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CEG DE KALGONDIN : Remontés, des parents d’élèves exigent l’ouverture du nouveau bâtiment


Le mercredi 14 novembre 2018, les parents d’élèves du Collège d’enseignement général (CEG) de Kalgondin se sont lancés dans un mouvement d’humeur pour, disent-ils, exiger l’ouverture d’un nouveau bâtiment de 8 classes au sein de l’établissement afin d’accroître la capacité d’accueil du collège.

La matinée du mercredi 14 novembre n’a pas été de tout repos pour les enseignants du CEG de Kalgondin. En effet, un groupe de parents d’élèves a pris d’assaut ce collège pour réclamer séante tenante l’ouverture du nouveau bâtiment de 8 classes, qui leur a été octroyé par la coopération japonaise afin de résorber l’épineux problème de déficit de salles de classe auquel est confronté cet établissement. Un mouvement d’humeur qui a eu pour conséquence, la perturbation des cours dans plusieurs classes. Mais que s’est-il passé pour qu’on en arrive là ? Explication du directeur du CEG de Kalgondin, Arouna Ouédraogo : « Cela fait pratiquement deux mois, depuis le début des cours, que les élèves n’ont pas encore intégré le nouveau bâtiment que voici. Cela est dû au fait que jusqu’à présent, nous n’avons pas encore réceptionné les clés. On avait trois salles disponibles où on a mis les élèves de 4e et de 3e pour qu’ils puissent commencer les cours en attendant que le nouveau bâtiment puisse accueillir ceux qui n’ont pas encore commencé. Malheureusement, la situation a perduré. C’est pourquoi ce matin, comme vous le constatez, on assiste à ce mouvement d’humeur des parents d’élèves», a-t-il indiqué. A l’en croire, cette manifestation fait suite à une assemblée générale des parents d’élèves qui s’est tenue la veille. « A l’issue de cette assemblée générale, les parents d’élèves ont décidé de déloger tous les élèves des classes pour marquer leur désapprobation face à ce qu’ ils considèrent comme une injustice  ». A la question de savoir si le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation (MENA) est au parfum de la situation, Arouna Ouédraogo s’est voulu catégorique : « Le ministère est bel et bien au courant de la situation car l’entrepreneur ne peut pas entreprendre des travaux sans l’accord du ministère. Je pense que nos supérieurs hiérarchiques savent que les enfants n’ont pas encore commencé les cours », a-t-il soutenu non sans avoir ajouté que cette situation leur est préjudiciable car « nous accusons un retard de plusieurs semaines dans l’exécution du programme ».

Seydou TRAORE


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