FITMO 2014:« Si Ebola franchit les frontières burkinabè, il sera annulé »
En prélude à la tenue de la 14e édition du Festival international de théâtre et de marionnettes de Ouagadougou (FITMO) qui aura lieu du 10 octobre au 5 novembre 2014, la direction centrale a organisé une conférence de presse le 16 septembre 2014, à l’espace Gambidi à Ouagadougou, pour informer le public de l’état d’avancement des préparatifs de cette manifestation culturelle.
« Formation professionnelle et insertion socioprofessionnelle des artistes en Afrique », c’est sous ce thème que se tiendra la 14e édition du FITMO, du 10 octobre au 05 novembre 2014, dans quatre pays africains, à savoir le Burkina Faso (du 10 au 16 octobre), le Mali (du 18 au 22 octobre), le Niger (du 25 au 29 octobre) et le Togo (du 1er au 5 novembre). Cette 14e édition verra la participation de 15 pays et la prestation de plus d’une centaine de troupes venant du monde entier. Au cours du point de presse de la direction centrale, tenu le 16 septembre dernier, un programme alléchant a été présenté aux hommes de médias. Il s’agit notamment de spectacles traditionnels et modernes, d’ateliers de formation en scénographie et au jeu d’acteur, de l’art plastique et de spectacles de marionnettes. Il est aussi prévu des fora au cours desquels il y aura des échanges et des débats entre experts sur les spectacles diffusés et un colloque qui se tiendra à l’Université de Ouagadougou. L’édition 2014 du FITMO entend favoriser la circulation de l’expertise artistique de l’Afrique en Afrique, se rapprocher du public dans une logique de décentralisation, favoriser le professionnalisation des artistes, aider à la constitution d’un marché des arts en Afrique, etc. Selon Dr Hamadou Mandé, président du FITMO et directeur artistique, le FITMO, par son action, a achevé de convaincre que l’art et la culture sont des facteurs d’intégration, d’unité, d’unification et d’harmonie sociale qui transcendent tous les clivages sociaux. Pour lui, le choix du thème n’est pas un fait du hasard. « Il s’agit, à travers ce thème, de développer des actions structurales en vue d’œuvrer à la pérennisation et à la consolidation d’un secteur dynamique créateur d’emplois et de valeur ajoutée », a-t-il justifié. A la question de savoir si avec la menace de la maladie à virus Ebola, il n’aurait pas été plus prudent de reporter le festival, Dr Mandé a répondu : « Le FITMO ne se tiendra pas coûte que coûte, vaille que vaille, au péril des participants. S’il s’avère qu’Ebola a franchi les frontières burkinabè et qu’il est impératif d’annuler la manifestation, nous le ferons, même à la veille. Mais pour l’instant, aucune décision, ni sur le plan national ni sur le plan international, ne suspend l’organisation du festival. Nous nous inscrivons dans une logique d’optimisme et caressons l’espoir qu’une solution efficace sera trouvée le plus tôt possible ». A noter qu’au Burkina, trois lieux seront investis pour ladite manifestation. il s’agit de l’espace culturel Gambidi, du Musée national et du village opéra de Laongo. Aussi, les villes de Banfora, Bobo- Dioulasso, Koudougou, Kombissiri, Gourcy, Tiébélé, deux arrondissements de Ouagadougou (Baskuy et Nongr-Massom) accueilleront des festivaliers.
Romial TOE (Stagiaire)
Laia
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Bonjour,
8 octobre 2014Merci pour l’information. J’aurais apprecié que le titre ne soit pas si négatif, car l’information n’est pas si l’Ebola fera annuler le festival, mais plutôt que le festival a été annoncé.
Aussi, je pense que la presse invitée à l’acte n’était pas circonscrite aux hommes, mais à tous les professionnels des média, que ce soit des hommes ou des femmes.
Merci encore.