HomeA la uneASSEMBLEE GENERALE DE LA FBF : Des réformes adoptées à l’issue de débats quelque peu houleux

ASSEMBLEE GENERALE DE LA FBF : Des réformes adoptées à l’issue de débats quelque peu houleux


 

 

La Fédération burkinabè de football (FBF) a tenu son Assemblée générale extraordinaire le dimanche 8 avril 2018 à Ouagadougou. Au menu de ce conclave, l’examen et l’adoption des réformes proposées par le comité exécutif présidé par le colonel Sita Sangaré.

 

Plusieurs points étaient à l’ordre du jour de l’Assemblée générale extraordinaire de la Fédération burkinabè de football (FBF) tenue le 8 avril dernier à Ouagadougou. Il s’agissait, pour les membres statutaires, de se pencher sur différentes réformes proposées par le comité exécutif de la FBF présidé par le colonel Sita Sangaré, au lendemain de son élection pour un deuxième mandat. Et comme textes concernés par ces réformes, on note : les statuts de la FBF ; le code de discipline ; le code électoral ; le règlement général des compétitions ; les attestations d’emploi des joueurs ; les contrats d’engagement des joueurs ; les agents de matchs et de joueurs ; la régulation des transferts des joueurs ; le code d’éthique ; les règlements sur les licences des clubs ; le règlement de l’assemblée générale ; la Chambre nationale de résolution des litiges. Mais, il faut retenir qu’au moment où les membres statutaires devaient aborder des points importants sur les statuts de la FBF, des présidents et autres dirigeants qui prenaient part aux travaux, ont commencé à vider la salle. La principale raison avancée par ces derniers, est qu’ils avaient des matchs importants de championnats de première et deuxième divisions. Selon le colonel Sita Sangaré, président de la FBF, ces réformes sont nécessaires pour le football burkinabè parce que, dit-il, il y a des réformes qui ont été adoptées au niveau international, qu’il fallait répercuter au plan national. Les points sur lesquels il y a eu des débats quelque peu houleux, ont porté sur la question du parrainage et les uns et les autres ont voulu comprendre pourquoi un candidat doit être parrainé par trois ligues au lieu de deux. A l’issue des échanges, il a fallu aller au vote pour l’adopter et à l’issue de celui-ci, on a dénombré 91 voix pour, contre 37 et donc, il faut désormais que ce soit au moins trois ligues (NDLR : il y a treize ligues de football au Burkina) qui portent un candidat et qu’une ligue peut parrainer plus d’une candidature.

Deux millions de F CFA pour être candidat à la présidence

 

Les explications données disent qu’il faut que le candidat soit une personne suffisamment connue des acteurs du football. C’est donc une nouvelle disposition qui intègre désormais les textes de la FBF. Il y a eu également débat autour du texte où il faut que ce soit dorénavant le président uniquement qui soit élu en Assemblée générale. Selon les explications du colonel Sita Sangaré, cela est lié à l’expérience sur le terrain, tout en relevant que si un candidat est élu avec sa liste, les membres qui figurent sur les listes concurrentes, par exemple, sont obligés d’attendre la prochaine élection pour avoir voix au chapitre. Pour lui, il est bon que le président soit élu et se donne la possibilité de choisir des collaborateurs sur n’importe quelle autre liste. Un aspect important, qui a suscité des débats, portait sur la caution du candidat à la présidence et selon le président de la FBF, il fallait l’introduire pour éviter des candidatures fantaisistes. La commission des réformes a proposé une caution de deux millions de F CFA et lors des débats, certains ont évoqué le montant de 500 mille F CFA pendant que d’autres proposaient la somme de cinq millions de F CFA. Le consensus s’est porté finalement sur le montant de deux millions de F CFA. Au sujet de l’âge du candidat, la commission proposait que ce soit au minimum 25 ans et 65 ans au maximum. Au cours des débats, il y a eu des propositions de 30 à 75 ans mais, l’Assemblée générale a décidé de retenir l’âge entre 30 et 70 ans.

Antoine BATTIONO

 

 


No Comments

Leave A Comment