TENKODOGO:L’EFEP Bon Berger offre 220 nouvelles compétences
L’Ecole de formation des enseignants du primaire (EFEP) privée Bon Berger de Tenkodogo a, pour la deuxième fois, fêté la sortie d’une nouvelle promotion. Pour marquer cette sortie de la promotion 2012-2014, une cérémonie a été organisée le 27 juillet 2014 dans l’enceinte de l’établissement à Tenkodogo. Plusieurs invités étaient présents, notamment la Directrice régionale de l’Education nationale et de l’alphabétisation (DRENA) du Centre-Est, Pauline Marie Bagre/Ninkiéma, marraine, le maire de la commune de Tenkodogo, Ouélogo Harouna, et les autorités administratives provinciales.
220 admis au Certificat élémentaire d’aptitude pédagogique (CEAP) sur 220 candidats présentés, soit un taux de réussite de 100% ; c’est donc un motif de satisfaction pour l’EFEP Bon Berger qui offre ainsi à plus de 200 enseignants un quitus permettant de postuler au test d’intégration dans la Fonction publique. Cette école peut également se réjouir de la qualité des sortants de la première promotion car tous ont été admis au test d’intégration. Ces résultats satisfaisants, à en croire le délégué général de la promotion, Balima Ousmane, sont dûs au travail acharné des formateurs, leur dynamisme, leur compétence, la disponibilité et l’humanisme du fondateur, Ouobraogo David, affectueusement appelé « papa » par les stagiaires. Celui-ci a souligné que pour réussir, il travaille dans une ambiance de famille et ne cesse d’encourager les formateurs et les stagiaires. Même si l’accès au marché de l’emploi n’est pas facile, l’espoir est toujours permis pour les sortants de l’EFEP Bon Berger qui souhaitent réaliser un taux de succès de 100% au test d’intégration à l’instar de leurs prédécesseurs.
Les élèves-maîtresses invitées à être des modèles
Quant à la marraine, elle a dit être aussi optimiste. Son message était adressé en particulier aux enseignantes du fait qu’elles étaient plus nombreuses. Sur un effectif de 220 sortants, on compte 74 hommes et 146 femmes.
« Votre rôle est deux fois plus grand que celui des hommes. Quel que soit le lieu où vous vous trouverez, vous devez être des femmes modèles, des enseignantes modèles car vous constituez des références. Aujourd’hui, malgré le fait qu’il y a eu un gros travail, malgré tous les efforts pour que les filles et les femmes aillent à l’école, il y a toujours des pesanteurs socio-culturelles, des obstacles qui empêchent les parents d’envoyer leurs filles à l’école. Il y a toujours des parents qui sont réticents à inscrire leurs filles à l’école. Vous devez donc être convaincantes à travers vos comportements, votre travail, votre langage, à travers tout ce que vous faites pour convaincre la société qu’il faut que la fille aussi aille à l’école », a-t-elle confié à ses filleuls.
La satisfaction d’avoir acquis de bonnes connaissances pédagogiques se lisait sur tous les visages des récipiendaires. Pour preuve, ils n’ont cessé de remercier le fondateur, Ouobraogo David, instituteur de son état, mais surtout l’ensemble des formateurs qui se sont donnés corps et âme pour inculquer de nouvelles connaissances aux stagiaires. C’est dans cette même satisfaction que le dernier acte de la cérémonie, qui a consisté en la remise des diplômes et de cadeaux aux dix premiers de la promotion, s’est effectué.
Mahamadi NONKANE
(Correspondant)