HomeA la uneSIAO 2016: « Une édition du renouveau », selon le ministre Stéphane Sanou

SIAO 2016: « Une édition du renouveau », selon le ministre Stéphane Sanou


Dans la perspective de la 14e édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), une rencontre d’information et d’échanges avec les artisans du Kadiogo s’est tenue le mardi 24 mai 2016 à Ouagadougou. Celle-ci marque le début d’une campagne d’information et de sensibilisation initiée par les autorités en charge du  SIAO au bénéfice des artisans sur l’organisation de la 14e édition de l’évènementiel SIAO.

 

« Artisanat africain, entrepreneuriat féminin et protection sociale », voilà le thème de la 14e édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), prévue pour se tenir du 28 octobre au 6 novembre 2016. C’est dans ce cadre qu’une campagne d’information et de sensibilisation des artisans sur l’organisation de cette édition a été initiée et dont la cérémonie de lancement a eu lieu le 24 mai dernier sur le site du SIAO, et a concerné les artisans du Kadiogo. Pour le directeur général du SIAO, Dramane Tou, à cinq mois de l’évènement, il est du devoir de l’administration qu’il dirige de se rapprocher des acteurs principaux de la manifestation et porter à leur connaissance des informations et recueillir leurs contributions et suggestions pour le succès de l’édition. Cette 14e édition devait se tenir du 31 octobre au 9 novembre 2014 et a été annulée suite à la crise sanitaire avec l’apparition de l’épidémie de la maladie à virus Ebola, a rappelé le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Stéphane Sanou. Il a également, souligné la crise sociopolitique née de la tentative de modification de l’article 37 de la Constitution du Burkina. Ces crises, indique-t-il, ont eu des conséquences néfastes sur bien de secteurs de l’économie nationale dont particulièrement le SIAO. Cette annulation, il faut le relever, est intervenue à deux mois de l’édition de 2014 et a eu des dommages considérables pour l’Etat de même que les artisans et les acheteurs, souligne le ministre Stéphane Sanou. Il a donc saisi l’occasion pour présenter les excuses du gouvernement à l’endroit des artisans africains et particulièrement ceux du Burkina. Et si, relève-t-il, cette édition est maladroitement perçue par certains comme une édition de rattrapage, lui la qualifie d’une édition du renouveau au cours de laquelle, affirme-t-il, le slogan national « Plus rien ne sera comme avant », sera une réalité. « C’est un salon plus professionnel, plus bénéfique que nous promettons aux artisans, aux acheteurs professionnels et à tout participant au SIAO 2016 », souligne le ministre Stéphane Sanou.

 

L’Etat intervient à hauteur de 350 millions de F CFA

 

Au sujet de cette édition, le directeur général du SIAO, Dramane Tou a fait savoir que sont attendus 3 100 artisans – artisans professionnels et leurs accompagnants – et que 550 stands seront mis à la disposition des exposants  pour assurer la participation d’au moins 300 acheteurs et visiteurs professionnels qui viendront des cinq continents.  Cette édition bénéficiera de la participation d’au moins 25 pays africains  et une meilleure visibilité à travers une couverture médiatique par un nombre accru de médias nationaux et internationaux. Il a tenu à préciser que par rapport aux stands à offrir, que près de 80% ont été déjà attribués depuis 2014. Le coût total de l’évènement est estimé autour de 488 millions de FCFA avec l’apport de partenaires et une part contributive de l’Etat qui est de 350 millions de F CFA, a confié le directeur général du SIAO. Evoquant les innovations pour cette édition de 2016, Dramane Tou a fait savoir qu’il est prévu la mise en place de points « i » dans chaque pavillon d’exposition et ces points permettront de répondre avec diligence aux besoins d’information des exposants et des visiteurs. Il y aura également la mise en œuvre d’un pôle des régions du Burkina ; l’inscription et le paiement en ligne des frais de location de stands ; l’attribution des stands en ligne ; l’utilisation de moyens modernes de paiement des tickets d’entrée. Pour un évènement d’une telle envergure, la question sécuritaire reste une forte préoccupation à l’heure où la sous-région est sous la menace terroriste. Sur cet aspect, le ministre Stéphane Sanou a tenu à rassurer les uns et les autres que « tous les moyens dont dispose l’Etat burkinabè seront mis en œuvre pour sécuriser l’évènement, les personnes et les biens qui circuleront dans le cadre du salon ».

 

Antoine BATTIONO

 

 


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