HomeA la uneMORT D’UN POLICIER PERCUTE PAR UN USAGER  DE LA CIRCULATION : Arrêté, le présumé  coupable  nie les faits

MORT D’UN POLICIER PERCUTE PAR UN USAGER  DE LA CIRCULATION : Arrêté, le présumé  coupable  nie les faits


 

Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure,  Simon Compaoré, entouré de ses proches collaborateurs a animé un point de presse le 3 novembre 2016 à Ouagadougou, pour, a-t-il dit,  faire le point sur la lutte contre l’incivisme sur les routes. Il a également fait le point sur le processus d’opérationnalisation de la police de proximité.  De ce point de presse, l’on retient également que l’usager qui avait percuté mortellement le policier au  quartier 1200 Logements de Ouagadougou, est  entre les mains de la Police nationale.

L’usager de la route qui  a percuté mortellement le policier au quartier 1200 Logements de Ouagadougou,  est entre les mains de la Police nationale. L’information a été donnée aux Hommes de médias le 3 novembre 2016, au cours d’un point de presse animé par le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure,  Simon Compaoré, et ses proches collaborateurs.  Mais le mis en accusation, a confié le Directeur général de la Police nationale, Lazare Tarpaga, continue de  nier les faits.  Pour prouver sa culpabilité,  la Police continue de réunir les preuves  pour la suite de l’enquête. Au cours de ce point de presse, le point sur la lutte contre l’incivisme dans les services publics et dans la circulation routière a été fait par le premier responsable de la sécurité, Simon Compaoré.  Dans le domaine de la circulation routière, a-t-il indiqué,  des opérations spéciales de lutte contre l’incivisme ont quotidiennement été menées par les service de la Gendarmerie nationale, de la Police nationale  et de la Police municipale dans plusieurs villes du  Burkina, au cours de la période couvrant les mois de juillet, août, septembre et la première quinzaine  du mois d’octobre 2016. Ces opérations ont permis, dans la ville de Ouagadougou, de mettre en fourrière 10 958 engins à deux ou 3 roues et 266 véhicules à 4 roues. 1 110 cartes grises et 1 195 permis de conduire ont été confisqués. Comme principales fautes, on note, entre autres, le non respect des feux tricolores,  le défaut de plaque d’immatriculation, la circulation avec les véhicules à vitres teintées. La poursuite de ces infractions  a abouti au défèrement au parquet de 12 individus et à la condamnation de 9 d’entre eux à des peines d’emprisonnement de 12, 8, 6 et 2 mois, à des peines d’amendes  allant de  100 000 à 300 000 F CFA. Ce qui  a permis d’encaisser 101 628  000 F CFA pour le compte  du budget de l’Etat et des collectivités territoriales. Quant à la lutte contre l’incivisme dans les services publics de l’Etat, elle est matérialisée par la monté des couleurs tous les derniers mardis du mois à partir de 7h, devant l’immeuble abritant le ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure,  le ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique, et  le ministère de la Communication et des relations avec le parlement.  Ces actions ont également permis de réduire considérablement les accidents de la circulation.   Ces opérations ayant porté des fruits, Simon Compaoré et ses collaborateurs entendent les poursuivre jusqu’à bouter hors du Burkina l’incivisme sous toutes ses formes.  La police de proximité a été  également au cœur des échanges.  Désormais,  a expliqué Simon Compaoré, chaque village, chaque commune ou ville a le droit de créer une association dont l’objectif principal est de lutter contre l’insécurité, en collaboration avec les forces de défense et de sécurité. Mais cela, précise-t-il, est conditionné par l’obtention d’un récépissé de reconnaissance délivré par les structures compétentes. Ces associations ne sont pas créés par l’Etat et ne reçoivent aucune aide financière de la part de l’Etat.  Ces structures  seront chapeautées au niveau central par la Direction générale de la sécurité intérieure du MATDSI, à travers la Direction de la police de proximité.   Elles bénéficieront de formation de la part de l’Etat, a précisé Simon Compaoré.

Issa SIGUIRE


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