REVELATIONS :


District sanitaire de Pouytenga : quand la nomination des Infirmiers chefs de poste fait grand bruit

 La nomination d’Infirmiers chefs de poste (ICP) dans le district sanitaire de Pouytenga, fait grand bruit. A première vue, on a l’impression que c’est une situation de bras de fer qui a opposé le Médecin Chef de district (MCD) sortant et les équipes de santé du district de Pouytenga en 2017. En rappel, en mai 2017, la section SYNTSHA de Pouytenga a déposé une plateforme revendicative pour réclamer un bon management du personnel et la transparence dans la mise en œuvre des activités du district. Mais à  y regarder de près, et selon nos informations, cette nomination peut se justifier. En effet, il nous est revenu que ces changements pourraient s’expliquer par  des raisons  administratives et de discipline des ICP. Les faits qui sont reprochés aux partants, sont le  blocage d’activités majeures comme la campagne de la Chimiothérapie saisonnière du paludisme (CPS) ; la rétention des TLOH (télégramme lettre officielle hebdomadaire) malgré  l’épidémie de la dengue et  des rapports d’activités ; l’absentéisme des agents à leur poste de travail  surtout les ICP; des détournements de dotations servies à l’ unité de la pédiatrie du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) au profit d’un cabinet de soins privé de la place; l’instauration d’un système de rackets de la population par certains agents. Ces faits étant constitutifs de faute administrative grave comme nous indiquent certaines sources, les autorités locales de Pouytenga et les structures de contrôle du ministère de la Santé avaient toutes demandé le remplacement de tous les ICP du district sanitaire de Pouytenga, dans leurs rapports. Cela pourrait donc motiver l’acte de nomination pris par le Gouverneur de la région du Centre-Est qui nomme les Directeurs et Chefs de services de son ressort territorial, sur proposition des Directeurs Régionaux (DR)… Les premiers responsables de la région du Centre-Est, les autorités sanitaires et locales de Pouytenga ont, nous dit-on, pour souci de faire fonctionner correctement les services de santé afin de lutter contre la mortalité liée aux maladies graves telles que la dengue, le paludisme et autres. D’après nos informations, en 2017,  les maires avaient fait recours aux relais communautaires pour que la CPS soit un succès. Devant les blocages des activités, la séquestration du MCD et du responsable du Programme élargi de Vaccination (PEV) du District, le 24 juillet 2017, et bien d’autres actes de défiance de l’autorité publique, le remplacement des ICP a été jugé d’utilité publique après plusieurs tentatives de réconciliation restées vaines. L’on se rappelle, c’est sous escorte policière que le MCD a quitté Pouytenga pour Ouagadougou, suite à sa séquestration par des agents de santé.

Attaques du 2 mars à Ouagadougou : la gendarmerie de Paspanga libère le militaire radié ayant combattu aux côtés des FDS

 Sa famille et ses camarades radiés n’avaient pas de ses nouvelles depuis les attaques terroristes du 2 mars dernier au cours desquelles il avait combattu auprès des Forces de défense et de sécurité à l’Etat-major des armées. Selon les dernières informations qui nous sont parvenues, Zakaria Karian, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a été libéré par la gendarmerie de Paspanga le lundi 19 mars 2018 autour de 18h. Celui qui a été d’abord considéré comme complice des terroristes ayant perpétré la double attaque du 2 mars à Ouagadougou puis célébré comme un héros, devrait prendre contact avec sa famille dont certains membres sont venus dans la capitale à sa recherche.

 Putsch manqué: un Malien du Mouvement arabe de l’Azawad sur le banc des accusés

 Le procès des auteurs du putsch manqué de septembre 2015 a repris ce 21 mars. Sur le banc des accusés, on note la présence d’un membre du Mouvement arabe de l’Azawad, du nom de Sidi Lamine Oumar. Ce dernier est poursuivi pour « association de malfaiteurs » et « atteinte à la sûreté de l’Etat ». Selon une source judiciaire citée par JA, Sidi Lamine Oumar « a été en contact téléphonique avec le Général Gilbert Diendéré, à qui il a proposé d’apporter un soutien en hommes, dans un contexte où la reddition des éléments du RSP [l’ancienne garde présidentielle, proche des putschistes] n’était pas complète ».  « Sidi Lamine Oumar n’a même pas eu le Général Gilbert Diendéré directement au téléphone : c’est un message qu’il a laissé sur son répondeur. Et le message dit ceci : “Mon Général, est-ce que vous avez besoin d’une aide ?” », a indiqué Me Paul Kéré, son avocat, qui précise que dans cette histoire, « son client est utilisé comme un bouc-émissaire. Il a été arrêté uniquement pour tenter de montrer aux gens qu’il y a une collusion entre Touaregs ou djihadistes et le Général Gilbert Diendéré ».

 Justice : le journal « Mutations » condamné à 6 millions de F CFA pour diffamation

 Comme prévu, le procès intenté par le magistrat Daboné Ervé contre le journal Mutations et son Directeur de publication Touwendinda Zongo, s’est tenu le lundi 19 mars au Tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso. Le journal Mutations a été reconnu coupable de diffamation. En conséquence, le journal a été condamné à une amende de 6 millions de F CFA. En outre, il devra verser 10 millions de F CFA à la partie poursuivante pour dommages et intérêts. « Mutations » a décidé de faire appel.

 Axe Bobo-Ouaga : un car de transport   percute un camion  en stationnement sans balisage

 Les sapeurs-pompiers ont porté secours à des victimes d’un accident de la circulation sur la RN1, (Bobo-Ouaga) à 200m avant Diamond Cement, dans la nuit du 20 au 21 mars 2018, aux environs de 22h. En effet, un car de transport de passagers venant de la capitale économique, a percuté un camion 10 tonnes en stationnement sans balisage. Bilan : 17 personnes blessées dont 5 cas graves. En rappel, il est toujours recommandé de baliser tout véhicule en stationnement et de rouler à allure modérée, surtout aux entrées et sorties des agglomérations.

 

 


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