HomeA la uneRECRIMINATIONS DE L’EX-MAJORITE ET ALLIES : La douleur liée à la perte du bifteck

RECRIMINATIONS DE L’EX-MAJORITE ET ALLIES : La douleur liée à la perte du bifteck


Suite à l’adoption du nouveau Code électoral dont une des dispositions frappe d’inéligibilité, les membres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré et tous ceux qui ont soutenu jusqu’au bout, de manière ostentatoire, la modification de l’article 37 de la Constitution et suite aux récentes arrestations d’anciens dignitaires du régime déchu, l’ex-majorité et ses alliés ont pris la décision de boycotter les travaux de la Commission de réconciliation nationale et des réformes (CRNR). Pas plus tard que le 22 avril dernier, leur porte-parole, Juliette Bonkoungou, a réitéré cette position à la sortie d’une audience avec les responsables de la CRNR. Pour elle, leur attitude est liée à la situation nationale, notamment le vote de la loi portant révision du Code électoral et l’arrestation de leurs membres qui n’a pas toujours suivi la procédure indiquée, le discours ambiant et un certain nombre de choses tendant à les exclure du jeu démocratique. La première question que l’on peut poser à l’ex-majorité et à ses alliés est la suivante : qui a intérêt à ce que les Burkinabè se réconcilient aujourd’hui ? L’on peut   répondre que tout le monde y a intérêt. Mais, eux plus que toute autre personne, y ont intérêt. Car, sous le magistère de leur mentor Blaise Compaoré, des actes arbitraires gravissimes ont été posés à l’encontre des Burkinabè, dans tous les domaines. Les uns s’en sont sortis vivants mais restent marqués de manière indélébile. Les autres n’ont pas eu cette baraka. Aujourd’hui, à la faveur de l’insurrection des 30 et 31 octobre derniers, les Burkinabè veulent savoir ce qui s’est réellement passé dans leur pays sous l’ère Compaoré, à l’effet de tracer la voie menant à la réconciliation, la vraie. Et la CRNR en est l’instrument qu’ils se sont donné. L’on comprend donc difficilement que l’ex-majorité et ses alliés ne veuillent pas se joindre à cette volonté largement partagée par les forces politiques et morales du pays, d’établir désormais entre les Burkinabè, des relations débarrassées de la haine, de la suspicion et de tout esprit de revanche. On les comprend d’autant plus difficilement  que les raisons qu’ils avancent pour justifier leur attitude peuvent ne pas résister à l’analyse.

L’auto-victimisation qu’affichent les anciens dignitaires est une stratégie pour ne pas accepter la nouvelle donne politique

En effet, à propos de l’exclusion dont ils estiment être l’objet aujourd’hui, l’on peut leur faire les observations suivantes. D’abord, à ce que l’on sache, aucun parti politique de l’ex-majorité n’a été exclu. C’est plutôt quelques individus seulement qui courent le risque de tomber sous le coup de la révision du Code électoral. Et ces individus doivent avoir l’honnêteté intellectuelle de reconnaître que cette mesure n’est pas disproportionnée par rapport à la gravité du péril auquel ils ont travaillé en toute conscience, à exposer le Burkina. Ce faisant, ils ont pris la liberté et la responsabilité, puisque les deux sont liées, de franchir allègrement la ligne rouge, fauchant dans la foulée des vies humaines. Qu’ils en paient aujourd’hui le prix est un juste retour des choses. Et puis, exclusion pour exclusion, l’on peut leur faire observer qu’ils ne sont pas les seuls exclus du jeu démocratique lorsque l’on se réfère au nouveau Code électoral. En effet, les Burkinabè qui veulent briguer la magistrature suprême, puisque c’est un droit, et qui en seront empêchés parce qu’ils sont dans l’incapacité de réunir la caution exigée de 25 millions de F CFA, ne sont-ils pas eux aussi exclus du jeu démocratique ? Comment peut-on admettre, un seul instant, que l’on écarte certains Burkinabè du jeu démocratique en raison, peut-on dire, de « leur indigence », tout en permettant à d’autres dont la responsabilité peut être établie dans la survenue des événements douloureux des 30 et 31 octobre derniers, d’y prendre part ? Moralement, cela est nauséeux. C’est ce qui nous fait dire que le combat que mènent aujourd’hui l’ex-majorité et ses alliés n’est pas lié à leur volonté réelle de tirer la démocratie vers le haut. Loin de là. Il traduit plutôt leur douleur liée à la perte du bifteck.

En effet, pendant pratiquement 30 ans, certains d’entre eux ont été logés, nourris et blanchis aux frais du contribuable burkinabè. Le simple fait de leur demander aujourd’hui d’honorer leurs propres factures, peut être perçu comme la fin du monde. C’est cette réalité qui explique toutes leurs récriminations actuelles contre la transition.

Malheureusement, pour eux et fort heureusement pour le peuple burkinabè, la communauté internationale sur laquelle ils comptaient pour porter leur combat, semble aujourd’hui avoir compris la portée politique pédagogique voire morale des dispositions contenues dans le nouveau Code électoral, puisque l’ambassadeur américain a décidé d’accompagner le Burkina dans ses choix politiques.

Il reste à la Commission de réconciliation nationale et des réformes (CRNR) à se montrer vigilante. De ce point de vue, elle doit se convaincre que l’auto-victimisation qu’affichent aujourd’hui les anciens dignitaires et leurs récriminations contre la transition, ne sont ni plus ni moins qu’une stratégie bien pensée pour ne pas accepter la nouvelle donne politique que le peuple burkinabè, au prix du sacrifice que l’on sait, leur a imposée les 30 et 31 octobre derniers. Et cette nouvelle donne politique signifie pour eux la fin des haricots. Les cris d’orfraie qu’ils lancent aujourd’hui à propos de la révision du Code électoral, peuvent être décryptés à l’aune de cette réalité. Mais l’on peut les comprendre parce qu’après tout, cela aussi participe de la nature du genre humain.

Pousdem PICKOU


Comments
  • Bien dit. Pauvre Burkina. Pourquoi nos intellectuelles n’ont pas honte. Tous ceux du CDP qui manifestent leur refus du nouveau code électoral n’ont rien à faire des martyrs. Si vraiment une personne perd un parent cher suite à des évènements du 30 et 31 octobre, vraiment je pense que cette personne restera sage. Surtout que tout ça c’est pour une seule personne. Je me demande si les membre du CDP ne savaient pas que chacun d’entre eux a la capacité de diriger le Burkina. Pourquoi blaise seul. Ils ont suivit Blaise jusqu’au bout qu’ils assument. Léonce Koné ne savait pas avant que sans Blaise le Burkina continuerait d’exister. Et de la même manière le CDP aussi devrait continuer d’exister. Il a quand même suivit Blaise et tout le CDP pour qu’il soit toujours président. Pourquoi. Léonce, vraiment le blanc t’a formé pour rien. Le Burkina n’a pas de bénéfice avec ce que tu as appris chez le blanc. Dommage que la plupart des intello en Afrique soient des gents qui ont appris des choses chez le blanc et viennent pour juste tirer profit pour eux seulement dans leur pays. Dommage, peut être un jour nos rejetons seront plus dignes pour chercher à faire mieux sinon l’intellectuelle africain me fait honte pour la plupart. Dommage

    23 avril 2015
  • Après cet article, je peux aller dormir tranquillement. Tellement apassant pour mon coeur meurtris par le comportement nauseabond de cette politicaillerie dechue.

    C’est aussi le lieu de se convaincre que le Seigneur protege ce pays. L’auto-retrait de ces gens-la, et le depart de leur Chef a Midi pile, ont ouvert la,voie royale au renouvellement de la classe politique, en leur sein. Ce qui n’est pas une moindre plus value.
    Bye, bye, Adieu.

    23 avril 2015
  • Je partage totalement les analyses ci-dessus. Ces “gens” n’ont qu’un programme qui est le suivant “Blaise COMPAORE au pouvoir pour l’éternité”. C’est vraiment une pauvreté intellectuelle (voyez les Salia SANOU; Léonce KONE). Vous avez manqué l’occasion avant les 30 et 31 octobre 2014; de vous afficher pour les intérêts de notre Peuple. C’est trop tard, car ce programme bizarre que vous incarné, est dépassé. Et c’est avec joie et immense surprise que j’ai lu la demande de pardon de notre ancien président Blaise COMPAORE, depuis Abidjan. C’est son plus grand discours pour un homme qui a posé des actes négatifs mais aussi d’autres positifs pour le Peuple burkinabé. Je demande aux anciens et dignitaires religieux du pays, de voir comment nous pouvons surmonter ces fractures sociales engendrées, et permettre aussi à notre enfant (mon ainé Blaise COMPAORE) qui a demandé pardon (je comprends que ce pardon est aussi adressé à la famille de F Thomas SANKARA) de venir répondre devant une justice non revancharde, et terminer ses jours au Faso, terre des hommes intègre. Personnellement, j’ai été choqué par les évènements du 15 octobre 1987, et je ne souhaite pas une seconde que ce qui est arrivé à feu Thomas SANKARA, lui arrive à lui, car bien qu’ancien président, nous lui reconnaitre qu’il porte toujours le sceau du Burkina. C’est bien notre image qu’il portera pour l’éternité. Dès que les conditions de sécurité le permettront, le lieu le plus sûr pour lui, demeure sa terre natale. Excusez moi si j’ai heurté certaine sensibilité. Le Captain

    24 avril 2015
  • a chaque fois que je parcours les lignes de pousdem pickou je m,attend a une trés belle analyse tout simplement bravo a vous

    24 avril 2015
  • Belle analyse. C’est toujours avec plaisir que parcours vos articles. Ces responsables du CDP refusent toujours de s’assumer et d’afficher une “indépendance intellectuelle”face à la vision de leur parti. C’est ce manque de courage de dire à leurs responsables qui les conduisaient droit sur les mur qui les coulé. Malheureusement il n’ont pas tiré de leçon. Dans un parti chacun doit être en mesure d’exprimer son point de vue en toute indépendance et sans crainte. Ce n’est pas le cas au CDP. Ayez le courage de quitter ce parti parce je suis convaincu que beaucoup ne se sentent pas mais s’y accrochent toujours. Au nom de la liberté d’expression. Même les enfants donnent aujourd’hui leur point de vue dans toute décision qui les concernent.

    24 avril 2015
  • Belle analyse. C’est toujours avec plaisir que je parcours vos articles. Ces responsables du CDP refusent toujours de s’assumer et d’afficher une “indépendance intellectuelle”face à la vision de leur parti. C’est ce manque de courage de dire à leurs responsables qui les conduisaient droit sur les mur qui les coulé. Malheureusement il n’ont pas tiré de leçon. Dans un parti chacun doit être en mesure d’exprimer son point de vue en toute indépendance et sans crainte. Ce n’est pas le cas au CDP. Ayez le courage de quitter ce parti parce je suis convaincu que beaucoup ne se sentent pas mais s’y accrochent toujours. Au nom de la liberté d’expression. Même les enfants donnent aujourd’hui leur point de vue dans toute décision qui les concernent.

    24 avril 2015
  • Rien à ajouter,je crois que ce parti”CDP” est maudit,Léonce Koné qu’on disait modéré s’est brûlé les ailes,ensuite la julie Nationale,qu’on croyait sage en tant que mère,viens aussi de se griller en affichant cette arrogance,je crois que ce parti là est en train de payer tout le mal qu’il a fait à ce pays et ce n’est que le début.Bravo au journal le pays,la constance dans la ligne éditorial

    24 avril 2015
  • Le Tyran et le Juge

    Un tyran ayant sévi trop longtemps,
    Se trouva fort mécontent,
    Quand il vit venir la honte,
    Venu le moment de rendre compte.

    Du Juge il voulut toucher la sensibilité du cœur,
    Lui chantant des refrains qu’il tenait pour charmeurs.
    Le Juge resta de marbre devant de si mélodieux psaumes,
    Le tyran avait interdit toute musique dans son royaume.

    -Que faisiez-vous au temps de votre règne absolu ? s’enquit le juré
    -Je ne puis m’en souvenir, votre Honneur, fit l’illustre accusé,
    -Pris que j’étais à construire le bonheur du Peuple qui m’est cher.
    -Ah, vous êtes maçon ? Pourquoi donc ce jugement à ciel ouvert ?

    24 avril 2015
  • Bien argumente monsieur Pousdem. Au fait ce qui m’ecoeure le plus cest de voir que des gens qui ont tjrs ete loges, nourri et blanchi par le contribuable Burkinabe parce qu’ils ont tjrs occupe de hautes fonctions ne veulent pas ou du moins s’acharnent pour ne pas comprendre que cest la realite du Burkinabe qu’ils vivent today a savoir payer les factures, se nourrir soit meme, ne pas aller manger dans les resto chics et se faire rembourser. La realite les a rattrapper et on constate que ces messieurs l’accueillent avec amertume. Chers amis de l’ex majorite, cest ca le Burkina et cest cette vie que les Burkinabe vivent depuis 27 ans avec vous a cote mais ne sachant pas cela, il est temps de le savoir et voir la realite. Cest vraiment dommage qu’une dame comme Juliette qui avoir traine sa bosse dans Presque toutes les hautes fonctions de l’etat se trouve a se comporter de la sorte. Juliette pardon cherche now a trouver solution pour ton foyer que tu as depuis longtemps fui a cause de tes occupations professionnelles. Tu devrais avoir honte pr sortir des conneries pareilles de ta bouche juste parquet vs avez perdu le power. Ca arrive Juliette et cest ca la vie.
    Aussi de grace vs devriez encore eflechir avant de vs comporter de la sorte en refusant de sieger au CNRN. Juliette, tu penses honnetement que vs avez encore bouche pour vous plaindre vs??? Quand ayez honte un peu. Votre opinion comme vs le dites a causer la mort d’une trentaine de personne et cela ne vs derange pas?? Ou bien cest parce que un de tes fils n’a pa ete tue lors de l’insurrection??? Cest pareil pr Leonce Kone qui passé son temps a aboyer comm un chien galeux. lui on le comprends avec la merde qu’il a foutu a la BACB que la famille Compaore a couvert, alors il est redevable a cette meme famille voila pourquoi on comprends aisement qu’il vende son ame pour elle. Mais aie un peu de dignite monsieur Kone. Les ex dignitaries se sont comportes en moutons de panurges alors qu’ils sautent tous dans la mer avec leur guide. A votre place je la fermerai et je trouverai une solution pour me faire pardoner du people Burkinabe surtout que vous avez admis votre betise. Mais a vous entendre cest comme si, je dirai meme plus, jaffirme que vous soufflez le chaud et le froid en meme temps. A dire que ya personne qui reflechit vraiment dans votre groupuscule. Vous n’avez pas encore compris que votre temps est revolu et qu’il faille passer la main aux jeunes?? Ou bien vous pensez que le contribuables doit encore vous nourrir et vous blanchir juska la fin de votre petite et minable vie??? Le regime Blaise vous a habitué a la vie facile mais apprenez la vraie vie now. Pour moi si vs ne voulez plus participer au CNRN pardon quittez et foutez ns la paix. Sans vous le Burkina avancera et meme avancera plus rapidement. Vous ne constituer qu’une tare actuellement pr le faso. Prenez votre retraite et rentrer dans vos villages respectifs et faire de lagriculture et de l’elevage cest mieux pour vs. Tout ca cest le CNT qui favorise cela sinon meme elle Juliette devrait etre enfermee en prison car ayant ouvertement soutenu la violation de l’article 37. EN tant que jurist je crois qu’elle sait ds kel petrin elle est. Qu’on les enferme tous et le pays continue a avancer dans une nouvelle ere de son histoire en laissant derriere lui cette sombre époque d’un president qui se prenait pour le roi du Burkina Faso.

    24 avril 2015
  • Beau Cou, si t’as envie de faire Crac crac, alors rejoins le type là où il s’est terré. Mais gare à toi si Terre à son te surprend dans son natal en train de la trahir, tu n’auras plus jamais un beaucoup.

    24 avril 2015
  • C’est juste, il faut même les attrapée et enfermer Léonce et compagnie dans le désert de Dori pour du’ils comprennent enfin que leur temps compaoré est passé.

    La transition doit aussi s’occuper des cas d’enrichissement illicite de ceux qui se sont réfugiés au MPP pour échapper à la justice. A moins que la transition ne roule pour le MPP. Qu’ils soient au MPP ou ailleurs ils doivent tous être poursuivis par la justice. Que dit-on du cas éloquent de Simon C. ? Et les autres qui ont mangé avec blaise pendant 26 ans ? entendez bien, 26 ans sans broncher. C’est injuste si la transition ne leur demande pas des comptes. Je pense à Salif, Rock et autres qui sont impropres. Les voir à la télé me donne la nausée.

    Les membre de la transition doivent aussi justifier leur fortune. Comment ont-ils pu amasser de tels frics dans un pays très pauvre et endetté.

    24 avril 2015
  • Tout à fait d’accord avec cette analyse. Mon avis est que l’on dissolve le CDP. Biens de cadres de ce parti le souhaitent in pecto. Cela rendra service au peuple burkinabè et à tout le monde.

    24 avril 2015
  • soyons serieux et reconnaissons que Rock, Salif, Simon étaient les vrais détenteurs du pouvoir sous le revime de Blaise pendant 26ans par conséquent ils sont auteurs de toutes les dérives.Ce n’est pas dans la dernière année que la gouvernance s’est détériorée. Ça suffit!!!

    24 avril 2015
  • Analyse propre.En effet comment se contenter de son salaire de fonctionnaire burkinabè pour des gens qui vivaient et dépensaient en millions par jour.C’est cette descente aux enfers qu’ils ne peuvent pas envisager. Tous ceux qui crient et gesticulent sont ceux qui n’ont pas su allier les diplômes à la culture(produit de l’éducation morale et spirituelle). Ceux qui ont cette culture se sont purement et simplement retirés.Et moi je veux leur tirer mon chapeau même s’ils ont accompagné le diable à un moment donné.Je pense à Soungalo Ouattra et à Luc Adolphe Tiao.

    24 avril 2015
  • que faites vous de Simon Rock et Salif dans toute cette histoire? jeunesse du Burkina n’avez vous pas peur de ces trois? l’histoire nous en dira plus attendons de voir.

    26 avril 2015
  • la décision de boycotter les travaux de la Commission de réconciliation nationale et des réformes (CRNR est une stratégie pour n’est pas répondre de leurs fautes devant le peuple. comme un adage,” yel bè ponguin bé néré'” autrement dit ” tout qui est caché est beau”;certaines choses par eux commises et rendues publiques leur rendraient vulgaires.Certains ont tiré leu répingle du rapport du collège de sage suite à l’affaire de Norbert ZONGO pour rester sur le haut du pavé et veulent rebeloter. d’autres préfèrent à faire à DIEU pour question de foi. ainsi l’occasion peut faire le larron.

    28 avril 2015

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