HomeA la unePROJET SMASE- BURKINA PHASE II:Pour une amélioration de la qualité de l’enseignement

PROJET SMASE- BURKINA PHASE II:Pour une amélioration de la qualité de l’enseignement


La cérémonie d’ouverture de la première session de formation d’une série de six à l’intention des encadreurs pédagogiques et des formateurs en mathématiques et en sciences des ENEP et de l’ENS-UK dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’appui à la formation continue des enseignants en matière de sciences et de mathématiques à l’école primaire (SMASE-Burkina Faso), s’est déroulée le 14 juillet 2014 à Loumbila. Cette session de formation a pour but d’améliorer la qualité de l’enseignement au Burkina Faso.

 

En vue d’améliorer la qualité de l’enseignement, les conseillers pédagogiques et les inspecteurs des CEB prennent part à la session de formation des encadreurs pédagogiques organisée par le projet d’appui à la formation continue des enseignants en matière des sciences et des mathématiques à l’école primaire au sein de l’ENEP de Loumbila du 14 au 19 juillet 2014. La cérémonie d’ouverture de cette session de formation a eu lieu le 14 juillet dernier au sein de ladite école. Selon l’ambassadeur du Japon au Burkina, Masato Futaishi, l’objectif de cette session de formation est de renforcer les compétences des encadreurs pour qu’à leur tour, ils forment les enseignants à l’approche centrée sur l’apprenant afin que les capacités des élèves dans ces deux disciplines dans toutes les écoles publiques du Burkina Faso soient développées. Selon lui, l’éducation de base est un droit essentiel pour tous et constitue un fondement pour construire un monde pacifique et stable. « L’éducation est une base de la vulgarisation de la démocratie et du développement durable. En un mot, sans éducation, pas de développement ni de stabilité durable d’une nation », a-t-il martelé. Il a ajouté que, c’est d’ailleurs pour cette raison, que le Japon accorde une grande importance à l’accès et à la qualité de l’enseignement de base. « Le projet SMASE a été créé et mis en œuvre dans les pays d’Afrique grâce à l’appui du Japon, qui souhaite, par ce projet, partager son expérience dans l’enseignement des matières scientifiques », a-t-il soutenu. Il a par ailleurs confié que la tenue de cette session de formation, lui offre l’occasion de réitérer l’engagement du Japon à accompagner le Burkina dans sa marche vers la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) en matière d’éducation. Pour Thomas Garané et Boris Mamadi Zio, respectivement conseiller pédagogique de la circonscription de l’enseignement de base (CEB) de YE ll dans la province du Nayala et inspecteur dans la CEB de Nanoro ll, cette formation vient à point nommé parce qu’elle va permettre d’accroître la qualité de l’enseignement. Selon eux, les pays africains, surtout subsahariens, sont en retard par rapport à la technologie qui est en général, le moteur du développement de l’économie. « Ce retard est dû à la qualité de l’enseignement », a soutenu Thomas Garané. Ils ont aussi signifié qu’ils espèrent qu’au sortir de cette formation ils seront bien outillés afin de mieux encadrer leurs enseignants pour qu’en retour, ces derniers puissent transmettre ces savoirs à leurs élèves. Pour la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, représentée par le gouverneur du Plateau Central, Blaise Corneil Ouédraogo, le monde de nos jours est plus qu’hier, gouverné par les mathématiques et les sciences. Tous les pays développés sont ceux qui ont fait de ces deux disciplines, les gouvernails de leurs bateaux dans le domaine de l’éducation, a indiqué le gouverneur. Il a également relevé que malgré les efforts que déploie l’Etat dans le secteur de l’éducation, la question de la formation continue des acteurs et actrices de l’éducation demeure encore une préoccupation constante. C’est en cela qu’il salue la tenue de cette session de formation. Il a recommandé aux participants de s’engager à fond dans les travaux par des débats francs et des échanges fructueux afin qu’au sortir de la rencontre, ils puissent consolider leurs acquis ; et que de retour dans leurs postes respectifs, ils puissent proposer à leurs enseignants, des séquences pédagogiques significatives qui les amèneront à faire de la formation continue une réalité dans les écoles et dans les CEB non seulement pour une meilleure réussite scolaire des apprenant(e)s, mais aussi pour leur épanouissement professionnel et social. Avant de clore son allocution, il a, au nom de madame la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, remercié la JICA et le Japon à travers son ambassadeur au Burkina Faso.

Rita BANCE/OUEDRAOGO

 


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