HomeA la unePREVENTION DES CONFLITS ELECTORAUX : Les présidents des CECI et CEIA outillés

PREVENTION DES CONFLITS ELECTORAUX : Les présidents des CECI et CEIA outillés


A l’orée des élections municipales du 22 mai prochain, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a organisé une série de formations. Le mardi 19 avril 2016, c’était au tour des présidents de la Commission électorale communale indépendante (CECI) et de la Commission électorale indépendante d’arrondissement (CEIA) des 45 provinces de recevoir des notions sur la gestion des conflits en période électorale. L’atelier s’est tenu du 18 au 19 avril 2016 à Ouagadougou, en collaboration avec USAID et IFES.

 

La prévention ou la gestion des conflits avant, pendant et après le processus électoral réclame beaucoup de tact. Afin de doter les présidents des 45 CECI et CEIA, d’armes adéquats pour faire face aux conflits électoraux, la CENI a organisé un atelier de deux jours. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le président de la CENI, Me Barthélémy Kéré. A l’entendre, « la formation vise à permettre aux participants de se familiariser avec certaines notions clés se rapportant à la violence électorale ». Il a profité de l’occasion pour tirer son chapeau aux structures déconcentrées de la CENI qui  abattent un travail remarquable sur le terrain en dépit de l’insuffisance des ressources et des difficultés auxquelles elles sont confrontés dans l’exercice de leurs fonctions. Il poursuit,  « c’est l’occasion pour moi de vous témoigner individuellement et collectivement  toute ma gratitude pour les sacrifices et efforts consentis pour permettre que le Burkina Faso soit cité en exemple après le succès des élections du 29 novembre 2015 ». La formation relative à la prévention  est dédiée aux présidents des CECI et CEIA  des 45 provinces du Burkina Faso outre les CECI spécifiques comme  Zogoré,  Béguédo, Broum-Broum, Tanghin Dassouri et Boussou considéré comme zone d’alerte précoce. « Il va s’en dire que les efforts que le Burkina Faso consent doit s’inscrire dans une vision de rationalisation et de conscientisation des acquis, de sorte à éviter un recours préjudiciable aux processus de démocratisation », a déclaré le président de la CENI. Le renforcement des capacités des présidents des CECI et CEIA s’avère donc être une nécessité. Et le président d’ajouter que les mouvements d’humeur enregistrés dans certains démembrements rendent encore légitime cette anticipation. Au cours de la formation, les participants ont eu droit à des communications. Amourlaye Touré, formateur venu du Burundi, a confié qu’il sera développé des stratégies de prévention et d’atténuation des violences électorales. Il a reconnu  que le contexte du Burkina est différent et a demandé aux participants de faire un effort pour la compréhension de la méthodologie et un effort d’adaptation.

Après la formation, il est prévu que les participants aient une connaissance sur la composante de la violence électorale, qu’ils puissent l’expliquer et relever sa conséquence sur la société. Aussi doivent-ils savoir identifier la violence électorale et savoir s’organiser pour y faire face. En tout cas, la CENI s’attend à ce qu’ils soient des partisans de la démocratie et des ambassadeurs de la non-violence en période électorale.

 

Françoise DEMBELE

 

 

 

 


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