HomeA la uneCONSEIL SUPERIEUR DE LA COMMUNICATION : Un plan stratégique 2017-2021 comme référentiel

CONSEIL SUPERIEUR DE LA COMMUNICATION : Un plan stratégique 2017-2021 comme référentiel


Le collège des conseillers du Conseil supérieur de la communication (CSC) s’est réuni le mardi 27 décembre 2016 pour sa session 20e session ordinaire. Au menu, il était question du bilan des activités de l’année et d’adopter le plan stratégique 2017 – 2021.

« Du succès de la première année dépendra du succès de notre plan stratégique 2017-2021 ». Ainsi s’exprimait la présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC), Nathalie Somé à l’ouverture des travaux de la 20e session du collège des conseillers du CSC, le 27 décembre dernier à Ouagadougou. Une session bilan des activités de l’année 2016 puisqu’étant à la fin de l’année et qui a servi de cadre pour adopter le plan stratégique du CSC qui est un nouveau référentiel qui doit régir son fonctionnement. Et le coordonnateur du plan stratégique, Nouhoun Thanou, directeur de cabinet du CSC, de relever qu’habituellement, il était question d’adopter un programme annuel et il s’agit désormais de travailler sur le long terme en dégageant les perspectives de l’institution pendant cinq ans. Si la régulation a été l’activité principale du CSC, on veut mettre l’accent sur le développement institutionnel et se donner les moyens d’atteindre les objectifs. Pour la première année du plan stratégique, une quarantaine d’actions prioritaires ont été dégagées et seront développées en activités par les services techniques du CSC pour être exécutées tout en sachant, souligne Nouhoun Thanou, ce que l’institution va faire les années suivantes avec les moyens financiers qui doivent les accompagner.

Pour évoquer le bilan de l’année 2016, Nathalie Somé, présidente du CSC, a relevé que ce fut belle année parce que toutes les activités prévues ont été réalisées. Mais la plus grande satisfaction du CSC, relève la présidente, c’est la bonne tenue de la couverture médiatique des élections municipales, un scrutin de proximité et à enjeux mobilisant énormément de candidats. A ce sujet, avoue-t-elle, le risque et la crainte étaient que des violences n’arrivent du fait d’une communication mal maitrisée. Et de rappeler dans ce sens qu’une vaste campagne d’éducation médias avait été menée et que cela a produit à travers des élections apaisées. Une autre satisfaction pour le CSC, c’est le plan stratégique de 9 milliards de FCFA qui va permettre de booster le développement institutionnel après l’ancrage institutionnel réussi par les précédents conseils. La présidente Nathalie Somé a aussi marqué sa satisfaction sur l’aspect régulation qui est la veille permanente et les interpellations des médias. En plus, il y a le programme de formation développé au profit des médias, dans le cadre de l’accompagnement et concernant le pack médias, elle a fait savoir qu’il passe du simple au double tous les dix ans. En 2006, souligne Nathalie Somé, on parlait de cent vingt médias et le chiffre est passé à deux cent quatre-vingt-douze aujourd’hui et de projeter que d’ici 2026, nous passerons à quelque chose de sept cent médias et que cela va désormais au triple. Parlant de perspectives, elle a évoqué la question de la déconcentration en relevant qu’il y a présentement deux délégations régionales et qu’il en reste onze puisque le Burkina compte treize régions.

Antoine BATTIONO

 

 

Une question à la présidente Nathalie Somé sur la crise qui a secoué le CSC au sujet du conseiller Désiré Comboïgo

« Cela fait la énième fois que je dis qu’il n’y a pas de crise au CSC. Le problème de Désiré Comboïgo n’est pas un problème imputable au Conseil supérieur de la communication. Ce sont des incompréhensions qui arrivent dans n’importe quel secteur d’activités et même dans les familles. Cela est arrivé et nous pensons que c’est une page qui est tournée. Quand on parle de crise, cela veut dire que ça inhibe nos actions, nos initiatives alors que nous avons continué à travailler, à fonctionner normalement. Vous avez suivi le bilan élogieux que je viens de faire. Donc, il n’y a pas de crise ».

Propos recueillis par A.B  


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