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REQUISITION DE NON-LIEU POUR LES TROUPES DE L’OPERATION TURQUOISE


C’est une simple réquisition mais qui ne manquera pas de faire couler beaucoup d’encre et de salive. En effet, après le rapport de l’historien Vincent Duclert et celui du cabinet américain commandé par Kigali, le parquet de Paris a requis hier, 3 mai 2021, un non-lieu pour les forces françaises de l’opération Turquoise déployées au Rwanda pendant le génocide de 1994 avec l’aval des Nations unies. Pour le parquet français, « n’a été établie aucune aide ou assistance des forces militaires françaises lors de la commission d’exactions, aucune adhésion de ces dernières au projet criminel poursuivi par les forces génocidaires, ni aucune abstention d’intervenir face à des crimes  contre l’humanité en vertu d’un accord antérieur ». Toutefois, le parquetier reconnaît que la non-intervention des soldats français pour stopper les génocidaires, constitue « une non-assistance à personne en péril », un délit qui, avec le temps, est prescrit.  En tout cas, en attendant la décision des juges d’instruction à qui revient le dernier mot, on peut dire que le parquet de Paris s’est beaucoup inspiré des deux derniers rapports commandités par Paris et Kigali, qui concluent à des « responsabilités » et non à des « complicités » de la part des troupes françaises pendant le génocide rwandais.

 

La France a joué un rôle trouble lors du génocide

 

 

Reste à savoir si les autorités rwandaises ne verront pas en la réquisition du parquet de Paris, un déni de l’histoire ; elles qui ont toujours demandé à l’Hexagone de faire acte de contrition comme l’ont déjà fait la Belgique et les Etats- Unis. On attend de voir, surtout que depuis la publication du rapport Duclert, des voix et pas des moindres s’élèvent pour exiger que le dossier ne se solde pas par un non-lieu définitif, estimant qu’il y a suffisamment de nouvelles charges pour relancer l’enquête. En tout cas, pour les associations des parties civiles, la France, sous le couvert d’une opération militaire, avait fait protéger voire armer des génocidaires rwandais. Un ancien officier de Turquoise en la personne de Guillaume Ancel, avait d’ailleurs mis les pieds dans le plat en déclarant qu’en dépit du mandat humanitaire, les consignes données aux troupes françaises étaient très offensives. Et d’ajouter que des « dizaines de milliers d’armes » avaient été confisquées et remises aux forces armées rwandaises génocidaires.  C’est dire donc que la France, quoi que l’on dise, a joué un rôle trouble lors du génocide qui a coûté la vie à près d’un million de Tutsis au Rwanda. Même si Edouard Balladur, alors Premier ministre français, s’en défend, estimant que son pays n’était pour rien dans le drame qu’a vécu le Rwanda en avril 1994.

 

B.O


Comments
  • Les auteurs des massacres des Tutsi de Bisesero sont notoirement connus ici au Rwanda.
    Il s’agit
    1/ des techniciens ou les membres du commando, escadrons de la mort du FPR sur ordre de Kagame, Kabarebe, Kayonga et Kayumba Nyamwasa, directeur du DMI,
    2/ des Hutu de Kibuye et nullement d’Interahamwe, nom de la jeunesse du parti MRND du feu Président Habyarimana, qui a cessé d’exister comme toutes autres jeunesses des partis politiques rwandais à compter du 7 avril 1994, spécialement recrutés par ces techniciens du FPR.
    Illustrations: les armes utilisées qui ont été précisément décrites par les survivants de ces massacres sont
    – la baïonnette enfoncée directement dans le coeur, technique maîtrisée par les experts tueurs du FPR spécialement entraînés et expérimentés.
    – les petites houes pour frapper derrière le crâne, largement utilisées en Ouganda pendant le guerre de Museveni contre Oboté à l’endroit des Ougandais pro-régime Oboté,
    – les massues avec les clous,
    – les grenades,
    – les mitrailleuses.
    Ces carmes sont celles qui ont été et sont encore utilisées par les soldats du FPR depuis le 01/10/1990 à ce jour aussi bien au Rwanda qu’en RDC voire avant 1990 en Ouganda à l’époque de la guerre de Museveni contre le régime du président Oboté.
    Dans la zone d’Opération Turquoise, il n’y avait pas de soldats des FAR. Ils avaient quitté la préfecture de Kibuye depuis plusieurs jours. Par ailleurs, il n’existe aucun document indiquant que les soldats des FAR ont participé à ces massacres.
    Les armées utilisées par les Hutu recrutés par ces technicien sont
    – Les machette,
    – les gourdins,
    – les arcs.
    Les accusations contre les soldats français ne sont que pures infamies.
    L’objectif visé par les accusateurs est double:
    1/ pousser la France à enterrer légalement les mandats d’arrêt internationaux qui ont été émis contre les criminels présumés du FPR, auteurs des assassinats de 6 citoyens français; Il est de notoriété publique que les accusations contre la France ont commencé après l’émission de ces mandats d’arrêt internationaux ci-dessus évoqués et nullement avant. Les accusateurs de la France ont-ils constaté que les soldats français ont commis les crimes évoqués par eux plusieurs années après leur commission?
    2- soutirer des millions d’euros à la France pour des crimes dont l’auteur en chef n’est en réalité que Kagame.
    Le comble pour eux est qu’il existe des témoins oculaires de ses forfaits à savoir les rescapés Tutsi.
    Aussi, ce qui est surprenant et regrettable et prouve le caractère politique du fameux rapport du professeur Duclert, alors que l’existence des techniciens ou escadrons de la mort du FPR et leur responsabilité dans les massacres des Tutsi de Bisesero est un fait établi et conséquemment connues de tous les Rwandais et que ces deux éléments sont déterminants dans les accusations grotesques contre les soldats français, force est constater que nulle part dans ce rapport ces éléments sont évoqués. Pourquoi Kagame a-t-il ordonné les massacres des Tutsi de Bisesero ? Les massacres de contre les Tutsi de Bisesero n’étaient les premiers contre les Tutsi dont il prétendait être sauveur.
    En réalité, les massacres des Tutsi par les soldats du FPR en tenue civile appelés techniciens parfaitement entraînés pour tuer sans pitié était une des stratégie du FPR conçue par le haut commandement du FPR dans l’unique dessein de discréditer le Président Habyarimana avant 6 avril 1994 et le gouvernement intérimaire après le 6 avril 1994, le tout aux yeux du monde entier. Le mode opératoire était le suivant: 1- massacres des Tutsi par ses techniciens suivis de leur imputation à l’adversaire par les outils de communications à sa disposition et par diffusion à grande échelle de ces crimes par ses relais anglo-saxons, français, belges etc. 2- Infiltration des techniciens du FPR qui ressemblent aux Hutu dans la horde des Hutu désordonnés et habillés comme eux afin de ne pas être démaqués, les pousser à commettre des crimes contre les Tutsi par un jeu simple: ces techniciens commençaient les massacres avec une barbarie indescriptible contre les Tutsi et les Hutu les suivaient. Ils poussaient ensuite ces Hutu exhiber leurs crimes devant les cameras des journalistes Pro-FPR ou étrangers qui ne connaissaient rien sur le Rwanda alors qu’aucun journaliste n’a mis ses pieds dans la zone contrôlé par le FPR. Sauf les survivants Hutu et Tutsi des massacres commis par les soldats du FPR dans la partie sous contrôle du FPR, rares sont les étrangers. Pour effacer les traces ou preuves des forfaits, Kagame a fait construire des fours crématoires pour incinérer les corps des milliers de victimes. L’existence de ces fours crématoires sont un fait établi.
    Kagame avait des milliers de soldats lourdement armés à quelques kilomètres de Bisesero et des commandos infiltrés dans toute la préfecture de Kibuye, grande pourvoyeuse de soldats Tutsi au bénéfice du FPR. Kagame avait moyens de protéger ces Tutsi de Bisesero ou d’empêcher les massacres de masse car il en était nécessairement au courant. Or, le constat est qu’il n’y a rien fait. Ce qu’il fait misérablement c’est jeter ses propres forfaits aux soldats français qui, eux, ont sauvé des milliers de Tutsi dont la mort était certaine. Les accusations contre les soldats sont constitutifs d’infamies. Le même Kagame qui, pourtant avait des milliers d’infiltrés lourdement armés dans toute la ville de Butare, n’a même sauvé sa tante maternelle, Rosalie Gicanda, dernière reine du Royaume du Rwanda alors qu’il avait les moyens de la sauver. Elle a été tuée par les Hutu, membres de la jeunesse Abakombozi du parti PSD du Ministre actuel des affaires étrangères Biruta Vincent, un des dirigeants de ce parti. Plusieurs éléments de cette jeunesse ont reçu une formation militaire dispensée par le FPR, le tout dans le cadre de collaboration entre le parti PSD et le FPR. Certains des éléments de cette jeunesse ABAKOMBOZI ou Libérateurs ont participé aux massacres des Tutsi à Butare car en raison de la collaboration entre le FPR et le PSD, ces Hutu tueurs connaissaient parfaitement qui était qui à savoir qui était pro-FPR et ce qui ne l’était pas. Kagame ne savait pas que l’assassinat du Président Habyarimana aura pour effet, la coalition des toutes les jeunes des partis politiques rwandais contre des milliers de soldats du FPR infiltrés dans les villes et des Tutsi aussi bien des villes que des campagnes. C’est exactement ce qui s’est passé à compter 7 avril 1994. Mais en réalité, les massacres des Tutsi de l’intérieur n’étaient pas le souci de Kagame, sachant qu’il en est également auteur. La priorité pour lui était de s’emparer du pouvoir par la force, en marchant dans le sang des siens.
    Le non-lieu prononcé requis par les juges français est justifié.
    Se pose la question sur le coût financier bidon au contribuable français ? Il aurait été judicieux de dépenser des milliers voire des millions d’euros pour renvoyer à la barre des présumés assassins 6 Français qui ont été assassinés par les soldats du FPR sur ordre de Kagame, les 6 et 8 avril 1994.

    4 mai 2021

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