grâce présidentielle de la part du président Biya. Ce qui paraît pour le moins inattendu, dans un pays où le moindre délit mérite l’échafaud. Ainsi va la justice au Cameroun. On se rappelle aussi la condamnation à 25 ans de prison ferme, de l’avocate française d’origine camerounaise qui avait aussi vu sa peine confirmée par la Cour suprême. En fait, on ne le sait que trop bien. Lancée en 2006, l’opération Epervier est devenue un instrument politico-juridique que le président Biya utilise pour faire rendre gorge à tous les caciques de son régime tombés en disgrâce.
Les condamnations tous azimuts n’ont qu’un seul objectif : divertir l’opinion internationale
Si fait qu’à ce jour, nombreux sont les personnalités, notamment des anciens ministres et dirigeants d’entreprises publiques qui croupissent en prison. Or, en dépit de tout, le Cameroun fait partie des pays africains qui se disputent la première place dans le hit parade des Etats les plus corrompus. C’est dire donc que ces condamnations tous azimuts n’ont qu’un seul objectif : divertir l’opinion internationale, en l’occurrence les partenaires techniques et financiers qui, depuis peu, se sont montrés très regardants sur la gestion de leurs aides au développement. En tout cas, Paul Biya voudrait fantasmer à travers une publicité mondiale qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Multipliant les parodies de procès politiques, son rouleau compresseur continue, fauchant au passage tous les jeunes collaborateurs que l’on soupçonnent de vouloir lui succéder. Dès lors, l’on comprend pourquoi il a parlé d’opération Epervier ; l’épervier étant ce rapace qui ne laisse aucune proie sur son passage. On l’aura donc compris !
B.O
mbarga
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Vous ne comprenez rien de la politique de gouvernance du président Paul Biya. Le président Paul Biya est décidé à éradiquer complètement la corruption et les détournements au Cameroun et peu importe les responsables. Nous voyons effectivement que ceux qui sont incarcérés sont effectivement ceux qui se sont livrés à des actes de corruptions et de détournement. Ces actes ont plongé le Cameroun dans la crise économique actuelle. Le président Paul Biya s’est donné pour objectif principal, conduire le Cameroun vers l’émergence tout en veillant sur l’application stricte des prescriptions des partenaires économiques et des lois établies au Cameroun.
3 juillet 2017Sacksida
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A bien voir, le Cameroun n’a même besoin de s’endetter ou d’être dans l’ajustement structurel du FMI et de la Banque Mondiale pour faire face à sa crise financière et économique. Si Paul Biya et son gouvernement sont sincères, qu’ils fassent rapatrier tous ces milliards de détournements et des trésors des dirigeants dont lui-même ont planqué dans des banques à l’étranger. C’est lui qui est le 1er responsable car c’est son système d’impunité et de mal gouvernance qui a produit cette situation très difficile pour le peuple camerounais, alors qu’il s’assume jusqu’au bout. C’est la meilleure solution conséquente au crépuscule de sa vie et de son pouvoir. Sinon, l’histoire rendre un jugement imparable Salut !
11 juillet 2017