HomeA la uneDIALOGUE MAJORITE-OPPOSITION:Les acteurs veulent s’entendre d’abord sur certains préalables

DIALOGUE MAJORITE-OPPOSITION:Les acteurs veulent s’entendre d’abord sur certains préalables


Le 23 septembre 2014, le chef de l’Etat, Blaise Compaoré, a reçu successivement la classe politique nationale, notamment les délégations des partis politiques de la majorité, de l’opposition et du Front républicain. Une rencontre à l’issue de laquelle il a proposé la mise en place d’un cadre de dialogue. 48h après cette proposition, c’est-à-dire le 25 septembre, le locataire de Kosyam rencontrait cette fois-ci, ensemble, les délégations de la majorité et de l’opposition, afin que ces dernières s’accordent sur la manière d’organiser le dialogue annoncé.

 

Un « petit compte-rendu », c’est ce à quoi les hommes de médias ont eu droit à l’issue du tête-à-tête entre le chef de l’Etat et la classe politique (la majorité et l’opposition), le 25 septembre dernier, à Kosyam, lequel aura duré environ deux heures. Ainsi, il n’y avait donc pas de place pour les questions. «…Ce que nous souhaitons, c’est simplement vous dire ce sur quoi nous avons échangé et ce sur quoi la suite des discussions va porter. Pour les questions, on attendra que les débats débutent véritablement avant qu’on puisse les recevoir. Mais là, nous allons vous faire un petit compte-rendu  », a introduit Assimi Kouanda, au terme des échanges avec le président du Faso avant d’annoncer le Chef de file de l’opposition politique, Zéphirin Diabré, pour le compte-rendu. D’entrée de jeu, celui-ci a annoncé à la presse avoir été, lui et Assimi Kouanda,  désignés comme étant les « co-présidents du dialogue » qui s’instaure entre la majorité et l’opposition, au cours de la rencontre. Selon lui, tout dialogue nécessite que les acteurs s’accordent sur la manière de l’organiser. « Faisant suite à la réunion qui avait eu lieu entre l’opposition et la majorité ici, le mardi dernier (NDLR : le mardi 23 septembre), le président du Faso a réuni cette fois-ci, en même temps, les deux camps dans une salle. Il a réexpliqué les objectifs qu’il poursuivait en instaurant un dialogue politique entre les deux camps et s’est retiré, nous laissant le soin de nous organiser pour ce dialogue. Un dialogue, c’est sans doute des questions qu’on discute, mais c’est d’abord un accord sur la manière même de l’organiser. Nous avons échangé sur la manière d’organiser ce dialogue pour nous assurer qu’il pourra aboutir aux résultats escomptés », a-t-il confié.

Une rencontre est prévue ce lundi

Par ailleurs, il a ajouté que cette discussion entamée dans la salle, « va se poursuivre par des séances de travail confiées à certains membres de délégation ». A l’en croire, la prochaine rencontre est prévue pour le 29 septembre, pour mieux prendre connaissance des différents points avant l’entame du dialogue. « Le lundi, nous nous reverrons ici, pour prendre connaissance un peu de ces différents points, avant d’entrer vraiment dans le vif des sujets à discuter. Mais, ce sont des préalables qui sont indispensables et nécessaires à éclaircir », a-t-il conclu.

Pour Arba Diallo, les choses ont commencé sous de bons auspices. « On a commencé sous de bons auspices ; on est bien parti. Avec la bonne volonté de part et d’autre, on espère qu’il y aura des progrès », a-t-il fait savoir.

Il faut noter que les deux délégations étaient composées, entre autres, pour l’opposition, de Zéphirin Diabré, Me Bénéwendé Sankara, Arba Diallo, Roch Marc Christian Kaboré, Saran Séré / Sérémé, Mamadou Kabré (Prit Lanaya), Adama Kanazoé (AJIR), Claude Ouédraogo (MPC)… et pour la majorité, de Assimi Kouanda, Achille Tapsoba, Naboho Kanidoua, Alain Yoda, Pascaline Tamini, Gilbert Noël Ouédraogo, Zakaria Tiemtoré, Bouba Yaguibou

Colette DRABO et Romial TOE (Stagiaire)


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