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REVELATIONS :


Affaire Auguste Denise Barry : les conclusions de l’expertise réalisée sur les ordinateurs du CESDS bientôt remises à son avocat

 C’est Jeune Afrique, dans son édition du 22 avril, qui rapporte l’information : Auguste Denise Barry devrait être enfin fixé sur son sort. « Le juge Martial Kader Ouattara s’apprète à communiquer à son avocat, Batibié Benao, les conclusions de l’expertise effectuée sur les ordinateurs saisis au Centre d’études stratégiques en défense et sécurité », écrit JA.

 Procès du putsch manqué : le fantôme du Colonel Deka inquiète l’appareil militaire

 C’est la Lettre du Continent du 25 avril 2018 qui donne l’information sur la disparition du colonel Deka : « Alors que le nombre d’inculpés dans le procès du putsch de septembre 2015  est tombé de 107 à 84 à la suite de plusieurs relaxes, le tribunal militaire chargé d’instruire ce dossier a pointé  un absent de taille lors des premières audiences : le colonel Mahamadi Deka. Ex-responsable des transmissions au sein de l’ancien Régiment de sécurité présidentielle (RSP), ce colonel a été porté disparu après avoir bénéficié d’une ordonnance de remise en liberté provisoire. Malgré l’audition des membres de sa famille et de militaires jugés proches, à Ouagadougou, il n’a pas pu être localisé au Burkina Faso. Cette disparition inquiète la hiérarchie militaire, compte tenu du profil de cet officier  considéré comme l’une des éminences grises de la garde prétorienne, aujourd’hui dissoute, de l’ancien président Blaise Compaoré ».

  Liberté de presse au Burkina : RSF interpelle sur les cas de diffamation

 « Une liberté de l’information réelle mais fragile ». Voilà le commentaire que fait Reporters sans frontières sur le Burkina, dans son dernier rapport sur l’état de la liberté de la presse dans le monde. Dans ce classement, le pays des Hommes intègres occupe le 41e rang mondial et le 5e en Afrique. « Le Burkina Faso se classe parmi les réussites du continent africain en matière de liberté de la presse, avec un paysage médiatique dynamique, professionnel et pluraliste », écrit RSF qui a souligné un bémol : « Toutefois, une certaine pression demeure : les cas de diffamation, notamment, sont passibles de lourdes amendes pouvant mener à la fermeture pure et simple des médias concernés ».

  RDS : les sections du Sanmatenga et du Soum accusent François Ouindelassida Ouédraogo

 

Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, Soulga  Irwaya Kassoum et Maïga Adama, respectivement présidents de la section/Sanmatenga et Soum du Rassemblement pour la démocratie et le socialisme (RDS), accusent François Ouindelassida Ouédraogo, président du parti. « Nous condamnons cette manière cavalière et anti-démocratique de gestion du parti RDS ; exigeons du Président François Ouindelassida Ouédraogo, de convoquer dans les meilleurs délais, un Congrès extraordinaire pour que les responsabilités soient situées et les conséquences politiques de tels comportements soient tirées », écrivent-ils. Et de conclure : « En tout état de cause, nous saurons prendre nos responsabilités devant l’Histoire, puisque nous sommes comptables politiquement de la gestion actuelle du pouvoir d’Etat. Monsieur le président, vous devriez savoir qu’un adage de chez nous dit que « C’est le bœuf solitaire qui rejoint le troupeau et non le contraire ».

  Coopération judiciaire : la France et le Burkina Faso signent des conventions d’extradition et d’entraide judiciaire

 Ce message émane du ministère de la Justice : « l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Xavier LAPEYRE DE CABANES et le ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, Garde des Sceaux, Bessolé René Bagoro ont signé ce mardi 24 avril 2018 à l’immeuble du Faso, une convention d’extradition et une convention d’entraide judiciaire pénale entre la France et le Burkina Faso. Xavier LAPEYRE DE CABANES a relevé l’importance de la signature des deux conventions. « La convention sur l’entraide judiciaire en matière pénale et celle sur l’extradition sont deux éléments importants pour renouveler et moderniser les échanges dans le domaine judiciaire. Nous allons pouvoir nous en remettre à nos parlements respectifs », a dit l’ambassadeur de France. Il a remercié tous ceux qui ont participé aux négociations pour pouvoir aboutir à ces textes. Dans la même veine, le ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique a remercié également tous les acteurs qui ont travaillé d’arrache-pied pour aboutir à ces nouveaux accords. Il s’est agi, a-t-il précisé, « de moderniser les accords dans le domaine judiciaire en tenant compte de l’actualité et de la nécessité de conformer nos textes à nos engagements internationaux». Ces deux conventions vont être bientôt soumises à la ratification des parlements français et burkinabè, avant d’entrer en vigueur ».

 Commune de Boussou : la mairie fermée, les clés remises au préfet

 Il nous est revenu que la mairie de la commune de Boussou dans la province du Zondoma, a été fermée par une trentaine de jeunes du village de Boussou, le mercredi 25 avril 2018 aux environs de 8h et les clés remises au préfet. Ces jeunes reprocheraient au maire Mady Sankara, son refus de rencontrer les populations de leur localité depuis son élection et ce, malgré de multiples démarches qu’ils auraient entreprises auprès des autorités administratives. Le préfet et le commissaire de police de Boussou auraient plaidé sans succès pour une réouverture immédiate des services  de la mairie qui sont restés ainsi clos toute la journée. De sources proches des autorités locales, un calendrier de sorties dans tous les villages de la commune aurait été concocté, mais le manque de carburant retarderait les choses. Aux dernières nouvelles, nous apprenions qu’une rencontre entre tous les jeunes de Boussou était prévue dans la soirée, pour donner une suite à l’affaire.

 Construction de la voie ferroviaire Burkina-Ghana : Pékin se positionne

 

« Vieux de plusieurs années, le projet de liaison ferroviaire entre le Burkina Faso et le Ghana, relancé par Ouagadougou fin 2017, intéresse le géant China Railway Construction Corp (CRCC). Une délégation venue de Pékin s’est entretenue à propos de ce chantier avec le ministre burkinabè des transports, Vincent Dabilgou. La CRCC, qui réhabilite déjà le train ghanéen, envisage de s’associer avec le Dubai Touch Group au sein d’un même consortium. Le projet a été évalué par un comité d’experts des deux pays à 300 milliards de F CFA ». Voilà ce que l’on peut lire dans la Lettre du Continent du 25 avril 2018.

 

 


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