HomeA la uneNOUNA : Plus de 200 plants pour reverdir le nouveau site de la Police nationale de Nouna

NOUNA : Plus de 200 plants pour reverdir le nouveau site de la Police nationale de Nouna


La coordination provinciale des organisations de la société civile, en collaboration avec les Forces de défense et de sécurité, a reboisé le nouveau site de la police, sis au secteur 6  au sud du Lycée provincial de Nouna. Ce sont plus de 200 plants octroyés par Hamidou Toé,  le président de la coordination provinciale des organisations de la société civile, qui ont été mis sous terre. Les différentes espèces qui ont été plantées, le vendredi 16 septembre 2016, sont composées d’eucaliptus, de flamboyants, d’acacias, simeas.

 

Cette séance de reboisement a connu la présence de Siaka Bado, le Directeur provincial de la Police nationale, des officiers et assistants de police ainsi que des Volontaires adjoints de sécurité (VADS).

Dès 7h 15mn, le vendredi 16 septembre, le personnel de la Police de Nouna a marqué un arrêt pour mettre en terre plus de 200 plants dans son nouveau site. Ces plants ont été offerts gracieusement par Hamidou Toé, le président provincial des organisations de  la société civile qui justifie son geste par les bons rapports qui existent entre les OSC et la Police qui sont des partenaires indissociables du développement.

Quant à Siaka Bado, le Directeur provincial de la police nationale, un tel geste des OSC est très salutaire étant donné que ce modeste don touche tout le monde. C’est en toute humilité qu’il a remercié les donateurs et les a exhortés à perpétuer et  étendre cette initiative à d’autres services de l’Etat à Nouna.

Justifiant l’action du reboisement, le responsable provincial des flics a signifié que planter un arbre, c’est donner un sens à la vie. « Cette action vise à faire un bloc autour de la Politique nationale et du gouvernement en matière de préservation de l’environnement et de lutte contre le changement climatique qui démontre actuellement avec les séries d’inondations, de sécheresses, du réchauffement de la terre et bien d’autres manifestations qui sont des signes d’alerte nous invitant à ne pas dormir sous nos lauriers », a-t-il dit. Et d’expliquer que c’est tout à fait normal que le rôle régalien de la police, soit de sécuriser les personnes et leurs biens, mais aussi en phase avec le respect de l’environnement pour prévenir les catastrophes naturelles qui sont de vraies sources d’insécurité. Pour lui, ces plants vont servir à la délimitation des périmètres abritant les nouvelles infrastructures de la police qui vont accueillir bientôt la section administrative comportant des services tels que l’Office nationale d’identification (ONI) et la Légalisation. Le Directeur compte mettre tout en œuvre pour l’entretien de ces plants. Dans cette dynamique, il prévoit, entre autres, après la saison des pluies, de façon périodique, arroser les plants et les entourer des grilles en comptant sur les personnes de bonne volonté.

Tout en remerciant le personnel pour cette disponibilité, il s’est dit satisfait de la solidarité agissante dont les OSC ont manifestées à l’égard des FDS. 

Et, lorsque nous avons voulu savoir dans la foulée si c’est un folklore ou une volonté réelle de protéger l’environnement, Siaka Bado a fait savoir qu’une telle initiative répond à ses prérogatives et c’est tout à fait normal, en tant que premier responsable, de donner le clac du bon exemple aux autres. Aussi, c’est une réponse à sa conception religieuse qui recommande la construction d’un puits, d’une mosquée ou la plantation des arbres.

Les locaux ont été construits en 2002 et jusque-là, ils sont inoccupés. Le reboisement de ce jour est un acte qui témoigne d’un début d’occupation des locaux. Maintenant, c’est à la mairie de Nouna d’accompagner les services de police avec les mobiliers de bureaux pour une occupation définitive des locaux.

Pour conclure, Siaka Bado a rendu un hommage appuyé aux différents collaborateurs qui travaillent sur le terrain tels que la gendarmerie, les agents des eaux et forêts, le CERFI, les gardes de sécurité pénitentiaire, les OSC et toute la population. Pour lui, c’est ensemble qu’ils peuvent relever le défi sécuritaire du moment qui s’impose à nous. Toute chose qui ne peut être réalisable que par la collaboration de tous les acteurs.

 

Madi KEBRE, (Correspondant)

 

 

 


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