STATUT DU PERSONNEL DU CORPS DES GREFFIERS : Le SGB et le SYNAJ lancent un ultimatum au MEF
Le Syndicat des greffiers du Burkina (SGB) et le Syndicat national des agents de la justice (SYNAJ) ont organisé une conférence de presse conjointe le 11 août 2015, dans les locaux du Tribunal administratif de Ouagadougou. Objectif : faire le point sur l’état d’avancement du processus d’adoption des décrets d’application de la loi 054-2012 portant statut du personnel du corps des greffiers.
« La date du 17 août 2015 ne doit plus souffrir d’un nouveau report », a martélé le Secrétaire général adjoint du SGB, René Nestor Tarpilga, lors de la conférence de presse qu’il a animée conjointement avec le SG du SYNAJ, le 11 août dernier. Pour les syndicats, le 17 août prochain, date d’audience avec le responsable du ministère de l’Economie et des finances (MEF), devrait être l’ultime étape avant l’adoption du décret d’application de la loi portant statut du personnel du corps des greffiers. En effet, selon René Nestor Tarpilga, suite à la grève d’un mois décrétée par les deux structures, un comité pluridisciplinaire a été mis en place afin de trouver une solution consensuelle définitive. Le rapport issu des travaux de ce comité a ensuite été transmis, le 25 juin dernier, au MEF qui, a-t-il dit, a la responsabilité de le valider avant de le présenter en Conseil des ministres pour adoption. « Mais depuis cette date, nous sommes toujours dans l’attente », a-t-il déploré. C’est ainsi que les syndicats ont entrepris des actions auprès de leur ministère de tutelle afin de l’interpeller sur la situation. En retour, les autorités du ministère de la Justice leur ont fait savoir qu’après plusieurs rencontres avec le MEF, celui-ci a promis de les recevoir avant d’introduire leur dossier en Conseil des ministres. « Pour cette rencontre avec le MEF, plusieurs dates nous ont été communiquées et à chaque fois, pour des raisons d’indisponibilité des autorités, ces dates ont été reportées », a relevé René Nestor Tarpilga. Toute chose qui a amené les syndicats à interpeller, une fois de plus, le ministère en charge de la Justice et c’est suite à cette interpellation que la date du 17 août leur a été communiquée. « Nous espérons que les deux ministères prendront les dispositions nécessaires pour garantir la tenue effective de cette rencontre et nous attendons du MEF une certaine diligence afin que nous puissions tourner la page de ce conflit », a souhaité le SGA du SGB. A la question de savoir ce que les deux syndicats comptent faire si toutefois le rendez-vous n’était pas respecté, René Nestor Tarpilga répondra : « Nous aviserons. Un syndicat ne dévoile pas toute sa stratégie ».
Adama SIGUE
Nobga
/
Ça frise maintenant du chantage et on se demande même s’ils ne sont pas manipulés par les caciques de l’ancien régime pour plomber la transition? Sinon on a du mal à comprendre que depuis 2012 chacun tait ses problèmes et on dégaine subitement dès qu’on sent qu’on veut juger leurs mentors. D’abord les assises criminelles, le procès Guiro et maintenant on s’excite dès qu’on parle de jugement de Blaise et son gouvernement. Ni ceux-ci, ni les financiers ne veulent une fin apaisée de la transition. Mais Dieu ne dort pas pour le Burkina Faso.
12 août 2015avenir
/
Monsieur NOBGA, vous parlez de quelle transition même, celle-là qui est en train de doucher les espoirs des burkinabè? vous pensez que les greffiers qui détiennent le record de durée de grève dans la fonction publique pendant et après l’ancien régime a besoin qu’on leurs disent de revendiquer leur droit? pour votre gouverne relisez la pesse de la semaine précédent l’insurrection vous vous rendez compte que les greffiers étaient déjà en mode insurrection; de grâce ne voyez plus le diable dans des revendications légitimes et légales dans ce pays. tant que le gouvernement ne va pas remettre le greffier dans son droit constitutionnel et de l’appliquer comme il se doit, attendez-vous toujours à notre réaction quelque soit la couleur du pouvoir en place. l’injustice dans la justice nous disons non non et non. justice pour tous!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
12 août 2015Allo Chérif !
/
Il n’est plus besoin de démontrer le rôle important des médias dans la présentation des problèmes de la société et des citoyens dans l’optique de solutions par les décideurs. Ainsi, à travers la presse, les citoyens arrivent souvent à trouver des solutions à leurs préoccupations. Par conséquent, le renforcement des capacités opérationnelles de la presse par la subvention annuelle de l’Etat permet aux médias de pouvoir mieux fonctionner dans l’intérêt général des populations et le renforcement de la démocratie. On sent la volonté du président du Conseil National de la Transition(CNT), Chérif Sy d’adopter des lois profitables pour la presse comme la dépénalisation des délits de la presse, la relecture du Code de l’information. Cependant, mieux que quiconque, Chérif sait bien que le nerf de la guerre repose sur les finances. On ne comprend donc pas pourquoi il laisse trainer la mise à disposition de la subvention annuelle 2015 qui accuse un retard pour la procédure opérationnelle. Si le principe de la majoration n’est pas disponible sur le budget 2015, il convient d’accorder la dotation prévue pour l’année quitte à inscrire la majoration sur le budget 2016.
12 août 2015KASA
/
monsieur les greffiers vous vous vanter d’un mois de gréve si ce n’est de la honte. je profite vous demander après un mois de gréve vous avez reçu vos salaires oui ou non? si vous avez reçu vos salaire je pense vous n’êtes pas juste vous auriez du refuser parce que la loi est claire par rapport aux grèves
12 août 2015