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PRESIDENTIELLE 2020


L’Organisation des peuples africains-Burkina Faso (OPA-BF) a tenu, du 29 février au 1er mars 2020, son premier congrès ordinaire sous le thème : « Le néopanafricanisme révolutionnaire : voie de libération des peuples africains dans un contexte de terrorisme impérialiste ». A l’issue des travaux, Me Ambroise Farama a été désigné candidat du parti à la prochaine élection présentielle. Il sera investi le 4 avril prochain.

Me Ambroise Farama est candidat à l’élection présentielle qui se tiendra le 22 novembre 2020 au Burkina Faso. Il a été désigné par les participants au premier congrès ordinaire de l’Organisation des peuples Africains-Burkina Faso (OPA-BF). Aussitôt désigné, il dit mesurer l’ampleur de la tâche et entend se battre pour ne pas décevoir ceux qui ont porté leur confiance en sa personne. En attendant son investiture le 4 avril prochain, le candidat de l’OPA-BF et ses camarades entendent poursuivre l’implantation du parti dans toutes les régions du Burkina Faso. Toute chose qui permettra, selon eux, de garantir la victoire du parti à l’élection présidentielle. D’ailleurs, a expliqué Me Ambroise Farama, une fois à Kossyam, l’une des priorités sera de travailler à mettre en place une révolution. A l’en croire, seule une révolution peut mettre fin à certains maux en Afrique, comme le sous-développement, la faim, le terrorisme qui n’est ni plus ni moins qu’une pure invention des puissances impérialistes. « S’agissant particulièrement du phénomène du terrorisme dans notre sous-région, nous sommes parvenus à la conclusion que le terrorisme est un instrument aux mains des puissances impérialistes qui l’utilisent comme moyen de domination ou comme instrument de rivalité impérialiste. Nous avons également fait le constat que le terrorisme constitue non seulement un obstacle à l’émancipation des peuples, mais il est aussi et surtout un facteur d’aggravation de la misère des peuples et facteur de destruction de la cohésion sociale », a indiqué Me Farama. Mais, précise-t-il, le néopanafricanisme dont il parle, n’est ni une parodie, ni un appel à la violence mais une voie pour parvenir au bonheur des peuples africains opprimés : « celle qu’il faut emprunter pour la libération et la renaissance de l’Afrique. Cette voie compte des stations qui sont : le refus du statu quo, l’engagement patriotique, le travail de décolonisation des mentalités, la mise en œuvre d’un programme de réhabilitation et de reconstruction de l’Afrique ». En théorie comme en pratique, a poursuivi Me Farama, l’organisation des peuples africains mettra à nu le cynisme des oppresseurs, la tromperie des marchands d’illusions et la vanité des ignorants qui se prennent pour des messis. Notons que d’autres ont déjà déclaré leur candidature à cette élection présidentielle. Il s’agit du président du Faso sortant, Roch Marc Christian Kaboré pour le compte du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Zéphirin Diabré de l’UPC, Tahirou Barry, Gilbert Noël Ouédraogo, Yacouba Isaac Zida pour le compte du MPS et Kadré Désiré Ouédraogo (MKDO-2020). En rappel, l’Organisation des peuples africains-Burkina Faso (OPA-BF) a été créé en février 2020 par des dissidents de l’Union pour la renaissance parti sankariste (UNIR/PS) et de la Convergence pour la démocratie sociale (CDS), parti créé par Valère Somé, décédé le 30 mai 2017. L’OPA-BF se réclame de l’opposition politique.

Issa SIGUIRE


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