HomeA la uneDECLARATION DE LA PRESIDENTE DU MSF SUR EBOLA :Une annonce qui fait froid dans le dos

DECLARATION DE LA PRESIDENTE DU MSF SUR EBOLA :Une annonce qui fait froid dans le dos


Six mois après le début de la croisade contre la fièvre rouge, les fruits n’ont toujours pas tenu la promesse des fleurs car la maladie  continue de gagner du terrain. Et l’espoir de la stopper dans un bref délai semble faible car selon la présidente de Médecins sans frontières, Jeanne Liu, « le monde est en train de perdre la bataille contre Ebola».  Une annonce qui fait froid dans le dos quand on sait que cette maladie est hautement contagieuse.  En tout cas, il s’agit là d’une déclaration alarmante et inquiétante aussi bien pour ceux qui sont sous les fourches caudines de la maladie que pour les sujets bien portants. Il ne fait pas de doute que cette sortie de la présidente de MSF créera une certaine panique chez les Africains qui, jusque-là, sont impuissants face à Ebola. Mais elle pourrait aussi, ce qu’il faut d’ailleurs souhaiter, toucher l’orgueil des dirigeants du continent noir et les amener à mieux s’organiser pour lutter contre ce mal qui répand la terreur. On ne lutte pas contre une maladie aussi dangereuse avec de simples mots ; il faut des actions concertées, fortes et coordonnées. En effet, les propos de la présidente de MSF mettent à nu le caractère inadapté des stratégies mises en place par les pays africains pour lutter contre cette épidémie qui tue sans ménagement. On se demande d’ailleurs de quels moyens dispose l’Afrique pour combattre cette fièvre rouge qui lui a déjà arraché plus d’un millier de bras valides. Les plateaux techniques, en Afrique, sont mal équipés. A cela s’ajoute le manque criard de médecins dans la plupart des pays. Comment peut-on, dans de telles conditions, lutter efficacement contre un virus qui n’épargne personne? En vérité, l’Afrique paie les conséquences de son inertie dans le domaine de la recherche. Les princes qui nous gouvernent préfèrent plutôt financer des charlatans et autres personnages de cet acabit, dans le seul but de mieux conserver leur pouvoir, que de financer la recherche. Le microbe, dit-on, ne se développe qu’en terrain favorable. Et tant que les têtes couronnées du continent ne repenseront pas leurs politiques sanitaires, Ebola se propagera ad libitum. Par ailleurs, l’Afrique devrait arrêter de parler de souveraineté, car même après cinquante ans  d’indépendance, la preuve est faite qu’elle n’est même pas capable de produire une seringue. Cela dit, il faut souhaiter que les Occidentaux se montre assez humanistes pour ne pas laisser mourir les Africains comme des rats. Mais on le sait, la philanthropie des Blancs a des limites car, racisme aidant, certains d’entre eux voudraient bien voir disparaître un jour les Noirs de la planète. Du reste, ils sont nombreux, les Occidentaux qui estiment que les Africains sont trop nombreux sur la planète et qu’il serait bien qu’une calamité réduise leur nombre. En tout cas, on espère que des raisons mercantiles ou des besoins de réputation, amèneront un jour les Occidentaux à trouver le remède approprié contre Ebola.

Dabadi ZOUMBARA              


Comments
  • que nos ancetres nous protègent de cet hydre d autres temps auquel religions académiques et sciences n y ont trouvé aucun remède telle une plaie mosaique.Et dire que y a pas longtemps l actuel président américain affirmait etre au dessus des plaies que doit endurer le noir moyen.combien sont ils ces plaies qui font saigné leur peuple tel ebola à l image du gouvernement burkinabé qui n en finit pas de saigner les fonctionnaires titulaires et a n en point douter les décimer.Et Dieu seul sait qu ils sont aussi fort et intraitable qu ebolà.

    4 septembre 2014

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