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DEUXIEMES JOURNEES PARLEMENTAIRES DU GROUPE « BURKINDLIM » : Le peuple invité à contribuer au renforcement des acquis démocratiques


Placées sous le thème « Le passage à la cinquième République répondra-t-il  aux  aspirations du peuple burkinabè ? », les deuxièmes  journées parlementaires de l’année 2016 des députés membres du groupe « Burkindlim », se sont tenues dans la grande salle de conférences de la maison des jeunes et de la culture de Yako, les 16 et 17 septembre derniers. Durant ces 48 heures, les élus nationaux de ce groupe, membre de la majorité présidentielle, ont échangé sur des sujets en lien avec le thème. En l’occurrence, les autorités politiques, coutumières et religieuses ont honoré la cérémonie d’ouverture de leur présence.

 

On le sait, l’actualité est marquée ces derniers temps par des débats sur l’opportunité d’aller ou pas à la 5e République. Une commission nationale a même été mise sur pied par un  décret présidentiel. Le Groupe parlementaire Burkindlim, pour sa part, a choisi de soumettre la question à réflexion, à travers des journées parlementaires, deuxième du genre au titre de l’année 2016. Ainsi, ses membres se sont retrouvés donc à Yako les 16 et 17 septembre 2016, dans la salle de conférences de la maison des jeunes et de la culture.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par deux interventions. Dans son  mot  de bienvenue, le président du Comité d’organisation, le député Halidou Sanfo, a remercié l’ensemble du groupe parlementaire pour le choix de  la cité de Naaba-  Yelkouni. Il a, par ailleurs, invité les députés du groupe à découvrir les potentialités du Passoré en effectuant certaines visites à l’intérieur de la ville, tout en insistant sur la nécessité pour eux de participer pleinement aux travaux des journées parlementaires.

Quant au président du groupe parlementaire, Issa Barry, il a collégialement rappeler la portée historique de la date du 16 septembre dans la vie de notre Nation, date à laquelle, «  le peuple burkinabè s’est mis débout comme un seul homme pour apporter sa résistance farouche  au coup d’Etat de l’ex-RSP et ses alliés ». M. Barry dira que  « la province du Passoré constitue un symbole au double plan politique et économique à travers de valeureux fils que cette province a offerts à notre pays ».

Au cours de la journée du 17 septembre, les élus nationaux ont eu droit à une communication faite par le Docteur Thomas Ouédraogo, Directeur du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD). Ce spécialiste des questions politiques a passé en revue   la définition d’une Constitution et son rôle, avant de mettre en lumière  les forces et faiblesses de la constitution actuelle du Burkina Faso. Des échanges qui ont suivi, l’on retiendra  ceux de certains acteurs  de la vie politique nationale, et pas des moindres, tels Laurent Bado du PAREN et Me Bénéwendé Stanislas Sankara de l’UNIR/PS.

Du rapport général de ces journées parlementaires, il faut retenir qu’à « l’unanimité les participants ont dit oui au passage à la 5e République. Ils ont en outre reconnu que ce passage répondra aux aspirations du peuple si certaines conditions sont réunies à savoir, la question de la vraie justice à laquelle le peuple aspire, la question de la transparence des  élections, la question de la consolidation du multipartisme par l’encadrement des partis politiques et des organisations de la société civile, la question de la définition claire du type de régime politique adapté à notre pays et la réglementation de la liberté du culte. » Avant de se donner rendez-vous pour de prochaines assises à Bogandé, dans la Gnagna, les députés membres du groupe parlementaire ont appelé « le vaillant peuple du Burkina Faso » à soutenir et à contribuer au renforcement des acquis démocratiques si chèrement obtenus. Ils ont également, au regard des multiples interrogations et inquiétudes chez les concitoyennes et concitoyens, fait des recommandations au gouvernement. Il s’agit de l’opérationnalisation dans les plus brefs délais des organes de la commission constitutionnelle, de l’adoption des résultats des travaux de la commission par l’organisation d’assises nationales, régionales et provinciales.

 

Marou DIANDA (Correspondant)

 

 


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