ELECTIONS CONSULAIRES : La liste des 148 délégués élus
Les résultats provisoires des élections consulaires de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), tenues le 13 novembre dernier, sont connus depuis hier, 17 novembre 2016. En attendant les résultats définitifs prévus pour le 23 novembre prochain, ils sont au nombre de 148 au lieu de 151, les nouveaux élus consulaires qui vont, dans les jours à venir, élire en Assemblée générale, le nouveau président de la CCI-BF. Les potentiels élus consulaires en lice pour ce poste sont Mahamadi Sawadogo dit Kadhafi, Apollinaire Compaoré, Adama Ouédraogo dit «Palm Beach».
83,49%, c’est le taux de participation aux élections consulaires de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) tenues le 13 novembre dernier, soit 9524 votants. Au lieu de 151, ce sont au total 148 candidats qui ont été élus délégués consulaires. Pour ce qui est des délégués consulaires régionaux, il y avait 37 postes à pourvoir. Mais au finish, 19 candidats ont été élus. A l’analyse de ces résultats qui ont été rendus publics dans l’après-midi du 16 novembre dernier, il ressort que 21 postes restent vacants dont 18 au niveau des délégués régionaux consulaires qui, d’ailleurs, ne siégeront pas en Assemblée générale. Mais qu’est-ce qui pourrait expliquer une telle situation ? A en croire le président de la Commission en charge de l’organisation des élections, Bernard Zougouri, les 3 élus consulaires manquants au niveau des 151, s’expliquent par le fait qu’il n’y a pas eu de candidatures dans certaines sous-catégories. « C’est le cas de la sous-catégorie Micro-finance au niveau de la région du Centre », a-t-il précisé. A cela, s’ajoutent les deux candidatures invalidées dans la région de l’Ouest pour faute d’ancienneté des registres de commerce. Quant aux 18 élus consulaires régionaux manquants sur les 37, M. Zougouri a laissé entendre qu’il n’y a pas eu de candidature, conformément au nombre requis.
Quid des irrégularités du scrutin ?
Ces élections consulaires, faut-il le rappeler, ont été émaillées d’incidents sur lesquels M. Zougouri a tenu à donner des précisions. De ce fait, pour ce qui est des procurations non valides utilisées par certains électeurs pour voter, il a souligné que dès que la commission a été saisie du problème, celle-ci a pris des mesures conservatoires pour préserver la crédibilité du scrutin. « Nous avons également saisi les services compétents pour diligenter les enquêtes nécessaires », a-t-il fait savoir. De même, il a été reproché à la commission d’avoir utilisé des enveloppes kaki au détriment des enveloppes plus sécurisées de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour les votes. « Avec le bulletin unique, il n’est point besoin d’enveloppe pour voter », a répliqué M. Zougouri. Autre point et pas des moindres qui a également fait des gorges chaudes au cours de ce scrutin, a été la question du délai de proclamation des résultats provisoires et définitifs. Sur ce point, le président de la Commission d’organisation des élections consulaires, Bernard Zougri, a souligné que les votes ont eu lieu sur l’ensemble du territoire national. De ce point de vue, a-t-il estimé, la commission devait attendre les procès-verbaux originaux des différents bureaux de vote de toutes les provinces pour les examiner avant compilation. Toutefois, il s’est dit réjoui du déroulement du processus électoral. Mieux, il a apprécié le sens élevé de tous les électeurs qui ont fait montre d’un sens élevé de responsabilité en privilégiant l’intérêt général de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso. Pour conclure, il a mentionné que tous les candidats disposent de deux jours pour les recours, soient les 17 et 18 novembre. C’est à l’issue de l’examen desdits recours par les juridictions compétentes que le ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat, Stéphane W. Sanou, proclamera les résultats définitifs le 23 novembre prochain. Pour rappel, c’était au total 11 541 électeurs qui étaient attendus dans les 61 bureaux de vote aménagés sur l’ensemble du territoire national.
Mamouda TANKOANO
