HomeA la uneLUTTE CONTRE L’INCIVISME AU BURKINA : Les mesures « draconiennes » de Simon Compaoré

LUTTE CONTRE L’INCIVISME AU BURKINA : Les mesures « draconiennes » de Simon Compaoré


Le ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure, en partenariat avec  le ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique, garde des sceaux,  a organisé, le 3 juin 2016 à Ouagadougou, un forum sur le civisme.  Au cours de cette rencontre qui a réuni autorités coutumières et religieuses et  Organisations de la société civile luttant contre l’incivisme, le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure, Simon Compaoré, a révélé les mesures prises par le gouvernement pour endiguer l’incivisme au Burkina.

 

Le Burkina souffre de l’incivisme. En effet, il ne se passe pas un jour sans qu’un acte d’incivisme ne soit enregistré.  Des élèves qui agressent physiquement leurs enseignants, des usagers de la route qui fauchent mortellement des agents de la police en pleine régulation de la circulation routière, le non-respect du code de la route, des populations qui détruisent des biens publics et privés en cas de manifestations. Ce sont, entre autres, les cas d’incivisme les plus récents enregistrés durant les 4 premiers mois de l’année 2016. Face à cette situation, le gouvernement a pris un certain nombre de mesures qui ont été dévoilées par le ministre d’Etat, en charge de l’Administration territoriale et de la sécurité intérieure, Simon Compaoré, le 3 juin dernier.  C’était à l’occasion du forum sur le civisme organisé par le  ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure, en partenariat avec  le ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique, garde des sceaux. Il était question pour les participants composés d’autorités coutumières, religieuses et  d’Organisations de la société civile, de passer non seulement en revue  l’incivisme sous toutes ses formes, mais aussi de proposer des solutions pertinentes à même d’endiguer ce phénomène au pays des Hommes intègres. Dans les services publics, le ministre Simon Compaoré a annoncé la restauration dans les prochains jours, de la montée et de la descente des couleurs nationales, la dynamisation des conseils de discipline dans les départements et les institutions de l’Etat, la lutte sans complaisance contre la corruption et l’impunité. En milieu scolaire, il entend mettre l’accent sur la traduction systématique devant les juridictions compétentes, de tout élève, étudiant ou apprenant qui viendrait à porter atteinte aux symboles de la Nation, la dynamisation des conseils de discipline dans les écoles, la traduction systématique en conseil de discipline, de tout élève, étudiant ou apprenant qui viendrait à porter atteinte à l’intégrité physique d’un enseignant ou d’un responsable administratif scolaire, la sécurisation des établissements scolaires et des universités en cas de besoin, la situation des responsabilités sur toutes les manifestations qui ont occasionné des dégâts au cours de ces derniers mois dans les établissements scolaires.

 

Quid de l’incivisme en circulation routière ?

 

Dans le domaine de la circulation routière où les cas de violation du code de la route et des règlements connexes sont légion, le ministre en charge de la sécurité, Simon Compaoré, a estimé qu’il est temps de sévir sans complaisance, d’où la sanction avec rigueur de tout contrevenant aux règles de la circulation routière et la mise en fourrière des engins et des véhicules des usagers de la route ne respectant pas certaines prescriptions du code de la route. « Il ne sera plus question pour quelqu’un qui a brûlé le feu de venir payer de l’argent seulement pour récupérer sa moto et repartir. Si un usager brûle le feu, non seulement il va payer cher pour avoir son engin ou son véhicule, mais il passera aussi des jours, voire des mois avant de l’obtenir », a-t-il soutenu. Pour le cas des Koglwéogo qui défraient actuellement la chronique, il a annoncé non seulement leur encadrement sur les droits humains, mais aussi des sanctions à l’encontre de tous les membres de ces associations d’auto-défense qui ne se conformeront pas aux règles de la République et de la vie en société.  A propos du non-respect des règles relatives à la liberté de manifestation et de réunion sur la voie publique, le ministre Simon Compaoré a expliqué que  des actions  ont été envisagées. Au nombre de celles-ci, figurent l’encadrement des manifestations sur la voie publique, l’interdiction de toute manifestation publique présentant des risques de commission d’actes de violence ou de destruction de biens publics et privés, le rétablissement et le maintien de l’ordre devant toute situation de manifestation publique illicite, la traduction devant les juridictions compétentes de tous les responsables et les auteurs de manifestations illicites, etc. Pour les cas d’incivisme économique et fiscal, il a révélé que l’accent sera mis sur la lutte contre la fraude fiscale, la lutte contre l’importation des marchandises contrefaites, la lutte contre le non-respect des règles de la libre circulation, la sanction des auteurs ou coupables de pratiques frauduleuses. Convaincu que la mise en œuvre de toutes ces actions suscitera des incompréhensions de la part de bien des Burkinabè, le ministre Simon Compaoré a annoncé, dans les jours à venir, une vaste campagne de sensibilisation sur l’ensemble du territoire national.

 

Mamouda TANKOANO

 

 


Comments
  • Commentaire…Se La Es Bien

    30 novembre 2016
  • Commentaire… L’incivisme n’es pas une bonne chose . Tout la population dison oui a l’anti-incivisme

    6 février 2018
  • l’incivisme en milieu scolaire et son impact négatif sur le rendement au faso

    22 avril 2018
  • avec l’incivisme le pays serai toujour en retard en terme d developement.donc çé mieux d’arreté les actes d’incivique et permettre l pays d’avancé.

    8 mai 2019

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