HomeA la uneRELANCE ECONOMIQUE DU BURKINA : La contribution du secteur privé très attendue

RELANCE ECONOMIQUE DU BURKINA : La contribution du secteur privé très attendue


L’association Burkina International organise, les 10 et 11 octobre 2016 à Ouagadougou, un colloque international consacré aux mécanismes de contribution du secteur privé à la relance économique du Burkina Faso. Le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, a présidé l’ouverture des travaux en présence des présidents d’institutions, des membres du gouvernement burkinabè ainsi que de plusieurs délégations étrangères, des représentants des organisations nationales, africaines et internationales ainsi que des chefs ou représentants de missions diplomatiques et des experts nationaux et internationaux.

 

« Il nous faut nous convaincre que l’essentiel c’est de poursuivre nos efforts  pour assurer le développement économique de notre pays ainsi que la répartition équitable des fruits de la croissance ». Ces propos sont du président du Faso, à l’ouverture de la cérémonie. Pour lui, le secteur privé doit jouer son rôle de moteur de la croissance économique, de pourvoyeur d’emplois et de revenus. A entendre le président du Faso, les crises successives  ayant ébranlé le monde ces dernières années, ont perturbé les plans d’évolution des Etats et des entreprises publiques. Ces dernières ont permis aux entreprises privées de bénéficier d’expertise, d’une réelle école d’apprentissage, pour consolider leur capacité d’anticipation. « Les crises, de façon générale, ne constituent pas que des menaces. Elles offrent aussi des opportunités à saisir ». A travers le thème du colloque, « La contribution  des acteurs du secteur privé pour la relance économique dans le cadre du PNDES : enjeux et mécanismes d’un partenariat gagnant-gagnant », le président du Faso voit  la nécessité de la définition des exigences réciproques qui permettront de consolider le partenariat public-privé, afin de bâtir le système économique burkinabè. Le secteur privé doit, à son avis, s’approprier « l’environnement attractif, incitatif et sécurisé » que le gouvernement va créer pour promouvoir ledit secteur. Pour Harouna Kaboré, président de l’Association Burkina international, à travers l’organisation du colloque, sa structure souhaite « prendre une part qualitative à la réalisation du programme économique (le PNDES) pour le bien-être de notre population ». A son avis, l’atteinte des objectifs du PNDES nécessite l’implication de tous, et singulièrement du secteur privé, d’autant plus que les nouvelles stratégies de financement du développement, de son point de vue, reposent essentiellement sur les partenariats public-privé. « Un climat des affaires  plus sécurisé et attractif pour les investissements, est un gage pour l’accroissement de la productivité de l’économie et un levier  certain pour juguler  la crise de l’emploi », a indiqué Harouna Kaboré du Think Tank Burkina International. Burkina International est une structure de réflexion dont la conviction est, selon Harouna Kaboré, qu’« après avoir gagné la bataille de l’alternance, il faut gagner celle du développement », et, dit-il,  l’action est toujours précédée de la réflexion ». 200 personnes ont été invitées à participer au colloque au cours duquel 4 panels seront animés avec comme thématiques à développer, « la politique économique et les réformes », « les facteurs de production et de compétitivité », « le financement des projets et des entreprises », « les relations secteur privé et pouvoirs publics pour la relance économique du Burkina Faso ». Toutes ces thématiques seront développées par des experts nationaux et internationaux, selon les organisateurs du colloque.

 

Lonsani SANOGO

 

 


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