RAPATRIEMENT DE MIGRANTS AU NIGER PAR L’ALGERIE : Coup de gueule légitime
Le ministre nigérien de l’intérieur, Mohammed Bazoum, a craché ses quatre vérité face aux rapatriements systématiques orchestrés par les autorités algériennes des migrants illégaux pris sur leur territoire en direction des frontières nigériennes. Pour lui, son pays ne saurait être le dépotoir de l’Algérie. Et l’on peut bien comprendre l’ire du haut commis de l’Etat. Car, le pays du Ténéré ne doit pas payer seul à la place des autres pays d’origine des migrants. La colère du ministre Bazoum est d’autant plus légitime que ces rapatriements cachent mal des relents de racisme. On le sait, les immigrés d’Afrique noire souffrent le martyre en Algérie et les expulsions massives et dans des conditions pour le moins inhumaines dont ils sont victimes, ne sont que l’une des expressions du calvaire qu’ils vivent. Et cette vérité, Alger devrait l’accepter. Car, comme le dit l’adage, « la vérité rougit les yeux mais ne les crève pas ». Si l’on ne peut contraindre les Algériens à accepter qui ils veulent dans leur pays, ils ont l’obligation du respect des droits de l’Homme et de la courtoisie vis-à-vis des autres Etats, qui plus est, partageant la même frontière. Toutefois, le Niger ne peut s’en prendre qu’à lui-même. En effet, l’on pourrait se poser la question de savoir ce que fait le pays pour ne pas être une passoire pour les migrants. Ce n’est plus un secret pour personne qu’il existe au Niger des villages entiers de passeurs de migrants en direction de l’Afrique blanche, comme si l’on était au temps de la traite négrière. L’on note même des lobbys qui tentent d’influencer le gouvernement dans le sens de l’adoucissement des mesures sévères que ce dernier avaient prises pour endiguer le phénomène de l’émigration.
Il appartient à chaque Etat de refonder sa gouvernance politique et économique
Par ailleurs, l’on peut d’autant plus difficilement comprendre la colère du ministre nigérien que le Niger a accepté d’abriter des centres d’accueil financés par l’Organisation internationale des migrations (OIM) et en tire sans doute des prébendes. « Quand on tue le hibou, dit le proverbe, il faut accepter de manger sa tête » avec, cela s’entend, ce qu’elle a comme gros yeux globuleux. Quoi qu’il en soit, cette guéguerre entre Etats vient rappeler aux décideurs politiques sur le continent, l’urgence qu’il y a à prendre à bras-le-corps la question des migrants. Au-delà de l’émoi qu’elle suscite en raison des drames humains qu’elle provoque, elle menace la fragile solidarité africaine et sape les fondements de l’unité du continent. On le sait, l’Afrique blanche et l’Afrique noire n’ont véritablement jamais, au cours de l’histoire, filé le parfait amour et la problématique des migrants qui vient rappeler douloureusement le souvenir de la traite esclavagiste, ne pourrait qu’envenimer ces rapports déjà difficiles et ce, dans un monde où le dialogue des civilisations est de plus en plus difficile, en raison de la montée des extrémismes. Il est donc vivement temps que l’Union africaine qui fait de l’unité du continent son but ultime s’en saisisse, en vue de trouver des mécanismes adéquats de régulation. En attendant, il appartient à chaque Etat de refonder sa gouvernance politique et économique pour sérieusement prendre en compte les rêves de la jeunesse parfois poussée malgré elle sur ces sentiers avilissants de l’aventure.
SAHO
DZ
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Article plutôt objectif, contrairement à ce qu’on a l’habitude de lire ailleurs sur ce sujet. Je voudrais vous faire remarquer que si les clandestins souffrent le martyre en Algérie, pourquoi viennent ils? Sont ils masos ? Personne ne les a appelés, l’Algérie n’est pas la France faisant appel aux ouvriers algériens après la Seconde Guerre Mondiale et nous pouvons dire que nous faisons face à une invasion généralisée et pour tout dire à une colonisation de peuplement de la part spécialement des mendiants nigériens.
23 février 2018Croyez moi, les Subsahariens ne doivent leur installation en véritables villages n’importe où en toute quiétude qu’au laxisme des autorités: la police intervient ultra rapidement en cas de rixe avec les locaux, sinon je ne donne pas cher de leur peau et les plus féroces à l’égard des envahisseurs ne sont pas les “nordistes” mais les Algériens noirs du Sud qui ne comprennent pas que le tiers de leurs places d’hôpital soient squattées en permanence par les Nigériens et autres Ouest-Africains. Le gouvernement algérien retient sa population du pire mais agit en conséquence lorsqu’il expulse les indésirables.
Vous parlez des conditions inhumaines du renvoi des migrants, moi tout ce que je vois à la télé ce sont les cars pullman climatisés qui les emmènent jusqu’à Tamanrasset, les cabines sahariennes avec climatiseurs, les réfectoires. Les conditions inhumaines, elles s’exercent au Niger, pas en Algérie.
Le Niger s’émeut de servir je cite de “dépotoir”, un terme qui dans les pays droits-de-l’hommistes aurait fait hurler dans les salles de rédaction bien pensantes. Inversion accusatoire: c’est le Niger qui a fait de l’Algérie son dépotoir à mendiants, des professionnels de la sadaqa de pères en fils dont Arlit a le secret.
Je pense que si l’Algérie déverse tous les migrants expulsés sur le Niger, et bien ce n’est qu’un retour à l’envoyeur puisque tout ce beau monde vient de là il me semble, hormis les Maliens. Il y a des organismes internationaux spécialisés pour les accueillir que je sache, le Niger n’est pas tout seul.
Les mendiants nigériens ont trouvé en Algérie un très lucratif terrain de chasse, d’autres Subsahariens se sont engouffrés dans la brèche, certains trouvant du travail sur les chantiers de construction. En fait ce ne sont pas ces derniers qui gênent, pas du tout, nous en avons même besoin, ceux qui dérangent ce sont les mendiants nigériens, les plus nombreux, qui deviennent de plus en plus exigeants, de plus en plus enhardis à occuper l’espace vital des Algériens, ceux qui gênent ce sont les grands gaillards désœuvrés qui se livrent à tous les trafics et délits, les prostituées, les parasites, et les simples travailleurs des chantiers payent pour eux.
Alors voilà, la récréation est terminée; il faudra que les Subsahariens comprennent: l’Algérie n’a pas vocation à servir d’éponge pour la démographie hystérique sahélienne, jamais les Algériens ne se laisseront voler leur pays.
Algerien
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PAS DE SUBSAHARIENS EN ALGERIE, CECI EST LE CRI DE TOUT LE PEUPLE ALGERIEN QUI N’A PAS INVITE CES PEUPLES DE L’AFRIQUE NOIRE BIEN AU COONTRAIRE ON LEUR EXIGE DE REGAGNER LEURS PAYS ET AU PLUS VITE;
27 février 2018Anonyme
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Excellent commentaire, ces nigériens et maliens idem sont devenus un fléau et c’est le laxisme qui amplifie ce danger pour les algériens, ils dégagent TOOUS chez eux, ni travailleurs ni mendiants ni leurs traces qu’on ne voudrait plus voir.
27 février 2018Algerien
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PAS DE SUBSAHARIENS EN ALGERIE, CECI EST LE CRI DE TOUT LE PEUPLE ALGERIEN QUI N’A PAS INVITE CES PEUPLES DE L4aFRIQUE BIEN AU COONTRAIRE ON LEUR DEMAND EDE REGAGNER LEURS PAYS ET AU PLUS VITE;
27 février 2018