HomeA la unePREMIERE SESSION PARLEMENTAIRE 2016 : Pour une gestion plus transparente des ressources minières et foncières

PREMIERE SESSION PARLEMENTAIRE 2016 : Pour une gestion plus transparente des ressources minières et foncières


Après la session inaugurale, la première session parlementaire de l’Assemblée nationale marquant le début de la 7e législature s’est ouverte ce 2 mars 2016. Cette session qui a enregistré la présence de 115 députés, 2 procurations et 9 absences, a connu la participation des députés de pays comme le Mali, le Togo, le Ghana, le Sénégal, du parlement africain et de la France. A l’occasion, le président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo, a tenu un discours aux accents révolutionnaires, axé sur l’urgence de travailler à traduire en actes concrets les aspirations du peuple en matière de gouvernance.

Pour « être fidèle au progrès durable » et soutenir le gouvernement par des propositions concrètes, le parlement a annoncé la mise en place de 2 commissions d’enquêtes parlementaires : l’une sur le foncier urbain et l’autre sur l’examen des permis miniers. « Puisque de graves lacunes plombent notre processus actuel de décentralisation et l’exploitation minière dans notre pays ne s’opère point de manière rationnelle et manque de traçabilité et de transparence », a déclaré le président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo.
Rappelant l’insurrection populaire qui a marqué le début du changement au Burkina, il n’a pas passé sous silence la contribution « combien décisive de la jeunesse burkinabè », qui symbolise à son avis la fierté du peuple. « S’il est primordial pour nous de situer notre destination, il importe tout autant de savoir d’où nous venons », a signifié Salifou Diallo à ses collègues députés, en présence de membres du gouvernement et des délégations étrangères venues solidariser avec le peuple burkinabè. Il est judicieux d’avoir à l’esprit, a-t-il dit, le contexte historique qui a vu naître notre auguste Assemblée. Rendant hommage aux femmes dont « l’engagement et la détermination dans le combat pour la liberté et la dignité ont forcé l’admiration de toute la nation », il a rappelé aux députés qu’ils sont « des élus du peuple insurgé, avec tout ce que cela comporte comme charges émotionnelles et défis historiques à relever ». La question actuelle qui est à élucider selon lui, c’est de savoir « où allons-nous » ? La réponse à une telle question passe, selon lui, par un projet de société qui répond aux aspirations de démocratie, de progrès et de justice sociale du peuple. Et Salifou Diallo de préciser que « la social-démocratie reste l’alternative crédible à même d’incarner la légitimité de l’intérêt général face à la volonté renouvelée des néolibéraux de dissolution du politique et de mise entre parenthèse de l’Etat ». Il est revenu sur des sujets majeurs comme la paix et la sécurité, les réformes institutionnelles et administratives, la promotion du capital humain à travers la jeunesse et la femme, le changement à travers l’adoption d’une nouvelle Constitution. « Le gouvernement pourra compter sur notre assemblée pour légiférer et mettre en place un dispositif juridique et institutionnel approprié dans la conduite de cette lutte sans merci et sans concession contre les barbares des temps nouveaux », a rassuré Salifou Diallo. Il a réaffirmé que le parlement jouera sa partition dans le sens de voter des lois en faveur des femmes, de donner à la femme un statut à la hauteur de son rôle historique. Tour à tour, les membres des délégations venues des pays voisins et de la France ont pris la parole pour saluer et encourager le parlement burkinabè à travailler dans l’intérêt du peuple et garder « l’esprit de redevabilité dans la gouvernance ».

Lonsani SANOGO

 


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  • SE.DITEDEPUISCOMBIN.DE.ANNE.T.ADT,T MTKTAKAKMG.BURKINA.FASO

    14 mars 2016

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