MARCHE DE PROTESTATION DES OSC CONTRE LE F CFA « Nous voulons dès aujourd’hui notre indépendance monétaire »,: dit M. Guissou de Urgences panafricaines
Des Organisations de la société civile d’obédience panafricaniste ont tenu un meeting de protestation contre le F CFA, le samedi 23 février dernier à la médiathèque municipale, à Ouagadougou. Pour les responsables de ce rassemblement, cette rencontre est organisée, suite aux derniers propos tenus par le président en exercice de la commission de l’Union économique monétaire ouest africaine (UEMOA), le président ivoirien, Alassane Ouattara, à l’Elysée en France.
Elles sont du Front pour l’indépendance monétaire (FMI), du mouvement urgences panafricanistes, de Génération Thomas Sankara (GTS), de la Génération consciente (GC), toutes d’obédience panafricaniste, à protester contre le maintien du F CFA dans les colonies françaises d’Afrique. Et c’est la médiathèque municipale qui a servi de lieu de rassemblement pour les manifestants. En effet, selon le coordonnateur du mouvement Urgences panafricanistes, M. Guissou P. Boris, la manifestation répond au mot d’ordre lancé par celui qu’il nomme « le leader charismatique panafricaniste », à savoir le franco-béninois, Kemi Seba. Pour lui, le mot d’ordre a été suivi partout sur le continent africain, sauf en Côte d’Ivoire où « la marche de la jeunesse panafricaniste a été empêchée par les forces de l’ordre qui ont vite assiégé les lieux où elle devrait avoir lieu », nous a-t-il confié. Et Guissou P. Boris de préciser que la sortie du 23 février 2019, a pour but de dire « non à l’impérialisme et à toutes ses formes de ramifications ». Car, la jeunesse africaine, dans son écrasante majorité, en a marre de la pseudo indépendance, a-t-il martelé. Et c’est pour cette raison que « nous voulons dès aujourd’hui notre indépendance monétaire », a-t-il laissé entendre. Les jeunes qui ont répondu présents, scandaient, durant la manifestation, des slogans hostiles aux dirigeants africains qui sont favorables, selon les mots de Guissou, au « maintien du F CFA dans les pays colonisés par la France ». En plus, on pouvait lire sur les pancartes que les manifestants ne cessaient de brandir, des messages comme ceux-ci : la France-Afrique tue plus que le SIDA, non à l’exploitation de l’Afrique, non au franc des colonies françaises d’Afrique, à bas l’impérialisme, la France est un enfer pour l’Afrique…
En outre, au cours de cette mobilisation, les manifestants entonnaient l’hymne national et criaient des noms qu’ils estiment avoir été des héros, pour avoir fait œuvre utile pour la postérité en sacrifiant leur vie pour la cause de la jeunesse africaine et de tous les pays en lutte, s’exclame le coordonnateur du mouvement Urgences panafricanistes. On pouvait entendre des noms comme ceux de Nelson Mandela, Kwame N’Krumah, Patrick E. Lumumba, Mouammar Kadhafi et Thomas Sankara qui constituent, selon le coordonnateur, « des repères pour la jeunesse africaine que nous sommes », a-t-il ajouté. Et les manifestants contre le F CFA de réclamer une vraie indépendance de l’Afrique. Pour marquer leur désapprobation vis-à-vis de cette monnaie, ils brûlaient, à cet effet, des images du président Alassane Ouattara, par ailleurs président en exercice de l’UEMOA et de Emmanuel Macron, président français, lors de sa dernière visite en France. Pour M.Guissou Boris, c’est le discours tenu lors de cette visite qui a « jeté de l’huile sur le feu ». Et c’est sur une note d’espoir que le coordonnateur a interpellé l’élite africaine à s’engager résolument pour la cause de la jeunesse africaine, « plutôt que de tomber dans les mêmes erreurs que leurs prédécesseurs », a-t-il conclu.
Drissa TRAORE
BÂ
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Bonjour primo pour tous ceux qui sont engagés sur ce noble combat.Certes ce franc des colonnies d’Afrique est pire que le SIDA et a presque les mêmes effets. Ayant sejourné dans multiple pays et subi la trés grande différence entre le le F CFA et les autres et le fleau que cette dite monnaie engendre,telque par exemple:Barça ou La mort,ce qui signifie dans nos contrées :aller en europe ou mourrir en essayant de traverser vaille qu vaille l’océan pour souvant finir dans les profondeur qu’ils nomment Barsakh m’empêche souvent de dormir !une des raisons de mon engagement et voudrais dans la mesure du possible joindre le groupe et participer au changement de cette monnaie par nous mêmes en commençant par changer les consciences.je vous encourage et vous félicite et salue au passage Kemy Séba à qui j’ai un estime indescriptible.Ne baissons jamais plus les bras,qu’on nous coupe la tête mais ils ne pourrons jamais nous detruire les racines. Je vous encourage et remercie. Souleymane bobo fatim Bâ (jules Bâ)
27 février 2019