HomeA la unePLAN STRATEGIQUE 2018-2019 DE L’UNHCR-BURKINA : Pour une meilleure prise en charge des réfugiés et des apatrides

PLAN STRATEGIQUE 2018-2019 DE L’UNHCR-BURKINA : Pour une meilleure prise en charge des réfugiés et des apatrides


La représentation du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) au Burkina Faso a organisé le 22 mars 2017 à Ouagadougou, un atelier de présentation de son plan stratégique pour ses opérations de 2018-2019.

 

Comment améliorer les conditions de vie des réfugiés et des apatrides ? C’est la principale question qui était au cœur de l’atelier organisé par la représentation nationale du  Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), le 22 mars dernier.  Selon la Représentante de l’UNHCR au Burkina Faso, Gogo Hukportie, cet atelier qui a réuni les membres  du gouvernement, les représentants d’Agences des Nations unies, les partenaires techniques et financiers  y compris les réfugiés eux-mêmes, vise à tracer les sillons d’une meilleure prise en charge des réfugiés et des personnes apatrides pour les années à venir. Il s’est agi spécifiquement au cours de cette rencontre, de  discuter et de s’accorder sur les grandes lignes des projets que l’ UNHCR-Burkina entend mettre en œuvre pour la période 2018-2019 au profit des populations relevant de son mandat, à savoir les réfugiés et les personnes apatrides ou à risque d’apatridie au pays des Hommes intègres. A en croire la Représentante de l’UNHCR au Burkina Faso, Gogo Hukportie, à la date du 28 février 2017, le Burkina Faso comptait 32 498 réfugiés Maliens, bénéficiaires de la protection et de l’assistance de l’UNHCR-Burkina dont la plupart ont déjà 5 années d’exil au Burkina Faso. Cela dit, cet atelier a donc servi de cadre à  chaque  participant pour décliner son  point de vue  sur les réalisations de l’année 2016, à savoir les acquis et les faiblesses ainsi que les leçons à tirer. Il a été également une aubaine pour les participants, de s’imprégner davantage des actions prévues pour cette année 2017 au profit des réfugiés et des apatrides. Toute chose qui permettra de doter l’UNHCR-Burkina d’un nouveau plan stratégique couvrant la période 2018-2019.   « Dans notre vision opérationnelle de 2018 à 2019, tout en renforçant ce rôle de protection et de quête permanente de solutions durables dont le rapatriement volontaire, nous voulons, dans un premier temps, adopter un plan pays 2018-2019, qui soit en phase avec les priorités nationales déclinées dans le PNDES et dans le plan cadre des Nations unies pour le développement « UNDAF ». Ce plan devra s’inscrire aussi dans le cadre de la mise en œuvre des Objectifs du développement durable (ODD). Bref, un plan opérationnel qui se veut certes efficient, mais qui doit également tenir compte de la rareté des ressources », a soutenu Mme Hukportie.

 

« Aller vers la mise en œuvre d’une intervention basée sur des critères de vulnérabilité »

 

Pour elle, l’UNHCR-Burkina a encore de nombreux  défis à relever et il faut donc plus d’innovations et de créativité pour y faire face. Il s’agit notamment des défis liés à la sécurité dans le Sahel, aux ressources financières,  à l’assistance et à la protection même des réfugiés.  « Dans un deuxième temps, il s’impose encore à nous, au regard des difficultés actuelles relatives à la protection et à l’assistance des réfugiés, d’aller vers la mise en œuvre d’une intervention basée sur des critères de vulnérabilité, déterminés à l’issue d’une enquête socio-économique réalisée en mai 2016 au sein des ménages de réfugiés.  Nous envisageons le renforcement de notre approche participative et inclusive, en élargissant l’assistance monétaire, « Cash-Based Intervention (CBI) » en anglais, à plusieurs secteurs d’interventions. Ceci contribue à conférer davantage aux réfugiés une certaine responsabilité vis-à-vis de leur bien-être familial », foi de la Représentante de l’UNHCR au Burkina, Gogo Hukportie. Pour sa part, Dieudonné W. Désiré Sougouri, représentant le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabè de l’extérieur, a salué la tenue de cet atelier qui vient à point nommé. Pour lui, le  Burkina Faso fait déjà face actuellement à de nombreux défis, si fait que l’aide des bailleurs de fonds est beaucoup plus nécessaire  pour la prise en charge des réfugiés. « Il y a des défis sécuritaires,  des défis sociaux, des défis économiques. Donc, il est important qu’à l’issue de cet atelier, nous puissions prendre des mesures fortes pour que les partenaires techniques et financiers puissent mieux accompagner le Burkina Faso dans la prise en charge des réfugiés », a-t-il indiqué. Pour rappel, le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR)  a pour mandat principal de conduire et de coordonner l’action internationale de protection et d’assistance des réfugiés, dans une certaine mesure, des personnes déplacées à travers le monde.

 

Mamouda TANKOANO

 

 


Comments
  • je suis desolé qu’est ce qu’ils ont fait pour les refugies mensonge

    23 février 2018

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