HomeA la une17e ANNIVERSAIRE DE L’ASSASSINAT DE NORBERT ZONGO : Sous le signe de la continuité de la lutte contre l’impunité

17e ANNIVERSAIRE DE L’ASSASSINAT DE NORBERT ZONGO : Sous le signe de la continuité de la lutte contre l’impunité


Le Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques (CODMPP) et la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) étaient face à la presse le 8 novembre 2015 au Centre national de presse Norbert Zongo (CNP/NZ) à Ouagadougou.   Il a été question de l’organisation de la commémoration du 17e anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo et ses compagnons d’infortune. Placé sous le thème « Poursuivons la lutte contre l’impunité et pour la vérité et la justice sur le dossier Norbert Zongo et compagnons, ainsi que l’ensemble des crimes de sang et des crimes économiques impunis », cette commémoration sera marquée par un rassemblement au cimetière de Gounghin pour le dépôt de gerbes de fleurs, le recueillement et l’hommage à Norbert Zongo et aux martyrs de l’insurrection populaire et de la résistance au putsch ainsi qu’aux autres victimes. Un meeting sera également tenu à la place de la Nation. C’était en présence des avocats du dossier Norbert Zongo.

Il y a déjà dix-sept ans, Norbert Zongo, directeur de publication de « L’indépendant » et ses camarades tombaient sous les balles assassines d’individus non encore identifiés. Depuis lors, plusieurs actions ont été menées, mais sans avancée significative. Le Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques (CODMPP) et la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) entendent maintenir la pression jusqu’à la          manifestation de la vérité et que justice soit rendue. Ces deux organisations ont animé une conférence de presse le 8 décembre 2015 à Ouagadougou.   Au cours de cette conférence de presse, les informations sur les préparatifs de la commémoration du 17e anniversaire des assassinats de Norbert Zongo et de ses camarades ont été données aux Hommes de médias. Placé sous le thème  « Poursuivons la lutte contre l’impunité et pour la vérité et la justice sur le dossier Norbert Zongo et compagnons, ainsi que l’ensemble des crimes de sang et des crimes économiques impunis », la commémoration sera marquée par deux activités majeures le 13 décembre prochain. Dès 7h du matin, tous ceux qui sont assoiffés de vérité et de justice sont invités au cimetière municipal de Gounghin pour un dépôt de gerbes de fleurs, le recueillement et l’hommage à Norbert Zongo et aux martyrs de l’insurrection populaire et de la résistance au putsch et aux autres victimes. Ces   rassemblement et recueillement seront suivis d’un meeting à la place de la Nation de Ouagadougou à 9h 00.   Au cours de cette conférence, il a aussi été question de dénoncer la lenteur constatée dans l’aboutissement de la vérité dans l’affaire Norbert Zongo. «Malgré la condamnation de l’Etat burkinabè par la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples à Arusha en Tanzanie, et un contexte émaillé de mille et un engagements à lutter contre l’impunité, le gouvernement de la Transition, pourtant issu de l’insurrection populaire, n’a pas fait mieux qu’annoncer la réouverture du dossier », s’est indigné le président du CODMPP, Chrysogone Zougmoré. A noter que la conférence s’est tenue en présence des avocats du dossier Norbert Zongo. Il s’agit de Me Bénéwendé Stanislas Sankara et Me Prosper Farama. Le premier cité, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, a donné quelques détails sur l’état d’avancement du dossier.   Il a indiqué que le dossier a été rouvert depuis le 8 avril 2015 et que des auditions sont en cours. Les deux avocats du dossier, Me Bénéwendé Stanislas Sankara et Me Prosper Farama, ont été reçus le 20 octobre 2015 par le juge d’instruction. Ce jour là, ont-ils indiqué, après leur avoir fait le point de l’évolution du dossier, le juge d’instruction a sollicité la collaboration de ces derniers pour lui permettre de continuer sereinement l’instruction. En ce qui concerne la procédure d’indemnisation, les pièces justificatives ont été examinées par l’Etat burkinabè à travers l’agent judicaire du Trésor du Burkina.

 

Issa SIGUIRE

 


No Comments

Leave A Comment