LUTTE CONTRE LE TERRORISME
Brassard Noir met en place des CDR
Le mouvement Brassard noir a officiellement lancé, le 9 février 2019 à Ouagadougou, les Comités de défense de la République (CDR). Ces structures qui seront installées à travers tout le territoire national, auront pour mission, entre autres, de lutter contre le terrorisme, le banditisme en fournissant les infirmations nécessaires aux Forces de défense et de sécurité (FDS).
Annoncé le 11 janvier 2019 au cours d’une conférence de presse, les Comités de défense de la République (CDR) initiés par Brassard noir, ont officiellement été lancés le 9 février dernier au Conseil burkinabè des chargeurs à Ouagadougou, par les premiers responsables dudit mouvement. C’était à la faveur d’une Assemblée générale tenue ce jour même. Ces comités, selon le président de Brassard noir, Boukaré Konombo, auront pour objectif, entre autres, de participer activement, en synergie d’action avec les populations, les Forces de défense et de sécurité et les politiques, à la sauvegarde de la sécurité des personnes et des biens dans le pays. Aussi, de contribuer à l’application de toute mesure susceptible d’apporter la paix et la sécurité au Burkina Faso, sans oublier la lutte contre la corruption, l’incivisme et le terrorisme en organisant une vigilance communautaire qui va mettre l’accent sur la veille citoyenne à travers la sensibilisation et les dénonciations de comportement et de tout cas suspect. Toute personne qui a le sens de l’honneur, de l’engagement, du dévouement, de l’esprit de sacrifice, d’ouverture et d’attachement à la discipline peut être membre des CDR. Déjà, plusieurs acteurs ont manifesté leur intérêt. Il s’agit, entre autres, des promoteurs immobiliers, des hôteliers, des restaurateurs, des promoteurs des agences de voyage et de tourisme, de ceux qui mettent leurs véhicules en location, du syndicat des taximen, de l’association des compagnies aériennes pour ne citer que ceux-là.
Notons que les Comités de défense de la République (CDR) sont différents des Comités de défense de la Révolution (CDR) sous la Révolution entamée en août 1984, parce que les derniers cités disposaient d’armes à feu. Ce qui n’est pas le cas des CDR installés par Brassard noir, même s’ils entendent collaborer avec les Koglwéogo en cas de besoin. « Nous avons annoncé la mise en place des CDR depuis 6 mois. Aujourd’hui, nous procédons au lancement officiel de ces structures. Désormais, dans le Centre, les CDR vont commencer à travailler. Dans les autres régions, nous avons des points focaux. Nous allons continuer la mise en place. Ils vont jouer un rôle de renseignement, de collaboration franche avec les Forces de défense et de sécurité…», a laissé entendre Boukaré Konombo, président du mouvement Brassard noir.
Issa SIGUIRE