HomeA la uneCARLOS TOE, PRESIDENT DU MCR« Le MCR travaille sérieusement à coopter Tahirou Barry pour la présidentielle»

CARLOS TOE, PRESIDENT DU MCR« Le MCR travaille sérieusement à coopter Tahirou Barry pour la présidentielle»


 

Si le Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR) n’a pas été, officiellement, porté sur les fonts baptismaux par le député Tahirou Barry, il semble en être le père spirituel. En tous les cas, dans cette interview qu’il nous a accordée dans le cadre de notre rubrique Mardi Politique, le président du parti, Carlos Toé, précise que « le MCR travaille sérieusement à coopter Tahirou Barry pour la présidentielle ». Nous abordons avec lui d’autres sujets liés à l’actualité brûlante.

« Le Pays » : Depuis sa création, votre parti, le MCR, est resté l’ombre de lui-même. Qu’est-ce qui se passe ?

Carlos Toé (C.T) : Merci pour l’intérêt que vous portez au Mouvement pour le changement et la renaissance, (MCR), mais il importe de vous rassurer que le MCR se porte bien et, par conséquent, n’est pas l’ombre de lui-même. En réalité, la situation actuelle est conforme aux résultats de notre stratégie politique. Après notre action de lancement, le 27 janvier dernier, qui répondait à un but bien précis, il fallait attendre le feed-back de l’événement pour ajuster notre stratégie et éviter d’avancer les yeux fermés, dans le choix de nos actions. Je dois rappeler qu’en matière de vie des partis politiques, il y a deux grandes dimensions. La première porte sur les actions de visibilité et donc de communication et la seconde  est axée sur la vie interne de la structure. Dans ce second cas, ce sont les mécanismes et les actions de conception de projet politique, d’animation et de fonctionnement du parti. Actuellement, nous sommes dans ce cas de figure. Après une action de visibilité, il fallait impérativement attendre ce retour qui, d’ailleurs, nous a permis de peaufiner notre démarche d’émergence sur la scène politique. Ce qui sous-tend que nous continuions à dérouler sereinement notre plan d’actions en tenant compte des impératifs du moment.

Quel est le niveau d’implantation du MCR sur l’ensemble du territoire ? A ce jour, combien de militants revendiquez-vous ?

Pour vous dire vrai, légalement, c’est-à-dire conformément à nos textes fondamentaux, il est difficile de faire un premier bilan en terme d’implantation du MCR sur l’ensemble du territoire, mais soyez sûr que même si une élection, n’importe laquelle, devrait se dérouler dans les prochains mois au Burkina Faso, le MCR regorge du personnel politique qualifié pour y faire face, parce qu’on ne crée pas un parti politique et de surcroît, on ne lance pas un appel à la candidature d’un intègre et patriote comme Tahirou Barry à la présidentielle de 2020, sans s’assurer au préalable de la disponibilité de ressources et soutiens nécessaires à ce genre de défis. La vague de la jeunesse est prête et en ordre de bataille pour monter à l’assaut de Kosyam, même en cas d’élection présidentielle anticipée.  Mais, pour vous donner une idée en termes de militants, je sais que nous avons produit 1000 cartes pour la manifestation du 27 janvier et toutes ont été vendues au CBC ce jour-là. Pas une seule carte MCR n’est revenue au siège. Ainsi, le bureau exécutif national, en sa séance du 4 février 2019, a ordonné la reproduction des cartes afin de les mettre à la disposition des 13 points focaux provisoires désignés à l’intérieur du pays et des 6 des diasporas de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger, de la France, du Canada, et de New-York.

Il se dit que la création du MCR a été suscitée par Tahirou Barry. Qu’en dites-vous ?

Je n’en sais pas trop, mais je sais que Tahirou Barry inspire beaucoup de gens. Mais ce qui est certain et évident, c’est que le MCR travaille sérieusement à copter Tahirou Barry pour la présidentielle de 2020 et certains cadres intègres de ce pays pour les législatives de 2020. Honnêtement, il a été pour nous, une source d’inspiration qui a conduit à la création du MCR, parce que vous ne pouvez pas, d’une part, déplorer la situation de gestion catastrophique de ce pays et d’autre part, constater qu’il y a une porte de sortie accessible, en la personne de Tahirou Barry et ne rien entreprendre, ne rien faire. C’est inconcevable d’étouffer une telle offre. C’est pourquoi nous avons formé une équipe pour porter ce projet à l’attention du peuple souverain, afin que l’histoire ne nous juge pas au motif que nous avions des propositions concrètes de bonne gouvernance et nous n’avons rien fait. La création du MCR est un vibrant appel aux jeunes, aux femmes et aux anciens de s’assumer entièrement et pleinement, d’éviter les faux-fuyants ; tout ce qui nous permettra d’éviter des verdicts du genre : «On est tous comptables ou coupables du pire qui nous arrive ! »

Pourquoi avoir choisi Tahirou Barry pour être votre candidat à la présidentielle de 2020 quand on sait que celui-ci n’a pas brillé à la précédente présidentielle ?

Je n’ai pas la même lecture de la participation de Tahirou Barry à la présidentielle passée, que vous, parce que sa candidature répondait d’abord à un objectif précis, celui de le faire émerger sur la scène politique. Ensuite, au regard du déroulement de la campagne, il faut reconnaître que la troisième place est un grand mérite, et est en son honneur. C’est le meilleur score de tous les temps pour le parti d’où il a été expulsé par la suite. Contrairement à ce qui se dit, ces élections n’étaient pas concurrentielles ni équitables, parce que, sans un dispositif de plafonnement des dépenses électorales et du fait qu’en 2015, le pouvoir de la Transition a refusé de financer la présidentielle, parce qu’il n’a fait que restituer les cautions que les candidats ont déposées, les anciens opérateurs économiques, ministres, Premiers ministres, président d’institutions ou étudiants protégés du régime Compaoré, se sont retrouvés privilégiés en terme de moyens financiers, du simple fait de leur passé. Maintenant, à la question du pourquoi insister sur sa candidature, il faut simplement dire que l’homme a acquis de l’expérience politique, a grandi en maturité et en efficacité politiques. Tout ce qui constitue, à la vérité, une bonne offre politique, un bon repère politique pour notre pays.  En fait, pour revenir à notre choix porté sur Tahirou Barry, il faut dire que nous avons eu l’occasion de souligner que Tahirou Barry est un humain qui a ses défauts et ses qualités, mais qu’à l’analyse, l’aiguille balance vers ses qualités qui constituent un atout, une offre d’alternative politique crédible pour notre pays. Il faut travailler à ce que l’électorat s’en rende compte et oser le changement réel et de fond avec lui. Pour être plus clair et précis, les déterminants d’une telle option peuvent se regrouper en deux registres de justification : d’abord, sur le registre politique, il faut dire que de l’ensemble de tout ce que notre cosmos politique présente comme leaders politiques à voir pour le moment, Tahirou Barry a un atout qu’aucun n’a et qui peut être mis à profit pour résoudre par nous-mêmes nos problèmes de gouvernance. Il est un jeune politique non pas du fait de son âge biologique, mais du fait qu’il est libre, qu’il n’est lié à aucun de ces réseaux que ce soit de l’impérialisme occidental ou asiatique, connu sous les sobriquets de club d’affaires de X et Y ville ou pays, de regroupement de partis politiques aux couleurs d’international socialiste ou libéral, ou que ce soit cette élite constituée en gangs internes dans ce pays, dont les seules vocations et déterminations seraient de mieux piller les ressources nationales au détriment de nos braves populations. De ce point de vue, les prérequis réels de l’indépendance nationale véritable, de la bonne gouvernance et du déclenchement du développement endogène que nous recherchons tant, depuis plus de deux décennies après le président Thomas Sankara, sont réunies avec lui. Comme le Capitaine Sankara, nous apercevons en Tahirou Barry, les qualités d’un grand bosseur, d’un homme audacieux et respectueux, qui ne recule devant aucune épreuve qui puisse mettre à mal la nation burkinabè. C’est un homme du peuple qui est assez propre parce qu’il ne traîne pas derrière lui des casseroles. Mieux, il a le sens de la responsabilité, ne pense pas à sa petite personne et a aussi un sens acceptable du respect de la chose publique. C’est pourquoi nous disons que politiquement, Tahirou Barry est la synthèse du pragmatisme gagnant de Thomas Sankara et du patriotique audacieux de Patrice Lumumba. Sous le second registre, celui du social, c’est un homme bien ancré dans nos cultures, très attaché à nos valeurs africaines de solidarité, de loyauté, de reconnaissance, de pardon, d’écoute, de respect des anciens et des femmes, mais aussi un homme qui recherche le consensus autour de lui. Avant de prendre une décision, Barry consulte beaucoup, même ceux qui ne sont pas du même bord que lui.

Ne pensez-vous pas qu’il est temps pour votre mentor Barry de se prononcer clairement sur ses ambitions ?

Je pense qu’il le fera en temps opportun. Il a demandé un temps de réflexion qu’il met à profit pour faire des consultations avant de prendre sa décision. Donc, il faut patienter.

Idéologiquement parlant, quelle différence y a-t-il entre le PAREN et le MCR ?

Le PAREN, c’est le grégarisme africain ou le tercérisme et le MCR, c’est le pragmatisme. Pour faire simple, le premier renvoie à un idéalisme africain et le second, au réalisme de l’Africain.

Quel est l’état actuel de vos relations avec le frère Laurent Bado ?

Personnellement, depuis le 8 avril 2016, date à laquelle nous nous sommes rencontrés à trois (Barry, le Professeur Bado et moi), je n’ai pas eu une autre occasion sérieuse d’être en contact direct avec lui. Par contre, je sais que Barry lui rend des visites de courtoisie. C’est l’état d’un fils à qui on a donné sa liberté, son indépendance, Donc, c’est plus de responsabilités pour nous.

Qu’est-ce qui a prévalu pour que votre parti s’inscrive dans l’opposition plutôt que dans la majorité ?

La situation nationale actuelle et les perspectives de sortie de ces multiples crises qui sont préconisées par le pouvoir, nous imposent l’opposition. Nous n’avons pas d’autre choix que de nous opposer à ce qui passe de nos jours pour un changement de gouvernance qui sera bénéfique à notre peuple.

Quels sont les moyens dont dispose le MCR pour conquérir le pouvoir d’Etat ?

Le capital humain et la pertinence de notre offre politique, à savoir la plateforme Tahirou Barry 2020.

Quelle voie préconisez-vous pour adopter la nouvelle Constitution ?

Personnellement, je souhaite un débat national sur l’opportunité de passer à une nouvelle République, mais sur la question, le MCR va inscrire son action dans le cadre de celle du CFOP-BF.

Quelle recette proposerez-vous pour lutter contre l’insécurité au cas où vous arriveriez au pouvoir ?

Je pense qu’il nous faut la sécurité pour tous avant 2020 et cela inclut, d’une part, la réconciliation entre les acteurs politiques entre eux et d’autre part entre les acteurs politiques et le corps social. Il y a une crise de confiance entre le politique et le reste de la société qui n’hésite pas à traiter les politiques de faux. Sur ces caractéristiques les plus visibles, pour moi, le problème doit être endigué avant 2020, parce que ce sont nos familles qui sont endeuillées quotidiennement. Et nul n’est à l’abri de ce phénomène, surtout dans sa variante de terrorisme. C’est une question pressante, trop urgente pour qu’on l’a traîne jusqu’à 2020. Je ne souhaite vraiment pas que le problème arrive en 2020. La solution n’est pas au-dessus des capacités de notre peuple ; il faut simplement une mise en commun honnête des intelligences nationales pour y arriver.  Par principe, pour résoudre un problème, il faut un diagnostic pertinent qui porte en lui-même la solution. Mais, le problème n’est pas seulement de faire un bon diagnostic, parce qu’un autre est de pouvoir ou de vouloir appliquer les solutions identifiées. Appliquer cette démarche ou ce principe de raisonnement à l’insécurité au Burkina, il est clair que c’est une question complexe, qui requiert de la technicité, de la logistique, de l’imagination, de l’audace mais aussi de la solidarité active et non publicisée. La solution se trouve au niveau de notre imaginaire social. A ce niveau, il faut souligner que l’erreur fatale et monumentale a été déjà commise par le pouvoir en place et par beaucoup de leaders d’opinion. Le constat est qu’il y a ce travail de communication institutionnelle et sociale qui vise une socialisation du phénomène, en ce sens qu’on travaille involontairement à mettre dans la tête des gens que c’est un phénomène international et par conséquent, normal. Et mieux, que les populations ont intérêt à intégrer cette donne dans leur quotidien. A mon humble avis, on ne s’est pas posé les bonnes questions et on a entamé un travail de normalisation de l’insécurité, du terrorisme. Au fond, je ne suis pas d’accord avec cette lecture, parce que même dans les océans, il y a des lopins de terre qui sont épargnés par les eaux troubles. La bataille, c’est d’abord au niveau cognitif, et pour cela, il importe de retravailler, par des spécialistes, le mental de nos décideurs pour qu’ils aient une autre lecture, non importée du phénomène et aient confiance en eux-mêmes, comme solution. Il faut forger un état d’esprit social nouveau sur la question : afin de créer un consensus et non une illusion que le phénomène peut être vaincu au Burkina Faso par les Burkinabè, avec ou sans aide internationale. Quelle que soit l’adversité, nous devrions répondre à notre devise révolutionnaire : « la Patrie ou la Mort, Nous vaincrons ! » L’histoire de notre pays montre un Etat-Nation moderne dont l’existence est toujours menacée par l’extérieur, mais aussi et surtout des générations de femmes et d’hommes déterminés qui, face à chaque menace, ont réussi l’exploit de se rassembler pour préserver l’essentiel de nos limites territoriales et la cohésion interne entre les peuples qui y vivent. Aujourd’hui, l’insécurité, la pauvreté et la division sont les menaces qui constituent les défis majeurs de notre génération, et l’histoire nous regarde sur ces questions-là. Pour faire face à ces préoccupations majeures, le MCR, de par sa devise, dit de «S’unir pour Bâtir notre Patrie ! »

 

Carte de visite (CV)

Statut professionnel : Expériences pédagogiques et académiques
– Doctorant en Science Politique de l’Université de Ouaga II /Burkina Faso,

– Chercheur Junior au Groupe de Recherche sur les Initiatives Locales (GRIL) de l’Université de Ouagadougou depuis Septembre 2009,

– Enseignant temporaire associé au programme de Licence Professionnelle en Science Politique (LPSP) de IUFIC/ Ouaga II, chargé du Module de « Initiation à la Science Politique »,

– Enseignant temporaire au Département Art et Communication / UO, chargé du module de « Histoire des Relations internationales »,

– Enseignant temporaire à l’Institut Polytechnique privé Shalom (IPS), chargé des modules : Méthodes et méthodologies des recherches en Sciences sociales, Histoire des Relations internationales, Initiation à la Science Politique et Sociologie Générale,

– Responsable administratif en charge des activités pédagogiques et académiques de l’Institut Polytechnique privé Shalom (IPS) depuis novembre 2013.

III – Niveau d’étude : Bac + 5

IV- Cursus Universitaire :

Depuis 2011 : Inscrit en Thèse de Doctorat Unique en Science politique de l’Université de Ouaga II.

2006 – 2009 : DEA en Science Politique de l’Unité de Formation et Recherche en Sciences Juridique et Politique à l’Université de Ouaga II.

2004-2005 : Maîtrise en Sociologie de l’Unité de Formation et Recherche en Sciences Humaines à l’Université de Ouagadougou.

2001 – 2002 : Licence en Sociologie de l’Unité de Formation et Recherche en Sciences Humaines à l’Université de Ouagadougou.

2000 – 2001 : DEUG en Sociologie de l’Unité de Formation et Recherche en Sciences Humaines à l’Université de Ouagadougou.

1997 – 1998 : BAC A4.

V – Productions intellectuelles.

Avril 2014 : Invité au Colloque International de l’Université Marien N’Gouabi et L’université Libre Omar Bongo à Brazzaville sur Ethnicité et Conflits en Afrique.

Décembre 2013 : Invité au Colloque International de l’Université Alassane Dramane Ouattara sur les conflits liés à la gestion des ressources naturelles de la Comoé

Octobre 2012 –Février 2013 : Doctorant en Accueil au LASDEL/ Niger.

Mars 2012 : Concepteur de l’indice facteur de conflictualité « IFC » pour le GERDES-Burkina.

Décembre 2010 : participant communicateur au colloque international de l’université Ouaga II sur les APE

Octobre 2010 : participant communicateur au colloque international de Kinshasa sur le genre et conflit armé en Afrique

Août 2010 : participant communicateur au colloque international des cinquantenaires de l’Indépendance de la Côte D’Ivoire à Yamoussoukro

Mars 2010 : participant communicateur au sixième colloque international francophone sur les sondages à Tanger au Maroc.

Févier 2010 : participant communicateur au précolloque scientifique du cinquantenaire des Indépendances de la Côte d’Ivoire à Abengourou.

Février 2009 : participant à la deuxième école Afrobaromètre francophone de Cotonou.

Juillet 2009 : Au titre du mémoire de DEA, option Science politique, « l’introduction du sondage d’opinion dans le jeu politique burkinabè sous la 4e République. »

Octobre 2007 : chercheur au Centre pour la Gouvernance Démocratique (C.G.D.) chargé des « conflits politiques au Burkina Faso » sur l’auto- évaluation du Burkina Faso dans le cadre du Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs. (MAEP).

Mai 2006 : Consultant Sociologue au Gerddes-Burkina pour la réalisation de l’étude sur « les Obstacles au libre choix électoral au Burkina Faso. »,

Juillet 2005 : Au titre du mémoire de Maîtrise de sociologie, « les conflits internes aux partis politiques sous la 4ème République burkinabè »

VI- Vie Associative et Politique

1996-1998 : Secrétaire Général du Club Unesco du Lycée Yadéga de Ouahigouya
1998-1999 : Militant de l’Association des scolaires du Yatenga (ASY)
1999-2002 : Président de l’Association des Scolaires de la Région du Yatenga (ASRY)
2002-2003 : Membre du club des Sociologues de l’UO et Rédacteur au journal « Le Sociologue »
2002-2003 : Militant de base de la Cellule estudiantine du PAREN (CEP)
2003-2004 : – Secrétaire chargé aux affaires politiques de la Cellule estudiantine du PAREN (CEP)
– Président du comité de réconciliation de la Cellule estudiantine du PAREN (CEP)

2004- 2007 : Président de Cellule estudiantine du PAREN (CEP), et Directeur de Publication du Journal « La Renaissance » de la Cellule
– Secrétaire National chargé de la Jeunesse du PAREN (BPN),
– Secrétaire Adjoint de la Commission nationale chargée de stratégie nationale des campagnes électorales (présidentielles de 2005, municipales et législatives de 2007),
– Représentant du candidat Laurent Bado aux négociations du CSI, sur la charte de bonne conduite pour les présidentielles de 2005,

2007-2010 : Secrétaire national chargé de la jeunesse du Bureau politique national du PAREN,
2010-2017, secrétaire national chargé des affaires politiques, porte- parole du parti (PAREN),
– Président du comité d’organisation du congrès d’août 2013 à Ouagadougou du PAREN,
– Président du comité d’organisation du congrès de janvier 2014 à Bobo-Dioulasso du PAREN
– Directeur national de campagne des municipales et législatives de 2012 et 2013 du PAREN
– Directeur national de campagne des présidentielles et législatives de 2015 du PAREN
– Directeur national de campagne des municipales de 2016 du PAREN,

2017 : Exclu du PAREN,

2018-2019 : Président National du Mouvement pour le Changement et la Renaissance (MCR)

Carlos Miniwo Toé


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