HomeA la uneDEMANTELEMENT DES KIOSQUES A L’UO:La FES/BF condamne la décision

DEMANTELEMENT DES KIOSQUES A L’UO:La FES/BF condamne la décision


Le bureau exécutif de la Fédération estudiantine et scolaire du Burkina Faso (FES/BF), a organisé son 2e congrès ordinaire le 26 septembre 2014, dans l’enceinte de l’AMPHI B à l’Université de Ouagadougou avec pour thème : « Jeunesse estudiantine et scolaire du Burkina Faso, dans la spirale du contexte politique actuel, quelle attitude adopter ? ».

 

La FES/BF condamne le démantèlement des kiosques à l’intérieur de l’Université. « Cette décision était une surprise pour nous car on l’a apprise à travers la presse donc nous n’avons pas été avertis », a martelé le président de la FES/BF, Prosper Kinda. Selon lui, cette décision n’est pas la bienvenue du moment où les étudiants ont toujours besoin des remontants comme le café, donc il sera difficile pour eux de suspendre les cours et d’aller dehors pour s’en procurer. Toujours selon lui, les conditions ne sont pas réunies pour mettre en place le système Licence-Master-Doctorat (LMD), chose que le gouvernement doit revoir pour plus d’efficacité dans son application. « Le présent congrès se tient dans un contexte international marqué par l’approfondissement continu de la pire des crises structurelles qu’a connues jusque-là, le système des grandes puissances », a déclaré le président de la FES/BF dans son discours d’ouverture. Il a précisé en effet, que ce sont des Etats entiers comme l’Ukraine, l’Espagne et l’Irak qui sont en faillite ou menacés de l’être. Au plan national, la situation est marquée par des divergences entre la majorité présidentielle et l’opposition politique autour de certains points de la Constitution, notamment la mise en place du Sénat et la révision de l’article 37, et aussi par un sérieux problème d’insécurité grandissant dans notre pays. En plus, au Nigéria, on observe une impuissance de l’Etat le plus fort du continent africain, après l’enlèvement des 74 écolières par la secte Boko Haram, des élèves dont l’opinion internationale est toujours sans nouvelle. « Face à ces situations, nous ne pouvons pas rester muets car il est aussi de notre devoir d’encourager l’éducation pour tous, notamment celles des filles », a-t-il dit. Selon la FES/BF, le système éducatif est marqué par de grandes mutations non commodes, tels que le transfert du post-primaire au MENA et aussi les effectifs pléthoriques qui rendent encore plus précaires les conditions de vie et d’études de leurs camarades. « En 4 ans d’existence, notre structure est celle capable de défendre de façon responsable et conséquente les intérêts moraux et matériels des étudiants et des élèves burkinabè », a conclu le président de la FES/BF.

                                                                                                Jacques OUEDRAGO (Stagiaire)

 

 


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