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CONGRES CONJOINTS FIGO, SAGO, SOGOB 2016 : Au nom de la qualité des soins de santé maternelle et périnatale


Le dimanche 20 novembre 2016, s’est ouvert à Ouagadougou, les congrès conjoints 2016 de la Fédération internationale des gynécologues et obstétriciens (FIGO), de la Société africaine de gynécologie obstétrique (SAGO) et de la Société des gynécologues et obstétriciens du Burkina (SOGOB). Ces congrès dont les travaux se poursuivent jusqu’au 24 novembre prochain, ont été placés sous le patronage du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. 

 

Depuis le 21 novembre dernier, des gynécologues et obstétriciens africains et du monde sont en conclave dans la capitale burkinabè. C’est à la faveur des congrès conjoints 2016 de la Fédération internationale des gynécologues et obstétriciens (FIGO), de la Société africaine de gynécologie obstétrique (SAGO) et de la Société des gynécologues et obstétriciens du Burkina (SOGOB). Ces congrès conjoints ouverts au cours d’une grande cérémonie à la salle des banquets de Ouaga 2000 en cette soirée du 20 novembre, connaissent la présence de délégations venues d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Europe. Les représentants de ces différents continents se sont mobilisés au nom de la préservation de « la qualité des soins de santé maternelle et périnatale » qui constitue le principal thème sur lequel se focaliseront 4 jours durant, les participants élargis à d’autres acteurs de la santé de la reproduction. Ce thème principal a été choisi, selon la présidente du comité d’organisation, Pr Blandine Thiéba, par ailleurs présidente de la SOGOB, en raison des défis qui nécessitent d’être relevés ici en Afrique. « A l’heure où le bilan des Objectifs du millénaire pour le développement durable (OMD) a montré une amélioration des indicateurs de santé, il nous a paru nécessaire de nous positionner sur l’atteinte des objectifs de développement durable ». Pour relever ce défi, Pr Blandine Thiéba a sollicité le concours de tous les acteurs du développement et de leurs aînés dont le Pr Bibiane Koné, 1re femme agrégée en gynécologie au Burkina Faso et co-présidente du congrès 2016 avec le Pr Lalonde du Canada. Pr Koné a été présidente, en 2000, du comité d’organisation du 6e congrès de la SAGO et du premier congrès de la SOGOB à Ouagadougou. Depuis lors, soit 16 ans après, des progrès ont été réalisés, a-t-elle reconnu, en termes de stratégies d’amélioration de la santé maternelle et néonatale, de renforcement des plateaux techniques et des capacités des prestataires de la santé de la mère et de l’enfant. En revanche, « l’arbre ne doit pas cacher la forêt ». Les efforts fournis n’ont pas été en mesure d’atteindre,  a rappelé Pr Koné, les OMD 4 et 5 dans la plupart des pays. Dans ce contexte, la tenue des congrès conjoints 2016 offre, s’est-elle réjouie, un cadre d’échanges d’expériences qui, en renforçant la coopération Sud-sud, donnera plus de chances d’atteindre les OMD d’ici à 2030.

 

Persévérer dans l’effort

 

De quoi donner des motifs de satisfaction au Président de la SAGO, Xavier Pérrin. Pour lui, l’importance du thème principal qui fera l’objet des échanges des congrès conjoints n’est plus à démontrer. Ce thème axé sur la qualité des soins de santé maternelle et périnatale est un élément important, a-t-il soutenu, de la réduction de la mortalité maternelle et néo-natale pour les prestataires de services. A ce propos, Xavier Pérrin a salué les efforts réalisés par les gouvernements dont celui du Burkina Faso qui, à travers sa politique de la gratuité des soins, favorise une meilleure accessibilité aux soins. Cette politique de gratuité des soins au profit des enfants de moins de 5 ans constitue, selon le ministre de l’Enseignement secondaire, de la recherche scientifique et de l’innovation, Pr Filiga Michel Sawadogo, un engagement de campagne du président du Faso qui a été mis en œuvre 6 mois après son accession à la magistrature suprême. Quant aux premiers résultats de cette gratuité, ils sont encourageants, a-t-il affirmé tout en reconnaissant la nécessité de persévérer dans les efforts pour un meilleur accès des femmes et des enfants aux soins. « Persévérer dans l’effort veut dire aussi s’assurer que les soins que les mères et les enfants reçoivent dans nos établissements de soins, sont de qualité. C’est l’une des préoccupations du gouvernement burkinabè qui est en phase avec le thème des congrès conjoints », a déclaré le Pr Filiga Michel Sawadogo qui représentait le président Roch Marc Christian Kaboré. A l’en croire, le président du Faso s’est engagé à exhorter les chefs d’Etat africains à mettre en œuvre les recommandations qui seront issues des  travaux des congrès conjoints 2016 qui se poursuivent jusqu’au 24 novembre prochain.

 

Saïdou ZOROME (Collaborateur)

 

 

 


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