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Menace d’attaques à Ouaga : un «fake news» qui fait peur

 « Urgent, évitez les milieux fréquentés du 12 au 19 courant ; infos à vos proches. Que Dieu nous protège ! ». Ce message qui circule à Ouagadougou depuis quelques jours,  crée la psychose dans plusieurs milieux de la capitale du Burkina Faso. Et cela se comprend, car Ouagadougou a été plusieurs fois la cible d’attaques terroristes. Naturellement, une telle information ne peut que créer la panique. Selon nos informations, cette «alerte» n’émane pas des structures en charge de la sécurité au Burkina. Du moins, c’est ce qu’indiquent certaines sources sécuritaires qui expliquent d’ailleurs qu’il s’agit d’un «fake news».

  Le Burkina Faso bientôt pays pétrolier : on jubile à Nouna
« Des traces d’uranium découvertes dans le Sahel burkinabè par le Bureau des Mines et de la Géologie du Burkina (Bumigeb) et des traces de pétrole vers Nouna ainsi qu’au-dessus d’Essakane » ! Voilà la nouvelle que Oumarou Idani, ministre des Mines et des carrières, a communiquée le mardi 10 avril dernier sur le Plateau de l’émission Dialogue citoyen sur la RTB. Le ministre précise que des études sont menées afin de déterminer l’importance et la spécificité de ces minerais. Cette information fait plaisir du côté de Nouna où certains épiloguent déjà sur les retombées socio-économiques de cette éventuelle exploitation du pétrole.

  Première session 2018 de la Chambre criminelle de la Cour d’appel de Bobo:
27 accusés à la barre

 La première session de l’année 2018 de la Chambre criminelle de la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso, s’est ouverte le lundi 10 avril 2018. Durant 8 jours, 27 accusés vont passer devant les juges pour divers chefs d’accusation. Il s’agit, entre autres, d’assassinat, de meurtre, de coups mortels, de violences faites aux femmes et aux filles et de détournement de deniers publics.

 Yako : 3 individus dont un koglwéogo interpellés pour détention et commercialisation de cannabis

 La Brigade centrale de recherches du commissariat de Police de la ville de Yako a interpellé trois individus pour détention et commercialisation de cannabis. C’était le lundi 2 avril dernier. Parmi les personnes interpellées, figure un membre du groupe koglwéogo de Douré, localité située à 10 km  de Yako. Ils ont été présentés au procureur du Faso, dans l’après-midi du mardi 10 avril dernier. Chez le koglwéogo, les enquêteurs ont retrouvé 0,7kg de cannabis, un pistolet de fabrication artisanale avec 4 munitions de calibre 12. Chez les autres délinquants, 5kg de cannabis ont été saisis.

 Le barrage de Loumbila menacé : le gouvernorat du Plateau central appelle au secours

 Ce cri du cœur a été lancé par le gouvernorat de la région du Plateau central sur sa plateforme réseau social. Il s’agit de la situation actuelle du barrage de Loumbila qui nécesserait, selon le gouvernorat, l’engagement de tous. C’est un véritable SOS.

 « Le Barrage de Loumbila a été réalisé en 1947, avec pour objectif l’approvisionnement en eau potable de la ville de Ouagadougou. De nos jours, plusieurs autres activités sont menées autour de cet ouvrage. En effet, l’on note l’occupation des berges et de la cuvette de la retenue d’eau par les maraîchers, avec pour conséquence l’envasement qui occasionne une diminution de la capacité de stockage de l’ouvrage ; l’usage incontrôlé de produits chimiques, la spéculation foncière autour du barrage, le prélèvement clandestin de l’eau pour les travaux de génie civil, d’activités agricoles et de fermes d’élevage. Le Comité local de l’eau (CLE) de Massili Nord a pu dénombrer 2686 usagers dont 2323 maraîchers, 128 sylviculteurs, 7 éleveurs, 219 pêcheurs, 8 hôtels et une adduction d’eau potable qui est l’ONEA. Autant d’activités qui menacent aujourd’hui la survie du barrage de Loumbila tant dans la quantité de l’eau que dans sa qualité. Déjà, en 2012, un atelier avait permis aux différents acteurs de mener la réflexion pour une pérennité du barrage. Au bilan, après 6 ans de mise en œuvre, on note un taux de réalisation de 41%. Un faible taux qui se justifie par la réticence des populations riveraines, les changements institutionnels et la dissolution des conseils municipaux en 2014. Afin de relancer les différentes activités, les acteurs, à l’initiative de l’Agence de l’Eau du Nakambé(AEN), se sont retrouvées le jeudi 12 avril 2018 pour faire le bilan de mise en œuvre et également formuler des recommandations pour la période à venir. Des solutions proposées qui appellent à l’engagement de tous et de chacun pour l’intérêt général et pour la préservation de cet héritage de nos parents aux générations futures ».

* Oubritenga: 150 kg de viande d’hippopotame saisie à Boutenga

 Selon le ministère de l’Environnement, des « agents des Eaux et forêts, en collaboration avec la douane, ont intercepté trois colis contenant de la viande d’hippopotame et du poisson. La saisie a eu lieu le mercredi 11 avril 2018 sur l’axe Ouaga-Fada, précisément à Boutenga (carrefour de Ziniaré), à 35 km de la capitale burkinabè ». Le ministère donne des détails sur cette affaire : « 150 kg de viande fraiche d’hippopotame (une espèce intégralement protégée au Burkina Faso) découpée en plusieurs morceaux conditionnés avec du sel; du poisson frais en cours de transformation et du poisson sec, c’est le décor donné à voir dans la cour de la direction générale des Eaux et forêts, ce mercredi 11 avril 2018. Ces produits sont le contenu de trois gros colis cachés dans des sacs soigneusement emballés dans des cartons. Des cartons qui ressemblent, à vue d’œil, à de simples marchandises. Mais la vigilance des gardes forestiers, avec le soutien des agents de la douane, a permis de mettre à nu le dispositif des trafiquants. Selon les premières informations recueillies, il semble que les colis ont fait l’objet de fouilles dans un car de transport en commun malien en provenance du Sénégal et qui aurait pour destination le Bénin, indique le directeur général des Eaux et forêts, Paul Djiguemdé ».

 Foire du Niébé du Sourou : ce sera finalement les 4 et 5 mai prochains à Gomboro

Initialement prévue pour les 27 et 28 avril prochains, c’est finalement les 4 et 5 mai 2018  qu’aura lieu la 9e édition de la foire du Niébé du Sourou, à Gomboro.  Organisé par l’Association Yiyé, l’événement sera, cette année, placé sous le parrainage du ministre des Enseignements secondaire et supérieur, Pr Stanislas Ouaro. Le thème retenu est le suivant : « Femmes rurales face au changement climatique ». Selon la présidente de l’Association Yiyé, Dr Clémentine Dabiré/Binso, l’un des objectifs essentiels de la foire du Niébé du Sourou, consiste à « mettre en relation les acteurs de la chaîne des valeurs dans un grand marché afin de promouvoir la production et la transformation du Niébé ». L’événement concentrant un nombre impressionnant de femmes, il constitue une occasion pour « faire passer des thèmes de sensibilisation par des conférences ou projections documentaires ». Producteurs et productrices, rendez-vous à Gomboro les 4 et 5 mai prochains.

 

Exploitation minière au Burkina : la mine de Yaramoko réalise un premier trimestre record

 C’est une information de l’Agence Ecofin : «au premier trimestre 2018, la mine d’or de Yaramoko (Burkina Faso) a produit un total de 40 452 onces, un record ». D’après l’agence, «la performance, supérieure aux prévisions, a été rendue possible par le traitement de 71 576 tonnes de minerai, 8% de plus que la capacité nominale de l’usine ». «Nous sommes ravis de la poursuite de la forte performance opérationnelle de Yaramoko qui a atteint une production record au premier trimestre. Cette réalisation est le résultat d’une constante optimisation et amélioration de tous les aspects de l’exploitation», a commenté John Dorward, PDG de Roxgold, compagnie détentrice du projet, dont les propos ont été rapportés par nos confrères. Au cours du trimestre, la compagnie a lancé le développement du gisement de Bagassi Sud, qui devrait apporter 40 000 onces supplémentaires à la production annuelle totale du projet Yaramoko, au quatrième trimestre 2018. En 2017, Yaramoko a produit 126 990 onces d’or, et devrait livrer entre 110 000 à 120 000 onces en 2018.

 Hygiène et salubrité publique : la JCI Ouagadougou dotera 50 ménages de poubelles

La JCI Ouagadougou, dans le cadre des activités de son plan d’action 2018, a initié le projet « 50 ménages, 50 poubelles »,  qui est le thème de l’édition 2018 de son activité dénommée : « Hygiène et salubrité publique ». Dans la réalisation de cette activité, la JCI Ouagadougou organisera une cérémonie de remise de poubelles, demain samedi 14 avril 2018, devant la mairie de l’arrondissement 10 de la ville de Ouagadougou. La cérémonie sera placée sous la présidence du maire de la commune de Ouagadougou, Armand Béouindé, et les co-parrainages du Sénateur JCI, Séraphine Pascale Nabaré, et Jérémie Sawadogo, maire de l’arrondissement 10 de Ouagadougou.


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