HomeFocusCRASH D’AVION AU NORD-MALI :Le peuple burkinabè toujours dans la consternation

CRASH D’AVION AU NORD-MALI :Le peuple burkinabè toujours dans la consternation


Parti de Ouagadougou à 1h 17 TU, si l’on en croit les sources officielles, l’avion MD83 de la compagnie Air Algérie s’est écrasé au Nord du Mali, selon le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. A son bord, 54 Français, 28 Burkinabè, 8 Libanais, 6 Espagnols, 6 Algériens, 5 Canadiens, 4 Allemands, 2 Luxembourgeois, 1 Camerounais, 1 Suisse, 1 Malien, 1 Belge, 1 Egyptien et 1 Roumain. De ce crash, aucun survivant. Que s’est-il exactement passé ? Le pilote, en changeant de cap, est-il entré dans une zone de turbulences dangereuse si fait qu’il s’est écrasé ? Ou encore a-t-il été abattu par des djihadistes qui, on le sait, vivent depuis longtemps, retranchés dans cette partie du territoire malien ? Difficile pour l’instant de répondre à ces questions. On espère que l’équipe d’enquêteurs  que la France a dépêchée sur les lieux du drame pourra apporter des réponses aux nombreuses questions que l’ont se pose pour l’instant. On sait seulement que le contact a été perdu avec l’équipage dans l’espace aérien malien près de la frontière algérienne, lorsque, face à un risque de collision avec un autre avion qui assurait la liaison Alger-Bamako, il avait été demandé au pilote de changer de cap. Et c’est là que l’irréparable se serait produit.

 

La consternation est à la hauteur de la tragédie

 

Il est aussi question de mauvaises conditions météorologiques. Oh que diantre, où allons-nous ? Alors que l’on n’a pas encore fini de pleurer les 300 morts du MH 17, abattu il y a juste une semaine dans le ciel ukrainien, arrive un autre drame d’une ampleur aussi extrême qu’effroyable. Peu avant, c’est un autre avion, de la Malaysian Airlines, qui disparaissait des radars et personne jusqu’à ce jour, n’en connaît les raisons. Et pas plus tard que le 23 juillet dernier, un aéronef s’était aussi écrasé dans l’Ile de Formose, laissant plusieurs morts sur le carreau. On dit pourtant

que l’avion est le moyen de déplacement le plus sûr, parce qu’il fait rarement des accidents comme les véhicules et autres engins à moteurs. Sauf que rarement, il y a des survivants dans un crash d’avion comme on en trouve dans des cas d’accidents routiers. Pourquoi donc c’est au moment où la technologie a atteint un niveau jamais égalé, que l’on assiste à de pareils drames ? Cette fois, l’horreur a frappé aux portes du Burkina Faso qui, après avoir  décrété un deuil national de 48 heures, a aussi ouvert une enquête pour élucider ce drame. C’est un gros coup de tonnerre dans le ciel burkinabè, même si le drame s’est noué à des milliers de kilomètres de l’espace aérien burkinabè. Parmi les victimes, on compte une vingtaine de fils du pays. Quatre jours après ce drame, la consternation est à la hauteur de la tragédie. C’est un pays directement affecté, qui pleure les siens. Toute chose qui vient rappeler que le malheur ne frappe pas seulement que les autres et que le malheur n’a pas de nom ni de nationalité.

 

B.O


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