HomeA la unePRESIDENTIELLE DU 11 OCTOBRE : Un candidat de la justice et de l’équité pour le changement

PRESIDENTIELLE DU 11 OCTOBRE : Un candidat de la justice et de l’équité pour le changement


Il est le candidat indépendant à l’élection présidentielle à venir au Burkina. Me Issaka Zampaligré, homme de droit, Avocat au Barreau du Burkina et de Paris, a été investi le 8 août dernier dans sa ville natale à Tenkodogo. C’était dans une salle de la Maison de la femme de cette localité pleine comme un œuf  que le candidat a calligraphié sa volonté de briguer la magistrature suprême de son pays. C’était le samedi 8 août 2015, en présence de nombreux amis et connaissances du candidat.

 

La course à la présidentielle d’octobre 2015 continue d’enregistrer des candidats.

Mordu par le virus de la justice et de l’équité, Issaka Zampaligré ne reste pas indifférent aux maux qui minent la société burkinabè. Ainsi, il aspire à une rupture totale avec le passé dans la gestion de la chose publique au pays dit des hommes intègres. Pour ce faire et pour cet homme de droit, il faut prendre les choses en main: «Je m’intéresse à la présidentielle parce que d’abord, je suis Burkinabè. Ensuite, très tôt, j’ai été sensible à tout ce qui est lutte pour la défense de la vérité, parce que je n’aime pas l’injustice, quel que soit ce que cela me coûte», a-t-il justifié.

Le prétendant au fauteuil de Kosyam a choisi Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-est pour prendre son bâton de pèlerin, et son choix au regard de la foule qui s’est voulue celle des grands jours n’est pas un fait du hasard: «Je suis né ici (NDLR: Tenkodogo son village natal) et c’est tout naturellement que je viens vous parler en priorité et demander vos bénédictions», s’est-il adressé à l’assistance venue en masse pour son investiture.

Cette cérémonie, tant attendue par la population de Tenkodogo, assoiffée de justice et d’équité, a eu lieu en mi-journée et connu la mobilisation d’une foule nombreuse composée de parents, amis et connaissances qui ont pris d’assaut l’une des plus grandes salles d’un grand hôtel de la ville. Parmi la population mobilisée, il y avait également des bonnets rouges, puisque Issaka Zampaligré est aussi chef coutumier d’un village de la localité : le village de Bampéla.

L’incarnation de l’aspiration des Burkinabè.

Agé de 50 ans, Me Issaka Zampaligré, Avocat aux barreaux de Paris et celui du Burkina Faso, s’est ainsi porté garant du développement réel et de la paix au Burkina, une fois élue au Palais de Kosyam. Le candidat de la justice et de l’équité, tout comme des burkinabè ne doutent pas des compétences de ce candidat de la nouvelle génération, à pouvoir apporter un réel changement à valeur ajoutée dans la gouvernance du Faso nouveau. De l’avis de Me Zampaligré, l’élection présidentielle, c’est avant tout, l’élection d’une personne et non celle d’un parti politique. Pour le défenseur de la veuve et de l’orphelin, un parti politique est un instrument qui peut être utile, tout comme il peut être handicapant”.

Candidat de la justice et de l’équité, Me Zampaligré dit être candidat par devoir. Pour lui, les Burkinabè ont soif de changement, de justice, de vérité et d’équité. Il va de soi, se convainc-t-il, qu’il veuille être président du Faso «pour servir et non pour être servi». Il prône une  valeur cardinale comme la démocratie participative.

Dans le programme du candidat indépendant, figurent en priorité, la création d’emplois pour les jeunes, le travail émancipateur avec rémunération juste, la promotion d’une gestion plus transparente des affaires publiques et «une Fonction publique professionnelle et responsable ».

Le garant de la tradition entend aussi concilier, tradition et modernité, gage, pense Me Zampaligré, d’un développement durable et participatif. Il considère comme priorité opérationnelle de son action gouvernementale « l’accès des femmes aux moyens de production, notamment, à l’accès aux terres parce que convaincu qu’«une partie significative de notre développement est soutenue par les femmes». En outre, il compte approfondir la lutte contre l’impunité, la corruption et un certain nombre de fléaux, dont le banditisme. »

Le candidat exhorte au pardon et à la tolérance entre les filles et fils du Burkina Faso, persuadé que «nous ne pourrons jamais nous développer dans la haine et la division alors que le Burkina est une même et seule famille».

A la question de savoir quels sont ses atouts, Me Zampaligré a été sans ambages : «J’ai des convictions qui sont fermes. Je sais que le peuple burkinabè est très mûr. Il sait reconnaître chacun d’entre nous, à travers ses actions. Je sais également ce qui brûle au fond de mon cœur. Les Burkinabè sont en train de chercher une solution à leurs problèmes et je souhaite incarner cette solution».

L’éducation et l’agriculture comme facteurs de développement

De la certitude du candidat, l’agriculture joue un rôle capital dans la survie de tous les Burkinabè. Et c’est en bon citoyen, averti des  problèmes de son pays, qu’il  indique en guise d’exemple que « 80% de la population dépend de l’agriculture à plein temps». Issaka Zampaligré reste cependant certain que la productivité du secteur primaire n’atteindra pas les résultats escomptés, tant les potentialités de ce secteur ne sont pas suffisamment mises en valeur. Conscient de cette réalité, il s’est  dit engagé  à promouvoir les filières agropastorales et artisanales avec la participation de tous.

Le faible niveau d’éducation des populations constitue aussi un obstacle au développement pour le fils de Bampéla, qui dit reconnaître qu’il y a quand même des avancées significatives. « Il y a eu certes, de progrès sur ce plan, mais l’éducation au Burkina accuse beaucoup d’insuffisances, notamment dans la baisse de taux de fréquentation au post- primaire ». Ces insuffisances, le candidat compte les pallier, si toutefois le peuple burkinabè le porte au perchoir au soir du 11 octobre 2015.

Issaka Zampaligré soutenu par des jeunes et femmes

Pour Issaka Zampaligré, c’est aussi le choix  des jeunes. Tibi Kaboré, porte-parole des jeunes, ne dit pas autre chose quand il déclare : «Issaka Zampaligré est un homme d’Etat». A entendre ce jeune étudiant, Doctorant, l’homme veut venir au pouvoir, «non pas pour se faire une place au soleil, mais pour sécher les larmes de la veuve et de l’orphelin». Et de conclure que Me Zampaligré répond aux aspirations de la jeunesse burkinabè.

Une foule des grands jours à la cérémonie d’investiture

Il est à retenir que le candidat est porteur de projets novateurs pour le Burkina. Ces projets de société s’articulent autour de cinq piliers qui sont : la démocratie participative, la problématique de l’emploi pour la jeunesse, l’autonomisation économique de la femme par un meilleur accès aux facteurs de production, et la valorisation du capital foncier. En outre, il y a les questions de gouvernance, précisément la transparence, l’obligation de rendre compte, la responsabilité et le souci d’une Fonction publique professionnelle et responsable, auquel s’ajoute l’amélioration de nos infrastructures.
La gent féminine qui dit se reconnaître dans le programme du candidat a, à travers sa représentante,  félicité le candidat pour son engagement, avant de lui décliner les attentes des   femmes dans le quinquennat présidentiel du candidat, une fois accédé à la magistrature suprême.

Rasmata Zampaligré a abondé dans le même sens que son prédécesseur, Tibila  Kaboré, lui qui a précisé  que la vision du candidat est partagée par la gent féminine. Pour elle, les femmes du Burkina Faso « sont prêtes à porter le candidat Zampaligré sur leur dos pour aller l’installer à Kosyam, au soir du 11 octobre 2015 ».

Marié et père de deux enfants, Me Issaka Zampaligré travaille depuis 2010 à FIDAL, 1er Cabinet d’avocats français. Il y a occupé le poste d’Avocat senior manager, puis d’Avocat-directeur associé. De 2007 à 2010, Me Zampaligré a été employé à la Banque africaine de développement (BAD), en tant que Conseiller juridique dans les opérations du secteur privé et public. Il a aussi précédemment occupé le poste de juriste à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), de 1995 à 2007 où il a participé à l’écriture du Système comptable ouest africain, dénommé « SYSCOA », à la mise en place des Ordres nationaux des experts comptables et comptables agréés de l’UEMOA, des conseils nationaux de la comptabilité, du cadre juridique générale des centres de gestion agréés, du dispositif de lutte anti-blanchiment et de lutte contre le financement du terrorisme, des Actes uniformes de l’OHADA, des systèmes et moyens de paiements. Issaka Zampaligré a été aussi conseiller juridique durant quatre ans (1993-1995) à la Banque Colbert. Ce juriste de renom a participé à l’élaboration de plusieurs programmes ou stratégies de développement en Afrique.

A la BAD notamment, Me Zampaligré a été un spécialiste des appuis budgétaires, financements de projets d’infrastructures et de l’énergie au sein du Département des services juridiques de la banque. De nos jours, Me Zampaligré dispose de son propre cabinet d’Avocat à Paris dans le 1er arrondissement et à Ouagadougou.

Diane Sawadogo/digicomfaso.info


No Comments

Leave A Comment