ENQUETE PAR SONDAGE DE L’IRSOA : Roch Marc Christian Kaboré en tête des intentions de vote
L’Institut de recherche et de sondage Apidon (IRSOA) a organisé, le 4 avril 2015 dans ses locaux, une conférence de presse pour présenter les résultats de son premier sondage d’opinion politique 2015 relatif aux attentes et aux préoccupations des Burkinabè sur la transition ainsi que leurs intentions de vote pour les prochaines échéances électorales. En résumé, le sondage qui a porté sur 3 407 personnes, extrait d’un échantillon de 9 800 personnes, a révélé que les trois partis politiques les plus crédibles étaient le MPP avec 55,86%, l’UPC avec 47,24% et le CDP 21,51%. Les intentions de vote, elles, ont porté Roch Marc Christian Kaboré du MPP en tête de liste avec 27,29%. Il est suivi de Zéphirin Diabré de l’UPC avec 21,55% et de Djibrill Bassolet de la NAFA (Nouvelle alliance du Faso) avec 4,16%. Aussi, selon toujours les résultats de ce sondage, 82,27% de ceux qui ont été interrogés sont satisfaits de la gestion du pays par le président Michel Kafando contre 17,73% d’insatisfaits. Plusieurs autres questions ont trouvé également réponses dans ce sondage dont les résultats sont disponibles auprès de l’IRSOA pour quiconque en aurait besoin.
Au terme du sondage, il est ressorti que les trois partis politiques les plus crédibles étaient le MPP avec 55,86%, l’UPC avec 47,24% et le CDP 21,51%. Les intentions de vote, elles, ont porté Roch Marc Christian Kaboré du MPP en tête de liste avec 27,29%. Il est suivi de Zéphirin Diabré de l’UPC avec 21,55% et de Djibrill Bassolet de la NAFA (Nouvelle Alliance du Faso) avec 4,16%. A ce niveau, la proportion des électeurs indécis a été de 31,82%. Aussi, selon toujours les résultats de ce sondage, 82,27% de ceux qui ont été interrogés sont satisfaits de la gestion du pays par le président Michel Kafando contre 17,73% d’insatisfaits. Quant à la question de savoir si la direction du gouvernement par le Premier ministre Yacouba Isaac Zida est conforme à leurs attentes, 71,21% des interrogés ont répondu « Oui », 16,06%, « Non » et 12,73% sont indécis. Pour ce qui est des travaux du CNT, 38% se sont dits satisfaits, 11% pas satisfaits et 51% disent ne rien savoir de ces travaux. 30% des interrogés ont dit être favorables à des candidatures individuelles contre 70% d’avis défavorables ; 84,96% ont une carte d’électeur et 15,04 % n’en ont pas.
Deux autres sondages en juin et en septembre
Mesurer les perceptions, les préoccupations, les attentes et les intentions de vote qu’ont les Burkinabè vis-à-vis des organes de la transition et des éventuels candidats à la présidence en fin 2015, tel était l’objectif général recherché par l’Institut de recherche et de sondage Apidon (IRSOA) à travers ce premier sondage d’opinion politique 2015 dont les résultats ont été présentés à la presse, aux Hommes politiques et aux citoyens, le 4 avril dernier à Ouagadougou, dans les locaux de ladite structure Ces résultats ont montré que l’enquête a été menée sur 3 407 personnes, extraites d’un échantillon de 9 800 personnes de la population burkinabè, âgées de 18 ans et plus dont des agriculteurs, des commerçants, des chômeurs, des retraités, des fonctionnaires, des ménagères, etc. L’échantillon, selon le présentateur Yannick Farma, économiste chargé d’études et de formation, a été constitué sur la base de la méthode des quotas (sexe, âge) après stratification par région et milieu de résidence (urbain, rural). L’enquête a été réalisée par la méthode «Computer Assisted Telephone Interview» (CATI), du 17 au 26 mars 2015. La durée de collecte et d’analyse a été de deux semaines. Quant au choix des enquêtés, il a été souvent conditionné par l’accessibilité du réseau téléphonique, a relevé Yannick Farma.
Pour M. Farma, la base de données de l’IRSOA regorge d’informations sur la situation politique au Burkina, notamment sur le groupe d’indécis qui, sans nul doute, guidera le choix final du futur président du Faso. Aussi ce rapport final pourra-t-il fournir d’autres analyses plus affinées par régions et selon les variables de quotas (le sexe, la catégorie d’âge et le milieu de résidence). Ce sondage est, selon lui, le premier d’une série dont les prochains sont prévus en juin et septembre 2015. Comme tout sondage, il a laissé entendre que celui-ci a aussi ses limites. Et l’administrateur délégué de l’IRSOA, Yvette Bonzi, de souligner que sa structure est au quatrième sondage de son histoire et, ce dernier-ci a été réalisé par une équipe d’une dizaine de personnes. Pour ce qui est du coût de ce sondage, elle a confié aux journalistes que la structure ne souhaitait pas communiquer là-dessus. Nombre d’invités dans la salle ont trouvé un intérêt au sujet, et diverses interrogations ont été posées à l’équipe du jour qui ne s’est pas fait prier pour y apporter des éléments de réponse, avant d’annoncer que le rapport était disponible à l’institut pour quiconque voudrait en prendre connaissance.
Christine SAWADOGO