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FOCAL : Luc Marius Ibriga reconduit au poste de président


Le Forum de citoyennes et citoyens de l’alternance (FOCAL), en collaboration avec le Centre pour  la gouvernance démocratique (CGD), a organisé le 29 juin 2016 à Ouagadougou, un panel de haut niveau. Placé sous le  thème : « Quelle réconciliation nationale pour une cohésion sociale durable ? »,  le panel s’est tenu en marge du congrès du FOCAL qui a permis de renouveler le bureau exécutif. 

 

Le Pr Luc Marius Ibriga a été reconduit au poste de président du  Forum de citoyennes et citoyens de l’alternance (FOCAL)   pour un mandat de 3 ans,  le 29 juin dernier.  Il aura Albert Kambiré  comme Secrétaire général et Assana Traoré comme trésorière. Avant la mise en place du nouveau bureau exécutif composé de sept membres, un panel a été animé autour du thème : « Quelle réconciliation nationale pour une cohésion sociale durable ? »  Ce panel a permis de  faire des   propositions allant dans le sens de la réconciliation nationale.   Le paneliste  Ismaël Diallo  a axé sa communication sur la nécessité de poser  les vrais problèmes  du Burkina afin d’envisager des remèdes efficaces.   Quant au Dr Abdoul Karim Saïdou, il a  insisté sur la nécessité de construire  une justice indépendante et de procéder au règlement des dossiers de crimes de sang et de crimes économiques. Pour Luc Marius Ibriga,  Il est temps de  réfléchir en vue de trouver les voies et moyens d’aller à une   réconciliation nationale vraie et durable.  Ce qui veut dire, selon lui, que les Burkinabè doivent  regarder en face les problèmes et accepter chacun de supporter l’autre.   «  L’une  des bases  de la démocratie, c’est l’acceptation de la différence.  Nous ne pourrons jamais avoir l’unanimisme. Vouloir l’unanimisme c’est aller vers la dictature.   Nous avons des points de vue différents,  nous avons différentes approches de la gouvernance, mais  nous devons accepter de mettre en place des règles acceptées de tous, qui gouvernent  l’accès au pouvoir et qui permettent  à chacun de pouvoir vivre au Burkina Faso, dans  une société où la démocratie sociale se renforce,  et/ou l’équité et la justice sociale seront présentes. C’est à ce prix que nous pourrons construire la réconciliation nationale », a-t-il souligné.  La    lutte contre la corruption et l’impunité sont également un passage  obligé pour aller à la réconciliation, pense le président du FOCAL , le Pr Luc Marius Ibriga. A noter que  le congrès avait été prévu pour se tenir en 2014, mais compte tenu des troubles sociopolitiques,  il avait été reporté sine die. 

 

Issa SIGUIRE

 

 


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