HomeA la uneVIE DES MEDIAS AU BURKINA : Vers de nouveaux textes réglementaires en faveur de la presse en ligne et de la publicité

VIE DES MEDIAS AU BURKINA : Vers de nouveaux textes réglementaires en faveur de la presse en ligne et de la publicité


Koudougou, chef-lieu de la région du Centre-Ouest, a abrité un atelier de validation des avant-projets de lois sur la publicité et la presse en ligne au Burkina Faso. Organisé par le ministère de la Communication, chargé des relations avec le Conseil national de la Transition, cet atelier avait pour objectif d’améliorer ces avant-projets de lois portant régimes juridiques de la publicité et de la presse en ligne au Burkina Faso en vue de les adapter aux préoccupations réelles des acteurs des médias et du secteur de la publicité. C’était du 28 au 30 avril 2015.

Le ministère de la Communication, chargé des relations avec le Conseil national de la Transition (CNT), poursuit sa bataille de libéralisation de la presse et du renforcement professionnel des journalistes. Après la presse écrite et celle audiovisuelle, le ministère a procédé à la validation des avant-projets de lois sur la publicité et la presse en ligne, lors d’un atelier de 72 heures, tenu dans la cité du Cavalier rouge, du 28 au 30 avril 2015. Ont pris part à cet atelier des représentants de syndicats et d’associations professionnelles de la presse et de la communication, des personnes-ressources, des représentants des ministères partenaires, du Conseil supérieur de la communication (CSC), du Premier ministère, des Organisations de la société civile (OSC) et des responsables du ministère en charge de la Communication. A travers la validation de ces textes qui visent à améliorer les avant-projets de lois portant régimes juridiques de la publicité et de la presse en ligne au Burkina Faso, les premiers responsables du ministère veulent ainsi les adapter aux préoccupations réelles des acteurs des médias et du secteur de la publicité. Et si ces nouvelles dispositions prévues pour être déposées sur la table du CNT venaient à être adoptées, la presse burkinabè dans son ensemble   franchirait une étape très importante. Toute chose qui empêcherait notamment qu’un journaliste, dans l’exercice de sa fonction, soit emprisonné. De l’avis des responsables du ministère, comme le Secrétaire général, Inoussa Kinda, ces textes n’engendreront pas de la « bêtise » dans la fonction, mais plutôt inviteront le journaliste à plus de responsabilité dans le traitement de l’information.

Modeste BATIONO (Correspondant)

 


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