HomeA la unePUTSCH MANQUE DU 16 SEPTEMBRE : Les syndicats lèvent leur mot d’ordre de grève, mais refusent toute trêve sociale

PUTSCH MANQUE DU 16 SEPTEMBRE : Les syndicats lèvent leur mot d’ordre de grève, mais refusent toute trêve sociale


L’Unité d’action syndicale (UAS), qui regroupe les centrales syndicales et les syndicats autonomes, a joué un rôle de premier ordre lors du putsch manqué du 16 septembre 2015. Son appel à la grève générale lancé au lendemain de ce coup d’Etat échoué qui avait été suspendu le 26 septembre, a finalement été levé. L’information a été portée à la connaissance des journalistes au cours d’une conférence de presse. C’était le 14 décembre dernier à Ouagadougou.

 

L’Unité d’action syndicale (UAS) a rencontré la presse le 14 décembre 2015 dans la capitale burkinabè. Au cours dudit rendez-vous avec les Hommes de médias, les  responsables des centrales syndicales ont informés ces derniers de la levée du mot d’ordre de grève générale lancé après la   survenue du coup d’Etat du général Gilbert Diendéré. Tout en remerciant l’ensemble du peuple burkinabè pour sa mobilisation et sa détermination face au « funeste projet des putschistes », les syndicats, par la voix du président du mois et porte-parole du mouvement syndical, Bassolma Bazié, ont réitéré leur « profonde compassion à toutes les familles endeuillées » et renouvelé leur « souhait de prompt rétablissement à l’endroit des blessés ». Le mouvement syndical a constaté avec amertume la non concrétisation de certains engagements pris par les autorités de la Transition.   Il note aussi, avec regret, la persistance des crises sociales dans beaucoup de ministères.

De plus en plus, des voix s’élèvent  pour demander aux syndicats d’observer une trêve sociale, question de permettre au nouveau pouvoir élu    de s’installer véritablement.   Pour Bassolma Bazié, il n’en est pas question.   Il parle même « d’insulte à l’intelligence du nouveau président Roch Marc Christian Kaboré » qui, selon lui, est censé connaître les vraies préoccupations des Burkinabè. Le porte-parole du mouvement      syndical est revenu sur le parcours de Roch Marc Christian Kaboré pour conclure    qu’il n’y aura pas une période d’état de grâce.

Hamed NABALMA


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