14E EDITION DE LA FETE DE LA MUSIQUE
En prélude à la 14e édition de la fête de la musique 2019 prévue pour se tenir les 20, 21, 22 et 23 juin prochains sur le site du terrain du stade de France, sis au 1 200 Logements, le comité d’organisation a animé une conférence de presse le 18 juin dernier au Night-club The Mask de Ouagadougou, pour annoncer l’évènement. L’objectif, pour le promoteur, était de présenter la particularité de la présente édition dans un contexte marqué par l’insécurité et surtout les innovations majeures. Une rencontre professionnelle, pour discuter sur l’intérêt de payer les droits d’auteur avec les promoteurs des bars et boîtes de nuit, serait en vue.
Le festival de la fête de la musique a encore tenu le pari pour cette année 2019. En effet, c’est au cours d’un point de presse que l’information a été donnée aux Hommes de médias par le comité d’organisation. Et pour cette 14e édition, les organisateurs disent vouloir mettre l’accent sur la promotion et la valorisation des jeunes artistes burkinabè. Selon Alexis Allognon, directeur du festival et par ailleurs, promoteur de la fête de la musique, il s’agirait de valoriser au mieux « les hommes de l’ombre » de la filière musique dont le savoir-faire nourrit le secteur musical de vitalité et surtout contribue à changer l’image de l’artiste musicien dans le environnement social où les stéréotypes continuent de lui assigner uniquement la vision romantique. Et la particularité de l’édition de 2019, c’est de surtout mettre la lumière sur les jeunes artistes avec un spectacle en live mais aussi en play-back. Du reste, à 48 heures de l’évènement, le comité d’organisation dit être à pied d’œuvre pour relever le défi. Selon le directeur du festival, l’objectif est d’offrir le meilleur spectacle possible aux festivaliers, mais le comité d’organisation dit être limité en termes de moyens financiers. « Mais nous tenons à respecter ce rendez-vous capital qui demeure au-delà de tout un challenge important », a-t-il indiqué. A en croire Alexis Allognon, en cette période difficile de l’histoire du Burkina Faso, marquée par des attaques tous azimuts, « nous avons décidé de délocaliser le spectacle au terrain du stade de France, alors qu’il se tenait habituellement à la place de la Nation, afin de permettre aux festivaliers de vivre sereinement l’évènement ». Car, a-t-il poursuivi, l’accès du centre-ville les nuits est difficile. En outre, une rencontre professionnelle serait en cours de validation. « C’est un cadre au cours duquel nous allons nous pencher sur la nécessité, pour nos devanciers des bars, des night-clubs et autres promoteurs, de payer les droits d’auteur au BBDA », a-t-il souligné. Et c’est le groupe les Pros du zouglou de la Côte d’Ivoire qui est attendu dans la soirée du 23 juin.
Didèdoua Franck ZINGUE (Stagiaire)
