REVELATIONS
* Coup d’Etat manqué du 16 septembre : encore une convocation pour Pingrenooma Zagré et Tuandaba Coulibaly
De sources judiciaires, les juges militaires qui avaient annulé une première convocation contre le Chef d’état-major général des armées burkinabè, le Général Pingrenooma Zagré et le Chef d’état-major de la gendarmerie nationale, Tuandaba Coulibaly, ont convoqué de nouveau les deux hauts gradés le 27 avril 2016.
* Coton OGM : Monsanto a-t-elle trompé le Burkina Faso ?
Le Burkina Faso vient de prendre du recul par rapport à la culture du coton OGM, mettant en cause sa qualité et sa rentabilité. Depuis lors, un débat s’est engagé dans l’opinion. Pendant que certains partisans des OGM continuent de penser qu’ils constituent une bonne option, les adversaires, eux, se réjouissent enfin que le pays ait pris conscience de l’impact négatif de l’introduction des OGM. Une des questions fondamentales posées est celle de savoir si la firme américaine Monsanto a entubé le Burkina Faso dans cette affaire. Selon une enquête de Jeune Afrique, certains défenseurs de l’arrivée des OGM dans notre pays, estiment que la firme a trompé les Burkinabè sur la « marchandise ».
* Terrorisme : le Ghana et le Togo visés ?
Le Ghana et le Togo sont des cibles probables d’éventuelles attaques terroristes semblables à celles qui sont survenues récemment en Côte-d’Ivoire. C’est ce que dit un rapport interne des renseignements du Ghana. Selon National Security Council Secrétariat (NSCS), « le Ghana et le Togo sont les prochaines cibles, après les attaques au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire ». De l’interrogatoire d’un terroriste malien identifié comme étant le cerveau des attaques à Grand-Bassam, il était ressorti que ces deux pays étaient dans le collimateur des groupes terroristes et notamment d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Le NSCS recommande une surveillance renforcée des mouvements de populations aux frontières et plus particulièrement aux « points d’entrée non approuvés » et à la frontière nord avec le Burkina Faso. Les contrôles seront également renforcés pour les personnes en provenance de pays à « haut risque » comme la Libye, le Niger et le Mali.
* Paludisme : six pays du continent africain pourraient éradiquer la maladie d’ici à l’an 2020
Selon un rapport de l’OMS publié lundi dernier à l’occasion de la journée mondiale contre le paludisme, six pays du continent africain pourraient éradiquer la maladie d’ici à l’an 2020. Il s’agit de l’Algérie, du Cap-Vert, du Swaziland, du Botswana, de l’Afrique du Sud et des Comores. L’un des objectifs du plan de lutte 2016-2030 contre le paludisme de l’OMS, publié en 2015, était d’éradiquer la maladie dans au moins 10 pays au monde d’ici 2020. Dans le nouveau rapport, l’Organisation mondiale de la santé annonce que cela est réalisable dans 21 pays, dont six sur le continent africain, le plus touché par la maladie. Bien que le paludisme recule, la maladie continue de tuer en Afrique plus qu’ailleurs dans le monde. « En 2015, la baisse du nombre de décès dûs au paludisme est estimée à 48 %, de 839 000 décès en 2000 (plage comprise entre 653 000 et 1,1 million) à 438 000 en 2015 (plage comprise entre 236 000 et 635 000) », indiquait le rapport, soulignant que 90 % de ces décès sont survenus sur le continent.
* UPC/Saaba : Morou Bouda démissionne
Dans la présente lettre parvenue à notre rédaction, le sieur Morou Bouda, par ailleurs, délégué général des marchés et yaars, annonce sa démission de l’Union pour le progès et le changement (UPC). Lisez !
« Morou Bouda, délégué général des marchés et yaars de Saaba du bureau de la sous-section de l’UPC dans la commune rurale de Saaba.
Monsieur le président de l’UPC, je viens respectueusement vous présenter ma lettre de démission, mettant ainsi fin à mes activités dans toutes les instances du parti ; en ma qualité de délégué général des marchés et yaars. J’ai avec moi 112 militants actifs.
Nous quittons le parti pour plusieurs raisons à savoir :
1- le non-respect des engagements et de la parole donnée ;
2- l’irresponsabilité de propos de certains responsables du parti ;
3- l’UPC va de trahison en trahison. Nous ne pouvons pas accompagner un parti politique dans une illusion totale, dont tous les moyens sont bons pour conquérir le pouvoir d’Etat.
A vous tous, mes regrets ! »
