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TRAITEMENT ET NUMERISATION DES ARCHIVES


Le Conseil supérieur de la communication, en partenariat avec l’ambassade du Japon, a procédé, le mardi 1er juin 2021, au lancement officiel de l’opération de traitement et de numérisation de ses archives.

 

Sobre mais riche en symbole, c’est ce qui ressort de cette belle cérémonie au cours de laquelle le président du Conseil supérieur de la communication, Mathias Tankoano, a, dans son discours, traduit sa gratitude à Son Excellence Tamotsu Ikezaki, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au Burkina dont le soutien a permis la concrétisation de ce projet. A l’en croire, c’est un projet d’un intérêt certain pour l’instance de régulation qu’il dirige. « C’est le lieu pour moi de saluer l’amitié et la qualité de la coopération qui existent entre nos deux nations. Merci pour votre habituelle sollicitude », a-t-il indiqué.  La bonne gestion des archives étant d’une importance capitale dans la vie de toute organisation, le président du CSC s’est félicité du lancement de cette opération qui marque un tournant décisif dans la vie de l’instance de régulation des médias. 

 

« Après plus de 25 ans d’existence du CSC, nous avons éprouvé le besoin de moderniser la gestion de nos nombreuses archives, en vue d’en faciliter l’exploitation et de sauvegarder la mémoire de l’institution »

 

 

« Après plus de 25 ans d’existence du CSC, nous avons éprouvé le besoin de moderniser la gestion de nos nombreuses archives, en vue d’en faciliter l’exploitation et de sauvegarder la mémoire de l’institution. Jusque-là, les archives du CSC sont essentiellement physiques, contenues dans des cassettes audio et vidéos (c’est le cas des archives audiovisuelles) ou encore des documents papier, ce qui a souvent occasionné des dégradations voire la perte de certaines données car les archives constituent, en effet, la mémoire de nos administrations et une aide à la prise de décision pouvant garantir une bonne gouvernance administrative. En outre, l’obsolescence des supports et le manque d’organisation de ces archives ne facilitent pas leur consultation . Or, au-delà de leur dimension historique et informationnelle, les archives produites deviennent également un patrimoine à caractère juridique et économique », a-t-il laissé entendre. Pour garantir la sécurité et l’intégrité de ces archives, des équipements d’archivage numérique, constitués de scanners, d’ordinateurs connectés en réseau et d’un logiciel d’archivage ont été acquis. « Le processus va se dérouler à travers une méthodologie et des techniques modernes utilisant notamment les outils d’archivage issus des Technologies de l’information et de la communication (TIC). Ces outils, en plus de garantir la sécurité et l’intégrité des archives, permettent d’en assurer la fiabilité et l’authenticité, dans un monde où la gestion optimale de l’information et des données constitue un enjeu important de gouvernance », a-t-il poursuivi. L’opération qui va durer trois mois, va porter sur les archives du siège, de l’annexe et celles des délégations régionales du CSC. Pour terminer, le président du CSC a fait la promesse que d’ici trois mois, son institution va présenter, et ce, grâce à la bienveillante sollicitude et l’accompagnement du Japon, un visage beaucoup plus reluisant, avec l’installation de nouveaux ascenseurs.  Pour rappel, cette cérémonie a été rehaussée par la présence très remarquée du ministre de   l’Economie numérique, des postes et de la transformation digitale, Hadja Fatimata Ouattara/Sanon.

 

Seydou TRAORE

 

 

 

 

 


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