COUPURES D’EAU A KOUDOUGOU : L’ODJ monte au créneau
L’Organisation démocratique de la jeunesse section Boulkièmdé a rencontré les responsables du service de l’agence de l’ONEA/ Koudougou, le 2 septembre dernier. Objectif : demander des explications sur les coupures répétitives d’eau tout en les invitant à prendre les dispositions pour parer à pareilles situations.
Depuis un certain temps dans la ville de Koudougou, les coupures d’eau sont légion. Le cas le plus récent est celui du secteur n°5 de ladite ville. En effet, durant onze jours, les habitants de ce quartier étaient privés d’eau. Et ils étaient obligés de faire le tour des autres quartiers à la recherche de la denrée rare. Face à cette situation, l’Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ) section Boulkièmdé, dans son rôle de veille citoyenne, a pris son bâton de pèlerin, le 2 septembre dernier, pour rencontrer les responsables de l’agence de l’ONEA/ Koudougou pour la circonstance. « L’eau, c’est la vie ; donc, priver les populations de cette denrée est inadmissible », a laissé entendre le président de l’ODJ/Koudougou, Ulrich Marie Donald Bado. Ainsi, lors des échanges avec le chef de centre, Augustin Zerbo, et ses collaborateurs, les responsables de l’ONEA/Koudougou ont reconnu que c’est une situation qui ne date pas d’aujourd’hui. Et cela est dû en partie aux coupures intempestives du courant électrique dans la ville de Koudougou, a indiqué le chef du centre. Mais qu’à cela ne tienne, remerciant tout d’abord la démarche citoyenne de l’ODJ, il a donné des instructions aux techniciens afin de trouver des solutions à la situation. Et depuis le 3 septembre, selon M. Bado, l’eau est de retour dans les robinets dudit secteur avec une bonne pression. Après cette étape, les responsables de l’ODJ ont mis le cap sur la SONABEL où ils ont également rencontré les premiers responsables, auxquelles ils ont demandé d’améliorer leur travail afin d’offrir un service de qualité aux populations. Car, pour le président de l’ODJ, ces coupures entravent l’activité économique de la ville de Koudougou. Des coupures que le chef du service clientèle met au compte de la vétusté des installations de la centrale de Koudougou et des désagréments créés par le vent en ces temps de saison des pluies sur les fils de l’interconnexion. A en croire l’ODJ, sa démarche a produit des acquis après analyse ; reste maintenant à veiller, dira son président, pour que la situation s’améliore davantage.
Modeste BATIONO