HomeConfidences du week-endCONFIDENCES DU WEEK-END

CONFIDENCES DU WEEK-END


* Accident de circulation sur l’axe Nouna-Dédougou : 3 morts, 2 blessés

La route a encore tué. En effet, le 17 avril 2015, un accident mortel a eu lieu sur la route reliant Nouna à Dédougou. Selon nos sources, les infortunés ont quitté Barani pour Bobo-Dioulasso. Hélas, trois d’entre eux n’y arriveront jamais. En effet, c’est au niveau du village de Barakuy,  à une quarantaine de kilomètres de Nouna en allant à Dédougou, que l’irréparable s’est produit. Le véhicule à bord duquel ils voyageaient «a dérapé sur plusieurs mètres». C’est finalement un véhicule d’une compagnie de transport en commun qui verra le drame et préviendra la gendarmerie de Nouna. Alertés, Ibrahim Sarambé, le Commandant de Brigade de la Gendarmerie de Nouna et ses hommes, se déporteront immédiatement sur les lieux. Des cinq   occupants du véhicule, deux   sont décédés sur place et les trois autres blessés seront transportés au CHR de Dédougou où un troisième décédera. Joint au téléphone, le CB Sarambé qui était sur les lieux, nous confirmera   les faits. Informée de la triste nouvelle, la famille des victimes dont une partie est basée à Barani, se rendra sur les lieux. Le Haut-commissaire de la Province de la Kossi, Alfred Ouaré, s’est également rendu sur les lieux pour apporter la compassion des autorités à la famille endeuillée. Après concertation, décision a été prise par les familles des victimes d’aller chercher le corps de celui qui est décédé à Dédougou pour organiser un convoi commun en direction de Barani où ils seront tous inhumés.

* Déstabilisation du Burkina : la Transition doit ouvrir l’œil et le bon

La Transition a intérêt à ouvrir l’œil et le bon.  C’est connu, elle n’a pas que des amis. Elle a beaucoup d’ennemis parmi lesquels ceux-là qui rêvent que le pays bascule dans le chaos, aux fins qu’eux puissent pêcher en eaux troubles et servir leurs intérêts égoïstes. Le Burkina accédant à une démocratie réelle telle que souhaitée par la Transition et à laquelle elle travaille, l’idée suffit à leur donner de l’urticaire si fait qu’ils feront certainement  tout pour que le président Michel Kafando et son équipe ne parviennent pas  à leurs fins.  Mais il n’y a pas qu’eux qui ont intérêt à ce que la machine de la Transition dérape.  Un échec de la Transition plairait bien évidemment aux satrapes du continent qui surveillent comme du lait sur le feu, l’action de la Transition. Ils ne seraient pas du tout contents que le Burkina Faso accède à la démocratie et à la paix. Ils ont peur de l’effet domino. La Transition a donc intérêt à faire très attention. Les ennemis du Burkina n’étant pas seulement des Burkinabè, il n’est pas exclu que certains à l’étranger prêtent main forte aux ennemis du Faso.

* Situation nationale : l’ADP donne de la voix

L’Alliance pour la défense de la patrie (ADP) a tenu, en marge de son Assemblée générale constitutive, une conférence de presse le 18 avril 2015 à Ouagadougou. Les premiers responsables de ce mouvement de la société civile ont, au cours de la conférence de presse, donné leur point de vue sur la situation nationale. Pour eux, le gouvernement de la transition doit se pencher sérieusement sur les aspirations  réelles du peuple burkinabè, notamment la frange jeune. Aussi,  Abraham Badolo et ses camarades ont invité les organisations sœurs à plus de sérieux, en vue de contribuer à un Burkina de paix.

* Commission nationale de réconciliation : la sous-commission vérité, justice  et réconciliation  reçoit les bénédictions de la FAIB

Après la communauté catholique,  la  délégation de la sous-commission Vérité, justice  et réconciliation de la Commission de réconciliation nationale et des réformes a été reçue en audience par la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB),  le 17 avril dernier, au siège de ladite fédération à Ouagadougou. Il s’est agi, pour les hommes de Mgr Paul Ouédraogo, de recueillir des propositions, des conseils, des bénédictions et des prières pour la réussite de la mission qui leur a été confiée.  La 1re vice-présidente de ladite commission, Arianna Lucienne Zoma, a indiqué, à l’issue des échanges, que la sous- commission dont elle a la charge, mettra à profit les atouts de la population burkinabè pour parvenir à des résultats satisfaisants.  Au nombre de ces atouts, elle a souligné la tolérance, le pardon, mais surtout les valeurs religieuses.  Pour elle, ce qui unit les Burkinabè, c’est leur foi en Dieu.  Pour elle,  il est impératif que chaque Burkinabè   prenne le temps de s’interroger sur les moyens  urgents qui  conduiront  le pays à des lendemains meilleurs.   A l’en croire, la sous- commission travaille depuis un mois. Elle a déjà, a-t-elle confié,  procédé à une collecte de données. Ce qui lui a permis, a poursuivi Arianna Lucienne Zoma, de revisiter  les travaux qui se sont déroulés au Burkina  depuis 1999. C’est-à-dire du  Collège des sages jusqu’à la Commission de  réconciliation en passant par le Comité d’éthique.

* ASAC-BF : le contingent des 600 élèves de Cuba appelle au secours

« Du contingent des 600 diplômés, seulement 263 ont eu la chance d’être intégrés dans leur ministère de tutelle ou admis à des tests de recrutement et 293 sont toujours au chômage. Ceux qui ont pu s’intégrer dans la vie professionnelle rencontrent d’énormes difficultés dans leurs services, à savoir le problème d’équivalence de diplôme qui joue sur leur reclassement. Nous demandons au gouvernement de prendre ses responsabilités afin que ces personnes soient respectivement embauchées ». Ce sont les propos du président de l’ASAC-BF, Athanase Bouda, lors de la conférence de presse tenue le 18 avril dernier à Ouagadougou. Selon ses explications, les 600 élèves ont été envoyés à Cuba  en 1986 pour une formation technique et idéologique,  dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord d’amitié et de coopération guidé par une convergence idéologique révolutionnaire entre le gouvernement burkinabè de Thomas Sankara en son temps et celui de Cuba. Les critères qui ont prévalu à la sélection de ces élèves étaient d’ordre social. Il y avait des orphelins ou enfants issus de familles défavorisées, âgés de 12 à 14 ans. Sous le régime Compaoré, nous avons tant lutté, mais sans succès. En retour, nous avons été injuriés et négligés.

* Conférence de l’AJBIS sur les  élections de 2015 : pour que la jeunesse ne serve plus de « bétail électoral »

« La jeunesse veut un changement radical dans tous les domaines de la société. »  Ce sont là les propos tenus par le professeur Laurent Bado, au cours d’une conférence publique organisée par l’Association des jeunes de Bobo-Dioulasso pour l’insertion socioprofessionnelle (AJBS), le samedi 11 avril 2015. L’objectif de ce cadre d’échanges était d’interpeller la jeunesse sur les enjeux des élections présidentielle et législatives, d’où le choix du thème : «Les élections présidentielle et législatives : quels enjeux pour la jeunesse ? ». Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des 48 heures de l’ AJBIS créée dans le but d’impulser une véritable dynamique pour la formation socioprofessionnelle, l’auto- emploi et assurer le bien-être des membres, afin de contribuer à l’émergence socio-économique du Burkina Faso par l’implication des jeunes dans la gestion des affaires publiques. Pour ce faire, la jeunesse doit cesser de constituer un « bétail électoral  selon le conférencier. Dorénavant, le programme de développement  des candidats devra guider le choix des électeurs, notamment celui de la jeunesse qui constitue la tranche majoritaire de la population burkinabè. «Nous, les jeunes, n’allons pas voter pour les achats de consciences ; nous allons voter le programme de société, voter le candidat qui pourra traiter la  question socioprofessionnelle de la jeunesse», a laissé entendre Robert Sawadogo, le président de l’AJBIS. Pour le professeur Laurent Bado qui s’est référé à l’insurrection d’octobre 2014, « le pire n’est pas derrière nous mais devant nous » ; mieux, ce serait après les élections. Pour lui, la jeunesse aspire à un changement radical dans tous les domaines de la société, à savoir les domaines  politique, économique, juridique ainsi qu’institutionnel.

* Bobo-Dioulasso :  un accident de la circulation fait un mort

Un accident de la circulation a eu lieu le jeudi 16 avril 2015 sur l’avenue de l’Union européenne à Bobo-Dioulasso. Bilan : un mort ;   un jeune âgé de 25 ans.

C’est aux environs de 21h,  le 16 avril 2015, que le drame est survenu, alors que l’avenue de l’Union européenne (prolongement route de Ouagadougou) était plongée dans le noir pour cause de délestage. Selon le commissaire de police,  chef de section des accidents de la circulation au commissariat central de Bobo-Dioulasso, la victime a été écrasée par un camion, après qu’il a lui-même  percuté l’arrière d’un autre en  stationnement sur la route. Deux camions sont ainsi mis en cause dont un porte-char et un dix-tonnes. Agé de 25 ans et répondant au nom de Salifou Sanfo, la victime  était  un Volontaire adjoint de sécurité (VADS),  selon les informations recueillies sur place. Il faut noter que c’est suite à un accident mortel survenu le 4 juillet 2013 que les jeunes des secteurs 24 et 25 avaient  manifesté pour demander l’électrification de ladite avenue tristement réputée pour ses accidents mortels ; d’aucuns l’ont d’ailleurs surnommée « Avenue de la mort ». Aujourd’hui encore, le phénomène semble avoir repris avec les délestages. « Nous prions tous les jours pour qu’il n’y ait pas d’accident sur cette voie qui, il faut le dire,  fait à chaque fois des victimes. On se plaignait avant, du fait qu’il n’y avait pas d’éclairage ; aujourd’hui,  elle est éclairée, mais les accidents continuent », s’est indigné un riverain. Par ailleurs, pendant que la police procédait aux différentes formalités, un autre accident s’est produit à quelques kilomètres des lieux, sur le boulevard Félix Eboué. Là  également, il s’agissait de deux camions. Le premier aurait  percuté le second  transportant du bois de chauffe à l’arrière. Le chauffeur de ce dernier ayant perdu le contrôle de son véhicule, a terminé sa course dans une  station de la place, faisant des blessés au passage. Heureusement aucune  perte en vie humaine n’est à déplorer, mais cinq blessés ont été enregistrés et évacués à l’hôpital Sanou Souro. Il y a aussi de nombreux dégâts matériels. Selon un riverain, l’accident serait dû à une défaillance mécanique, principalement à un défaut de freinage. Quant au chauffeur, il aurait pris la poudre d’escampette, juste après le drame. Quoi qu’il en soit, les enquêtes sont en cours pour déterminer les causes exactes des deux  accidents. Ce fut l’occasion pour le commissaire d’interpeller  une fois de plus  la population à plus de prudence dans la circulation.

 


Comments
  • Voudriez vous m expliquer ceci: payez 0,25$ pour lire la suite? Le dollar a t il cours au Burkina ou est ce moi qui ne comprends pas?

    12 mai 2015

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