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* Blaise Compaoré entouré de ses proches, dont son fils adoptif

Outre son épouse Chantal Compaoré qui fait la navette entre Abidjan et Paris où elle possède un appartement dans le 16e arrondissement, Blaise Compaoré est entouré de plusieurs proches dont son fils adoptif Yassiah Bissiri, géologue formé au Canada, nous apprend la Lettre du Continent dans sa parution n°703 du 1er avril 2015. Quant à Djamila, sa fille, elle séjourne aux Etats-Unis où elle poursuit ses études. Le même journal nous apprend que Blaise Compaoré qui a décidé de garder le silence pour ne pas embarrasser son hôte, ADO, aborde certaines questions nationales avec ses visiteurs, dont les plus assidus sont Guillaume Soro et son ex-conseiller spécial, Mustapha Liman Chafi. Et de ces conversations ressortent fréquemment « les forces extérieures » qui auraient précipité son départ, poursuit le journal. A ce sujet, Blaise Compaoré ne semble toujours pas décolérer contre Salif Diallo, dont le nom est régulièrement cité, son ex-bras droit aujourd’hui en rupture de ban, et actuel secrétaire général du MPP dirigé par Roch Marc Christian Kaboré.

* Jean Guion, fidèle à Blaise Compaoré

Le conseiller-lobbyiste de Blaise Compaoré lui reste fidèle. Jean Guion visite régulièrement l’ancien président à Abidjan. En revanche, il ne peut plus se rendre à Ouagadougou, les autorités burkinabè lui ayant confisqué son passeport. Les comptes bancaires dont il disposait à Ouagadougou ont été également gelés, nous apprend La Lettre du Continent dans la même parution.

* Groupes terroristes : des cellules dormantes à Abobo et Yopougon

Le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, a été alerté, mi-mars, par ses services, de la possible présence de cellules dormantes affiliées à des groupes terroristes présents dans la zone sahélienne ou au mouvement fondamentaliste nigérian Boko Haram. Plusieurs d’entre elles ont été localisées dans les quartiers d’Abidjan comme Abobo Klouetcha et Yopougon dans le sous-quartier Ninja. Des équipes ont été mises en alerte pour anticiper sur d’éventuelles actions à Abidjan. Plusieurs mosquées proches des mouvances wahhabites sont également sous surveillance, selon la Lettre du Continent.

* Dossier SOPAM : triple peine pour Bolloré

Condamnée en première instance à verser 2,6 milliards de F CFA à la société Sopam de l’homme d’affaires burkinabè, Mohamed Sogli, après avoir failli au transport d’une turbine jusqu’à Ouagadougou pour le compte de ladite société, Saga, une filiale de Bolloré, a vu sa facture tripler en appel. Une peine triplée après que Saga France a fait appel de la décision du tribunal de commerce de Ouagadougou du 25 avril 2013, rapporte La lettre du Continent.

* Traitement du minerai à Tongomael : les jeunes remontés contre la SOMIKA

Des jeunes de Tongomayel dans le Soum, sont très remontés contre la société minière Kindo Adama (SOMIKA). En effet, dans une correspondance datée de mars 2015 et signée du président de l’Association des ressortissants de Tongomayel section de Djibo, Abdoulaye Yéro Alpha, parvenue à notre rédaction, ils dénoncent le traitement du minerai à l’aide du cyanure par la SOMIKA. Toute chose qui, estiment-ils, expose les populations, le bétail, la flore et la faune à de gros risques. Par ailleurs, ils disent s’opposer à la reprise de cette activité « néfaste » pour la santé des hommes, après le saccage du site du traitement du minerai lors de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. A en croire ces jeunes, la SOMIKA menait cette activité depuis 2013, au vu et au su de tout le monde, sans que personne n’ose lever le petit doigt, de peur de subir des représailles, le PDG de SOMIKA étant un homme puissant du régime déchu. Dans une correspondance datée du 16 février 2015, adressée au président de la délégation spéciale de la commune de Tongomayel, les jeunes, à travers leur association et celle des ressortissants de Tongomayel section de Djibo, demandaient le retrait pur et simple du terrain que le conseil municipal de ladite commune avait octroyé au PDG de SOMIKA en 2013. Pour eux, ledit terrain lui avait été attribué pour un usage d’exploitation agro-sylvo-pastorale. Mais force est de constater que le bénéficiaire en a fait un site de traitement artisanal de minerai au moyen du cyanure. Les jeunes se disent très en colère car les démarches entreprises auprès de plusieurs autorités pour empêcher la reprise de l’activité de la SOMIKA dans le village de Tongomayel, sont restées jusque-là infructueuses. Mais ils n’entendent pas abandonner leur combat. Pour preuve, malgré les assurances données par les représentants de SOMIKA lors d’une réunion du 27 janvier 2015, ils disent être toujours opposés à toute reprise de l’activité. Affaire donc à suivre.

* Journée internationale de la femme : la diaspora burkinabè de France commémore
Le 29 mars dernier, les Burkinabè de France et leurs amis ont commémoré la journée internationale de la femme, au sein de l’ambassade du Burkina à Paris. Pour l’occasion, une communication sur le thème : « Autonomisation économique de la femme, problématique de l’accès des femmes à l’emploi et à la formation professionnelle » a été livrée par des personnes ressources. En marge de la conférence, une tombola et une exposition vente d’œuvres d’art ont été organisées au profit d’actions humanitaires au Burkina, de même qu’une vente-dédicace des ouvrages de l’écrivain Sayouba Traoré.


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