HomeA la uneETAT DE SANTE DE « DAMISS » OUEDRAOGO

ETAT DE SANTE DE « DAMISS » OUEDRAOGO


Dans la déclaration ci-dessous parvenue à notre rédaction, le Cadre d’expression démocratique (CED) interpelle les autorités sur l’Etat de santé de Adama Ouédraogo dit « Damiss » dont on dit que l’état de santé s’est dégradé davantage !

 

« Au lendemain de la fête de Pâques, le Dr Ablassé Ouédraogo, président du parti le Faso Autrement, a fait une déclaration dans les médias pour alerter les autorités et l’opinion publique sur la santé du journaliste Adama Ouédraogo dit Damiss détenu à la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO). D’après nos informations, ces derniers temps, la santé de Damiss se dégrade dangereusement. Malgré les traitements qu’il suit, ses difficultés respiratoires liées à son asthme sévère persistent et s’intensifient, surtout avec la canicule. Selon un de ses proches, très au parfum de sa situation sanitaire, il est impératif que le journaliste quitte son environnement carcéral pour des soins dans les meilleures conditions. Il souffre d’ailleurs d’autres maladies tout aussi compliquées. A y voir de près, tout porte à croire que certaines personnes travaillent contre le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, et veulent ternir son image eu  égard aux tergiversations et à l’inaction face à un problème de santé d’extrême urgence. Imaginez un seul instant, ou une nuit que Damiss n’arrive plus à respirer. Ce sera la catastrophe. Or, si un malheur lui arrive, on accusera le pouvoir de Roch alors que des individus ne font pas diligence ou créent des blocages pour empêcher Damiss d’avoir la liberté. Tous ceux qui sont épris de paix et de justice doivent agir. Se taire, c’est être complice. Mobilisons-nous pour sauver la vie de Damiss. La justice militaire, souvenez-vous, a adopté le même comportement et laissé mourir Madame Minata Guelwaré en octobre dernier alors qu’on la savait souffrante. Arrêtez cette méchanceté gratuite et libérez sans délai le journaliste Adama Ouédraogo dit Damiss. N’y a-t-il pas de juge courageux dans ce pays ou à la Justice militaire pour s’assumer en vue de sauver un être humain ? Je n’arrive pas à croire qu’au Burkina Faso, on peut faire ça et continuer à vivre comme si de rien n’était. C’est triste, très triste !

 

Ouagadougou le 27 Avril 2021

 

Pour le Cadre d’Expression Démocratique  (CED),

Le Coordonnateur national

 

Pascal ZAIDA »

 

 


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