HomeA la unePRESIDENTIELLE 2015 : Zéphirin Diabré officialise sa candidature

PRESIDENTIELLE 2015 : Zéphirin Diabré officialise sa candidature


Le premier congrès extraordinaire de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), tenu les 27 et 28 juin 2015, a désigné et investi Zéphirin Diabré candidat du parti, à l’élection présidentielle d’octobre prochain. Le désormais candidat a, à l’issue de son investiture, promis un changement positif dans le quotidien des Burkinabè, s’il est élu au soir du 11 octobre 2015. C’était en présence de représentants de partis politiques du Burkina et d’Afrique.

Après deux jours de travaux, les militants et sympathisants de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) ont porté leur choix sur Zéphirin Diabré pour défendre les couleurs du parti à l’élection présidentielle du 11 octobre prochain. C’était au cours du premier congrès extraordinaire tenu les 27 et 28 juin 2015 au palais des Sports de Ouaga 2000. Il était 10h et quart lorsque le candidat Zéphirin Diabré fait son entrée au palais des Sports de Ouaga 2000, ce 28 juin 2015. Après un bain de foule sous les applaudissements nourris des militants et invités, il rejoint sa place. La cérémonie d’investiture peut donc commencer. Tour à tour, les invités, venus des pays d’Afrique, ont pris la parole pour féliciter et encourager le candidat Zéphirin Diabré, les militants et sympathisants de l’UPC. Après les différentes interventions, place a été faite à la lecture de la résolution d’investiture prise par le congrès extraordinaire. C’est cette résolution qui a fait de Zéphirin Diabré, sous le coup de 10h 40mn, le candidat de l’UPC à la prochaine présidentielle. Aussitôt investi et installé dans son fauteuil, Zéphirin Diabré a reçu les félicitations des différentes délégations de l’UPC, notamment celles venues des autres provinces  du pays. Chacune de ces délégations des 13 régions est venue avec la portion de la carte de sa région. Tour à tour, sur un tableau installé à cet effet, elles ont constitué la carte du Burkina qu’elles ont remis à leur candidat, comme pour dire : « Nous te confions le Burkina Faso !». Présents pour l’encourager depuis l’ouverture du congrès, les représentants des partis politiques venus d’Afrique ont ensuite défilé pour féliciter et encourager le candidat de l’UPC. Et pour faire de cette candidature une réalité, les militants de l’UPC ont remis à Zéphirin Diabré un chèque de   25 millions de F CFA pour la caution. Après avoir reçu les félicitations et les encouragements, le candidat nouvellement investi a pris la parole pour donner les grandes lignes de son programme de société et ce qu’il compte faire du Burkina s’il est élu.

Faire du Burkina « Un Etat développementiste »

De ce discours l’on retient que de la réforme de l’éducation à celle de l’économie, en passant par les problèmes des jeunes et des femmes, le candidat entend y apporter des solutions. Il a promis apporter des changements qualitatifs pour le Burkina. Zéphirin Diabré   a dit aussi qu’il fera en sorte que le Burkina ait des sources diversifiées d’énergie qu’il a nommées, « cocktail énergétique ». Car, a-t-il estimé, c’est avec un ensemble de sources diversifiées d’énergie, que l’on pourra en finir définitivement avec les coupures intempestives d’électricité. Il a aussi souligné la nécessité pour le Burkina, de s’appuyer sur l’identité culturelle pour bâtir son développement, comme l’ont fait certains pays à travers le monde. Il entend donc, sur la base de 5 fondements, dont l’identité, gérer les priorités qui se présenteront à lui par le biais d’un certain nombre de piliers, entre autres, l’agriculture et l’industrie. « Un Etat développementiste » ; voici ce que compte faire « Zeph » du Burkina. A noter que la cérémonie d’ouverture du congrès extraordinaire a connu la présence effective de plusieurs partis politiques africains. La majorité des partis politiques du Burkina, toutes obédiences confondues, était représentée. Ils ont chacun appelé à l’union sacrée pour faire du Burkina une terre où il fait bon vivre. Zéphirin Diabré entend également faire de la diplomatie un levier de développement. Car, a-t-il dit, la diplomatie doit être un instrument pour aller chercher de l’argent, des investissements. Bien entendu, a-t-il fait remarquer, «  nous devons aussi nous faire connaître en tant que pays sur le plan politique et culturel. »

Issa SIGUIRE

 


Comments
  • « Un Etat développementiste »? Quand on écrit ce mot, l’ordinateur souligne ça en rouge zigzagant. C’est la preuve que c’est un français “nucléaire”. Zeph, contente-toi d’empêcher tes partisans de trop voler le Burkina si vous prenez le pouvoir, mais ne réinvente pas la roue. Tout le monde vient avec des “Burkina émergent”, “Le Faso autrement”,”le Burkina développementiste”, et par finir on a un “Burkina entre parenthèses”. On a tout compris!

    29 juin 2015
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    10 novembre 2015

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