TRAITEMENT DE L’INFORMATION EN TEMPS DE CRISE : Le CNP/NZ outille des journalistes
La 16e édition de la commémoration de la Journée nationale de la liberté de la presse, organisée par le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP/NZ), s’est tenue le 20 octobre 2014, à Ouagadougou. C’est autour d’un panel-débat que d’éminentes personnalités du monde des médias et de la société civile se sont entretenues avec les participants.
« La liberté de la presse dans un contexte d’effervescence politique : cas du Burkina Faso » ; actualité oblige, c’est sous ce thème que s’est tenue la 16e édition de la Journée nationale de la liberté de la presse. D’éminentes personnalités du monde des médias et de la société civile tels Pr Serge Théophile Balima, Edouard Ouédraogo, ont animé un panel- débat autour de ce thème, le 20 octobre dernier. Selon le président du comité de pilotage, Justin Coulibaly, la 16e édition de la Journée nationale de la liberté de la presse se déroule dans un environnement médiatique marqué par une crise sociopolitique profonde et un débat controversé sur la mise en place d’un Sénat et la modification de l’article 37 qui limite le nombre de mandats présidentiels à deux. Ce contexte de tension politique se traduit par une insécurité grandissante pour les citoyens, et de façon particulière pour les journalistes, a-t-il indiqué. Et de soutenir que depuis le début de cette année 2014, le Centre nationale de presse Norbert Zongo (CNP/NZ) a enregistré une série de menaces, de répressions ouvertes et /ou sournoises, de violences à l’endroit des journalistes de la presse privée et celle publique. D’où le choix du thème de cette édition 2014. Au cours de la conférence, il est ressorti qu’il y a des avancées en matière de liberté de la presse au Burkina, même si les organes de presse ainsi que des journalistes font toujours l’objet de menaces. Selon les conférenciers, en période d’effervescence politique, le journaliste doit garder la tête froide et exercer correctement son métier, dans l’équité et la légalité. Il doit aussi se montrer vigilant, impartial, faire preuve de professionnalisme et avoir le sens de la responsabilité sociale. Ils ont également suggéré aux journalistes de toujours faire en sorte que le citoyen ait l’information juste. En rappel, plusieurs activités, en l’occurrence un tournoi de football, une remise de prix à la meilleure journaliste, un atelier de formation des femmes journalistes en leadership, ont ponctué cette commémoration.
Rita BANCE/OUEDRAOGO
Anonyme
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les journalistes doivent faire très attention par ce que le bf est un pays qui a un paysage médiatique assez dynamique en Afrique sub-saherienne. les journalistes Burkinabé sont courageux et il sont montrer la preuve de leur courage pendant les crise sociopolitique d’octobre 2014 et également pendant le tentative de putsch déjouer. nous avons vu a tel point les jrlistes sont engager ici au bf. j’aimerais bien voir dans mon pays des jrnliste aussi courageux comme le votre. et un paysage médiatique aussi dynamique et fort.
30 août 2016