VISITE DE HOLLANDE AU MAROC : Renforcer les atomes crochus
Le président français, François Hollande, s’est rendu au Maroc, le samedi dernier, pour une visite de quelques jours. Pour l’occasion, le locataire de l’Elysée s’est fait accompagner par une forte délégation composée, entre autres, d’opérateurs économiques, de membres du gouvernement Valls dont des ministres d’origine marocaine. L’ordre du jour a porté essentiellement sur la coopération économique et religieuse, et sur ces questions, l’on a envie de dire que le président français et le roi marocain ont touché à des préoccupations majeures desquelles chaque partie devrait tirer profit. En effet, le premier partenaire économique européen du Maroc est la France si fait qu’une crispation économique à Paris produit des répercussions néfastes du côté de Rabat qui, d’ailleurs, occupe une place stratégique pour certaines entreprises françaises comme Renault. Sur le plan économique, le Maroc a de l’expertise, du potentiel et dispose d’un environnement favorable aux affaires. Car, en plus de l‘expertise et du potentiel, la société marocaine est très moderne et donc bien disposée à consommer les produits fabriqués de l’autre côté de la Méditerranée et vice-versa. Outre les questions économiques, Français et Marocains ont en commun un projet religieux de formation d’une cinquantaine d’imams français au Maroc dans le domaine de la théologie, en lien avec la laïcité.
La brouille diplomatique n’a pas remis en cause la proximité entre les deux pays
Dans un contexte mondial où l’extrémisme religieux avec ses fous corollaires mortifères, n’épargne pas les sociétés occidentales, la France a été bien inspirée de vouloir s’abreuver à la source de l’islamisme modéré du Maroc. Ce pays musulman, faut-il encore le souligner, pratique un islam « de paix » prôné et incarné par le roi Mohammed VI, « commandeur des croyants ». Pour une société française jusque-là dans l’impossibilité de trouver une réponse adéquate à la question de l’islam, le voyage, sinon, le « pèlerinage » de Hollande au royaume chérifien, s’imposait. L’occasion a certainement été saisie par les deux parties, pour évoquer la problématique de la lutte contre le terrorisme dans laquelle, encore une fois, chacune a besoin de l’autre. Outre ces questions économiques, sécuritaires et religieuses, la France et le Maroc ont une longue amitié et une proximité culturelle à défendre et à faire valoir. Le royaume passe pour être la première vitrine de la culture française dans le Maghreb initiée et entretenue depuis le roi Hassane II. Pour paraphraser un confrère marocain, « le Maroc et la France au fond, c’est comme un vieux couple qui parfois se dispute, mais qui ne divorcera jamais ». C’est dire que la brouille diplomatique née de l’arrestation en France du chef des services secrets marocains, il y a quelque temps est dépassée, comme l’a du reste, laissé entendre le locataire de l’Elysée. En tout cas, Mohammed VI et François Hollande ont montré que cette parenthèse est fermée. Une preuve, si besoin en est, que cette visite du président français ne fait que renforcer davantage les des atomes crochus entre Paris et Rabat.
Michel NANA
wampus
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Le roi du Maroc avait entamé un périple en compagnie d’une forte et imposante délégation de leaders et de personnalités politiques et une armada d’hommes d affaires marocains vers plusieurs pays africains francophonies de l’Afrique de l’Ouest en vue de de s’engager dans une réelle coopération économique et faire des investissement bilatéraux dans plusieurs domaines et secteurs vitaux dans ses pays .chose qui a été mal vue par certaines sphères au pouvoir français qui considère l’Afrique francophone une sorte de jardin français ou seul la France en a le monopole d’en tirer profit . Des politiciens et des services français ont alors voulu se faire entendre par ce Maroc qui, depuis trop longtemps semble sortir peu a peu de l enclos du troupeau fidèle et attache aveuglement a la France. On a déposé un mandat une injonction a comparaitre devant des tribunaux français dans une brumeuse affaire de sévices corporel sur un détenu franco-marocain lors de son emprisonnement au Maroc. ! On avait humilié le Maroc en la personne d’Al Hamouchi chef de la redoutable DST (Direction de la Sécurité du Territoire ). Le Maroc a alors réagit vigoureusement ce qui a un peu pris a partie certaines personnes en France.
21 septembre 2015